UNE NOUVELLE AFFAIRE D’ETAT !!!
Je me trouve devant l’obligation d’intervenir par un
communiqué officiel avant qu’une simple anecdote ne devienne une affaire d’état
à la « Une » de Médiapart !
A l’occasion de la manifestation organisée aux arènes de Cimiez « Au soleil des deux rives », J’étais
invité par M. Gérald Léger, responsable du CDHA (Centre de documentation
historique de l’Algérie) afin de dédicacer mes deux derniers livres « 50
ans…c’était hier l’Algérie française » et « J’accuse De
Gaulle »
Au stand réservé aux écrivains, je reçois la visite de
Gérald Léger accompagné de M. Benveniste, chargé de mission auprès de M. le
député-maire de Nice, Christian Estrosi.
Ce monsieur me demande de bien vouloir retirer
momentanément mon « réquisitoire » contre De gaulle avant le passage
de Monsieur ESTROSI.
Comme je refuse, Gérald Léger me sollicite aimablement de
le faire afin de lui éviter des désagréments avec la municipalité.
Dès lors je prends, SEUL, la décision de me retirer
avec mes deux livres afin de les exposer librement sur le stand du
Cercle Algérianiste, où Michèle Soler, la présidente, m’accueille
chaleureusement.
Mes livres resteront exposés toute la journée et
connaitront un franc succès.
Est-ce pour cette raison que Monsieur le député-maire de
Nice a négligé de visiter le stand du Cercle Algérianiste ? Il faudra le
lui demander directement.
Au cours de l’après-midi, M. Benveniste est venu me
trouver afin de me présenter ses excuses pour m’avoir demandé de
« dissimuler » mon livre « J’accuse De Gaulle » et
me demande si j’en ai parlé au président ???
Ne voyant pas de quel président il s’agissait je lui ai
affirmé ne pas avoir encore eu le temps d’en référer à François
Hollande !!! Je ne sais pas s’il saisit l’humour de ma réponse mais me demande
ensuite si j’accepte ses excuses ?
Oui bien entendu je les accepte mais à la condition qu’il
achète mon réquisitoire contre De Gaulle et lui souhaite une bonne lecture,
tout en espérant qu’il l’offrira à Christian Estrosi afin que tous deux connaissent mieux le parcours de « leur héros »
statufié qui sert de pissotière aux chiens et de dépotoir aux fientes des
pigeons niçois.
J’affirme « les
yeux dans les yeux » qu’il s’agit là de ma vérité
Manuel Gomez |