Association régie par la loi de 1901. Déclarée
à la Préfecture des Bouches-du-Rhône
ASSEMBLEE GENERALE - Nice, le 24 Janvier 2005
RAPPORT MORAL, par Fabienne LATAPIE, Présidente
Nous sommes très heureux de vous accueillir pour vous rendre
compte de laction de lASCA, de ses souhaits, de ses
projets.
Vu lévolution de la situation en Algérie, le
développement de son action et de ses adhérents, limportance
du dossier « Cimetières » depuis le premier voyage
du Président de la République en Algérie, il
est nécessaire de faire un bref historique de lASCA
et de ses actions, même si certains adhérents fidèles
de longue date le connaissent déjà.
LASCA a été crée en 1985 à la
suite dun voyage en Algérie ; voyage dagrément,
cétait le premier « retour » pour la plupart
dentre nous. Pendant ce voyage, chacun a voulu revoir son
village, sa maison, son cimetière ; et beaucoup furent alors
violemment choqués par ce quils voyaient : cimetières
dévastés, crânes alignés sur un mur denceinte
comme au casse-pipe, cercueils ouverts dans les allées, profanations,
croix brisées,
Dès le retour, sous limpulsion de JP GAVINO, lASCA
a été fondée. Dès cette époque,
buts et moyens daction étaient fixés :
-1 - restauration, sauvegarde et entretien des cimetières
dAlgérie.
-2 - regroupements et constructions dossuaires pour les nécropoles
irrécupérables ou détruites.
-3 - actions et interventions sans discrimination ni exclusive sur
toutes les autorités françaises et algériennes,
quelles soient administratives, diplomatiques, politiques,
religieuses,...LASCA ne fait pas et na jamais fait de
politique : elle sadresse donc à toutes les autorités
légales : Vouloir ne pas sadresser à certains,
cest faire un choix !!
-4 - regroupement dans lASCA de personnes physiques et de
personnes morales, c'est-à-dire dAssociations.
Son expansion fut rapide, avec deux temps forts : organisation dun
voyage de 100 personnes en 1988, de plus de 300 personnes en 1989
sur Alger, Oran et Bône ; lASCA a vite compté
plus de 1500 adhérents individuels, et plus de 100 associations,
regroupant des dizaines de milliers de Pieds-Noirs. Et le 12 février
1993, une réunion de lensemble des Associations de
Rapatriés, tenue au Sénat devant le Secrétaire
dEtat aux Rapatriés, consacrait lASCA comme représentant
unique de toutes les Associations pour le problème des Cimetières
dAlgérie (photocopie du compte rendu intégral
dans le dossier qui vous a été remis).
Mais très vite se déclenchèrent les évènements
qui devaient conduire aux « années terribles »
comme les appellent les Algériens ; période de
malheur pour nos cimetières qui souffrirent encore plus ;
mais aussi, il est bon de le dire, années de malheur pour
lAlgérie et ses habitants : quel que fût le passé,
quelles que soient nos options, nous compatissons aux épreuves
de notre pays. Pays perdu certes, mais qui reste NOTRE pays pour
beaucoup dentre nous.
Les activités de lASCA sur place se multipliaient et
sétendaient à toute lAlgérie, dOran
à Constantine, où officiait le très actif et
précieux gardien Mr BEKKAR, maintenant à la retraite
; son fils lui a succédé. Le dernier voyage dinspection,
alors déjà trop risqué, fut une longue tournée
en 1993 pour inventaire des cimetières dans lOranie
par Mr Norbert ESCALES, Mr LATAPIE et moi-même (compte rendu
vous a été remis).
Pendant les années noires, nos actions se réduisirent
et nous dûmes abandonner les actions collectives. Nous navons
plus pu intervenir quà Alger et dans ses environs immédiats,
nous contentant de quelques actions ponctuelles ou de faciliter
lentretien de tombes de particuliers grâce à
un très fidèle représentant algérien
à Saint-Eugène, malgré difficultés et
risques majeurs pour lui. Il est bon de dire par exemple (documents
photos exposés) que pendant toutes ces années, alors
que les autorités françaises ne sortaient plus de
leur Ambassade-blockaus, Monsieur AMMARI, seul avec le Père
Julien OUMEDJKANE, et parfois 1 ou deux autres prêtres ou
religieuses, a déposé régulièrement
chaque année pour la Toussaint une couronne de fleurs au
nom de vous tous, adhérents de lASCA, à la Chapelle
Catholique, au Carré Militaire et au Cimetière Israélite
de Saint-Eugène (voir dossier).
