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«Les Mots des uns ... Les Maux des autres»

Michel Delenclos publie un nouvel ouvrage, «Les Mots des uns ... Les Maux des autres.», préfacé par le général Maurice Faivre, historien, et postfacé par le président national du Cercle algérianiste, Thierry Rolando.

Au fil des pages de ce livre historico-politique, l'auteur redonne la parole aux acteurs franco-algériens de la «guerre» d'Algérie. L'ensemble porte aussi le témoignage des «perdants», sans lequel lHistoire est incomplète. Durant la période de souveraineté française (1830-1962), l'Algérie était malade des mots. La guerre des mots frappera les uns comme les autres: les politiques, les militaires et les civils. Au-delà de cette période, les maux naissants ouvriront de longs et douloureux débats ininterrompus.

Cette guerre se prolonge et s'installe aujourd'hui, avec une sournoise acuité que l'ambiguïté du vocabulaire employé attise. Des mots de la guerre, on passe à la guerre des mots.

Ce volume de 630 pages, comportant 280 notices biographiques, ravive tous les thèmes récurrents y compris, et surtout, ceux sciemment enfouis: de l'Algérie française à l'indépendance, du «je vous ai compris» à «la paix des braves»; en passant par l'oeuvre française en Algérie, la décolonisation, l'histoire, l'idéologie, sans oublier la Mémoire, la torture, la repentance, etc. En lisant, vous «entendrez» notamment Bugeaud, A. Ben Bella, A. Bouteflika, N. Sarkozy, sans oublier J. Massu, C. De Gaulle, J. Chirac ou L. Joxe...

Face aux gardiens du mensonge et au mépris affiché par certains de la chronologie dans l'Histoire, Michel Delenclos rafraîchit les mémoires défaillantes et rétablit la continuité des événements. L'intérêt et l'objectif de cet ouvrage, sont résumés par cette phrase du journaliste algérien et spécialiste politique au quotidien «El Watan», Zine Cherfaoui qui, le 09/10/2006, confie: «C'est vrai que maintenant, il faut passer à la Mémoire collective de nos deux pays. Il faudra revoir des chiffres, des évènements. Il faudrait ouvrir les archives de chez nous ... ».

Voici à la fois une Bible et un Testament. Cette Bible que l'on consulte souvent, pour ne jamais oublier et, ce Testament, lourd d'un héritage passionnel et dramatique, que chacun se doit de transmettre: à ses enfants, petits-enfants, à son entourage, à son député ... aux mémoires défaillantes

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