Monsieur le Président de la République.

   Pourquoi Stora ?

   Je ne suis pas surpris, hélas de cette intention de nommer Benjamin Stora en référant de l'épopée des quinze départements d'Algérie d'avant l'indépendance accordée par le général De Gaulle.

   C'est dans l'ordre de vos décisions, après les étonnants mots prononcés à  Alger en 2017, avant votre élection, puis les plus récents en IsraàĞl, dans une comparaison surprenante entre la guerre d'Algérie et la Shoa.

   Le désastre est de continuer sur cette lancée avec le sieur ci-dessus nommé.

   Quel rôle peut-il jouer dans ce dossier ? Son aversion pour l'Algérie française est tellement connue que c'est à  croire que c'est ce mauvais augure qui vous pousse à  dénigrer la fratrie « pied-noir », les anciens combattants et l'armée d'avant le Putsch des généraux de 1961, en le désignant à  cette responsabilité.

   Il y a des obsessions qui sont comme une soupe aux orties. C'est celle que vous nous servez.

   Benjamin Stora est celui qui, en préfaçant le livre d'un romancier algérien, a écrit si mes souvenirs sont bons : « La lutte entre le MNA et le FLN aurait dû n'être qu'une lutte contre la présence française en Algérie. »

   En quelque sorte son quitus et son droit de tuer.

   Une autre fois dans un « livre-images », il a l'audace de dire que les militaires français en Algérie étaient souvent craintifs, en pleurs et se droguaient...

   J'ai croisé durant mon temps d'armée des métropolitains à  Oran, Constantine, Didjelli, au Djebel Reis, aux Portes de fer peintes par Adrien Dauzats et à  Besseriani, sous Bir el-Ater, au bord de la ligne électrifiée Challe. Tous étaient des personnes normales qui faisaient leur service militaire sans crainte ni pleurs. Ils ne se droguaient pas et acceptaient cette défense d'un territoire français sans aucune arrière-pensée.

   C'est la différence dont vous ne tiendrez pas compte. C'est sans doute pour cela que la Nation va mal.

   Acceptez mes salutations distinguées dues à  un Président.

                                                                      Robert Charles PUIG / août 2020

 

Mis en page le11/08/2020 par RP