C'est avec une grande tristesse que je viens d'apprendre la disparition
de Madame Jeanne Vincent, dite Geneviève de Ternant
en ce début septembre. Romancière et poête, elle
a été toute sa vie une grande patriote de l'Algérie
française opposée aux mensonges qui cherchent à
étouffer notre réelle et notre vérité
dans cette province française d'Algérie
Nous devons retenir de Geneviève de Ternant
sa parfaite connaissance de cette terre algérienne qui lui
a permis d'écrire de magnifiques livres et poèmes. Je
retiens avant tout les trois tomes de "L'agonie d'Oran",
souvent cités par les spécialistes de ce temps de guerre
ou "Maître Sauzède et
le bureau du Maréchal Clauzel" , une fresque grandiose d'une épopée ancienne
en Algérie.
Je n'oublie pas son sens de la convivialité, sa sensibilité
et ce don de l'écriture récompensant ses nombreux ouvrages
et poèmes : Eve Gémellaire,
Poèmes dans la tourmente (couronné par l'Académie
Française) et bien d'autres avec une place dans son écriture,
bien entendu, pour la cuisine méditerranéenne.
Je ne veux pas terminer ces quelques lignes sans dire combien sa
place était grande dans nos associations pour la défense
de cette terre du soleil. Elle fut un temps directrice
et animatrice des "Echos de l'Oranie" puis adhérente
au Cercle algérianiste de Nice où
elle reçut un Prix spécial lors d'une assemblée
générale pour honorer l'ensemble de son oeuvre.
Aujourd'hui, elle laisse un grand vide, mais nous restons nombreux
à poursuivre, après elle, ce droit à défendre
cet honneur et ce destin de notre Saga pied-noire.
Paix à son âme.
Robert Charles PUIG