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Jean Loiseau
Pied-noir, mon frère témoignage d'un francaoui. (France-empire)



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"Pied-noir, mon frère - témoignage d'un francaoui" a été édité chez "France-empire". L'auteur est Jean Loiseau. Il s'agit d'un pseudonyme sous lequel un "francaoui" a dirigé le journal "le pingouin" édité à Sidi Bel Abbès pendant l¹entre-deux guerres. Ce journal était l'organe de l'aviation privée nord-Africaine. C'est l'exode de son frère pied-noir qui a fait reprendre la plume à Jean Loiseau car il faut souligner que l'ouvrage a été édité en 1963. Alors que les Français d'Algérie regagnent la métropole dans les conditions et avec la considération que l¹on sait, Jean Loiseau écrit : "Ce que l'on appelle "la fin de ce drame" m'a pris aux entrailles un soir de cet été 1962. Au fur et à mesure que ce flot humain s'amplifiait, j'ai alors senti que le malheur de mon frère pied-noir était mon malheur...". L'auteur rappelle combien, dans les années trente, la terre d'Algérie fut une terre de prédilection pour l'aviation et les aviateurs et aussi que le dynamisme pied-noir a fait faire un véritable bon en avant à cette aviation. Il replace l'Algérie dans le cadre de la deuxième guerre mondiale, "Réaliste, le Pied-noir s'est subitement mis à foncer dans le sens opposé ou deux ans de propagande semblaient l'avoir dirigé", puis l'armée d'Afrique avec le maréchal Juin sont évoqués :"Des bords du Garigliano ou vos premiers succès ont donné le ton,... Les soldats de France ont toujours accompli tout ce qui était possible et même l'impossible.. Ces soldats de France étaient des Lopez, des Dupont, des Napoli, des Mercadel et combien vaillants, des Mohamed..." Après avoir parcouru les points forts de l'histoire d¹Algérie, Jean loiseau nous apprend ce que fut la dernière messe au village de Vialar en Algérie, le jeudi 31 mai 1962. Enfin, s'adressant à ce pied-noir découragé de l'année 1962, lui qui perçoit déjà l'ampleur de l'épreuve qui l'attend, il dit : "Pense aux premiers Pieds-noirs que tu as été obligé d'abandonner dans leur cimetière. Souviens-toi qu'aux premières années on creusait plus de tombes qu'on ne façonnait de berceaux. Souviens-toi de Boufarik, ou en 1841, sur une population de 450 habitants, il y eut 17 naissances, 4 mariages, et 106 décès." "Pied-noir mon frère", un livre fait de vérités et d'émotion pour nous tous.
Luc.



Ce livre que nous croyions disparu, a été retrouvé, grace à la perspicacité de Jean-Bernard
Mon cher Luc,
Ce message m'a interpelé (comme on dit chez les branchés...). Je n'ai eu de cesse de m'assurer qu'un livre aussi poignant ne puisse être touvé! Fusse-t-il au fond d'un grenier!
VICTOIRE! J'en ai retrouvé 3. Je me tiens donc à ta disposition pour te communiquer les références des libraires. Le prix moyen est de 140F plus le port.
Jean-Bernard

 

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