Puisqu'y étant invité dans le message de
Michel Lagrot je me devais de répondre.
Je ne critiquerais pas la première partie de
l’intervention d’Agnès Rampal lors de la séance du conseil régional du 26 juin
2016. Bien au contraire, en tant que membre du Conseil d’administration du
C.D.H.A., nous nous félicitons pour la présentation de cette association, dont
l’historique, la finalité de son action et ses objectifs ont été parfaitement
développés.
Je serai beaucoup plus critique sur ce qui a
suivi :
Tout d’abord l’intervention du représentant
de l’opposition m’a parue déplacée et inopportune dans le cadre du dossier
exposé.
Elle donna ainsi prétexte à une passe
politique.
Mme Rampal invitée à répondre, se sentit
devoir développer, d’une voix tremblante et cherchant ses mots, des arguments
défendant la mémoire du Général De Gaulle. Elle resta sur son action avant
1943, se gardant bien de relever sa participation, aux événements ultérieurs et
sa politique algérienne.
Conformément à notre charte, nous ne faisant pas de politique, c’est le
fossé qui nous sépare et qui sépare le Cercle Algérianiste de Nice de nombre
d’associations croupions utilisées pour faire masse et soutenir les actions des
politiques niçois, souvent afin de nuire au Cercle de Nice.
Le Président de Région, Christian Estrosi, soutenant sa déléguée, intervint à son tour, développant
ses actions en faveur des Français d'Algérie. Nous lui en donnons acte et lui en saurons
gré à l’exception de l’érection d’une certaine statue qu’il se garda bien
d’évoquer.
Mais il montra aussi sa méconnaissance de
l’Histoire du Cercle Algérianiste de Nice.
Le cercle de Nice doit sa création au
Professeur René Bourgeon, et si nous nous souvenons avec tendresse du père d’Agnès Rampal, le Docteur Paul
Lebon, que nous tenions en grande amitié, il ne figura pas
parmi ses fondateurs, bien qu’il fut, grand participant à toutes nos activités
et manifestations, défenseur de nos mémoires. Il n’a malheureusement jamais pu
convaincre sa fille d’adhérer au Cercle à titre personnel.
Foin de toutes ces péripéties, il reste
qu’une promesse de financement attribuée au CDHA pour la poursuite de son
entreprise est une bonne chose pour tous les Français d'Algérie, de notre région et de
la France entière, et cette perspective pour le soutien respectueux de nos
mémoires ne peut qu’avoir notre assentiment.