Les actions de lASCA se poursuivirent auprès des pouvoirs
publics et politiques ; cest ainsi que tous les Membres de
lAssemblée Nationale reçurent des courriers
exposant nos problèmes et revendications, et une pétition
portant plus de 10 000 signatures pût être remise au
Président de la République.
Ces activités réduites nont cependant pas été
inutiles. Sans aucune autosatisfaction béate, on peut dire
que sil ny avait eu laction obstinée de
lASCA, et surtout de son Président dalors Monsieur
Roger LATAPIE, le problème des Cimetières ne se poserait
plus car dune part ils auraient totalement disparu physiquement,
dautre part ils auraient disparu de la « conscience
collective » des Pieds Noirs ; même faiblement, nous
avons maintenu un flambeau, une petite lueur qui, il faut le dire,
na guère été portée par la grande
majorité des Pieds Noirs. Nous avons souvent dû supporter
la passivité, lindifférence de la majorité,
voire même lhostilité de beaucoup pour qui nous
étions leur mauvaise conscience ; alors réjouissons-nous
de ce regain dintérêt pour la terre de nos ancêtres
et pour les Cimetières, partie sacrée de cette terre.
A partir de lAn 2000, les risques diminuant, nous avons repris
activités et déplacements sur place ; mais toujours
à Alger car le consulat de Bône a rouvert plus tard.
Quant à celui dOran, il est toujours localisé
géographiquement à Alger et ne semble pas prêt
douvrir sur place ; en outre, durant 20 ans, malgré
dinnombrables lettres, démarches, coups de fil et fax,
nous navons trouvé à Oran aucun interlocuteur
fiable
En 2000 donc, nous avons restauré le cimetière dHUSSEIN
DEY, lourde et très importante opération menée
avec le soutien et la collaboration active de lAmicale des
anciens Hussein Déens.
Un changement radical est survenu en 2003, avec deux événements
indépendants lun de lautre, mais probablement
liés par « lair du temps » et
laction en profondeur de lASCA. Dune part le déplacement
à Alger de Monsieur le Président de la République.
Lobjet officiel unique de ce voyage a été la
signature dun protocole daccord sur les cimetières
dAlgérie. Dautre part la décision de la
Région PACA, par démarche de son Président
Michel Vauzelle, dentreprendre une opération de restauration
de cimetière en Algérie, suite logique des accords
de coopération anciens existant entre la Région PA
CA et la Willaya dAlger.
Cela a abouti à lattribution dune importante
subvention de 50.000 euros à lASCA, qui a permis la
restauration complète du cimetière de BELFORT-MAISON-CARREE,
restauration qui a pratiquement mobilisé nos efforts pendant
deux ans, en 2003 et 2004. Si le résultat fut spectaculaire
sur le terrain, il eut un retentissement considérable, et
inattendu, dans plusieurs autres domaines :
1 - Evacuons dabord le domaine politique : Des esprits
étroits, ou sectaires, nous ont parfois fait reproche (mais
jamais par écrit
) daccepter des subventions de
la gauche, ou de la droite, ou du centre ; nous demandons des subventions
aux autorités et collectivités publiques quelle que
soit leur couleur et nous acceptons toute aide en disant merci,
mais sans jamais appeler à voter pour ou contre qui que ce
soit. Nous rendons compte et chacun jugera.
- 2 - Sur le plan des cimetières, cette opération
exemplaire du cimetière de MAISON-CARREE a bien justement
été donnée en exemple par le très officiel
« Plan daction et de coopération relatif aux
sépultures civiles françaises en Algérie »
publié le 3 Mars 2003 à Alger par la Présidence
de la République (le texte photocopié vous a été
remis dans le dossier « regroupement de cimetières
»). On y lit page 2 : «LEtat encouragera les collectivités
territoriales françaises à appuyer cet effort national
dans le cadre dactions de coopération décentralisée,
à lexemple de la Région Provence-Alpes-Côte-dAzur
avec la willaya dAlger ». On ne peut être plus
clair.
- 3 - Sur le plan que lon peut appeler « Communauté
Pied-Noir » : Cette réhabilitation a été
très médiatisée, de même quun voyage
également très médiatisé ayant conduit
un groupe dune centaine dAnciens de Maison Carrée
à retourner voir leur ville et leur cimetière. La
satisfaction des participants, la réussite de ce voyage (lASCA
a suscité et organisé la réception officielle
par le Maire, la cérémonie religieuse, le dépôt
de gerbes), laccueil reçu, la prise de conscience que
cétait possible sans risque,
tout cela a entraîné
une véritable explosion de voyages de Pieds-Noirs en Algérie,
déjà effectués ou programmés.
Il est certain que cette réhabilitation na pas, par
elle-même, fait naître lenvie de « retourner
» mais elle a servi de révélateur, elle a permis
dextérioriser des désirs, des besoins latents
mais non formulés. Jarrête-là cette intéressante
analyse mais la suite appartient aux sociologues et autres spécialistes
des « déterminants des groupes sociaux » !!...
Pour ma part, je me contente de dire quil est bon quun
Pied-Noir retourne dans son pays, ne serait-ce quune seule
fois. Que le lien invisible se renoue ou pas, une longue expérience
me permet daffirmer que nul ne peut présager de ses
réactions et sentiments dans ce domaine intime.
En ce qui concerne le problème du regroupement des cimetières,
je laisserai parler le Docteur BOURDON qui la parfaitement
étudié.
Je vous remercie davoir fait le déplacement, parfois
de fort loin. Beaucoup danciens adhérents et amis nont
pu nous rejoindre en raison de leur âge ou de petits ennuis
et nous lont écrit ; quils sachent que, pour
eux, pour nous, pour la mémoire de nos ancêtres, nous
continuerons tant que cela sera nécessaire.
Je répondrai volontiers à vos questions après
le rapport du Dr BOURDON et je vous demande de voter le quitus pour
ce rapport moral, si vous le voulez bien.
(Le quitus mis au vote est accordé à lunanimité)

RAPPORT DACTIVITE, par Norbert ESCALES,
Vice-Président
Ce rapport portera sur lexercice 2003/2004 car nos activités
très prenantes, les hasards de calendrier, les impératifs
de la restauration du cimetière de Maison-Carrée,
et aussi surtout la maladie puis le décès de notre
Président Roger LATAPIE ne nous ont pas permis de tenir notre
assemblée générale en 2004.
Il en est résulté un déficit dinformation
auprès de nos adhérents, mais certainement pas un
déficit de travail
Je citerai dabord nos activités régulières
à la Maison des Rapatriés à Marseille, dont
lASCA est fondatrice par lintermédiaire du Docteur
BOURDON. Outre une participation active au Conseil dAdministration
mensuel de cette Maison des Rapatriés, nous y tenons une
permanence régulière mensuelle. Nous y recevons les
adhérents et les non adhérents qui viennent rechercher
une information et essayons de les aider dans notre domaine spécifique.
Cette permanence est précieuse car elle permet une étroite
collaboration avec les autres associations amies faisant partie
de cette Maison, diffusant ainsi nos idées et nos informations.
Elle permet aussi de prendre contact avec de nombreuses personnes
qui parfois ne connaissent pas lexistence même de lASCA.
Cest dailleurs là un de nos problème,
ou une de nos insuffisances si lon veut parler autrement,
et nous le reconnaissons volontiers : notre équipe est réduite
et nous sommes parfaitement conscients que lactivité
« Relations publiques» devrait être plus développée.
Notre information est insuffisante vis-à-vis des autres associations,
de la presse, des médias en général. Nous avons
besoin de la collaboration de vous tous pour faire connaître
lASCA et surtout ses buts, ses objectifs immédiats
et le Docteur Bourdon vous parlera des regroupements en cours.
Je citerai également les nombreuses réunions tenues
à Marseille ou dans dautres villes comme Nice, Nîmes
ou Alger avec les associations Pied-Noir amies, avec In Memoriam,
ou avec les autorités politiques ou administratives de la
Région.
Sur le plan des principes, de la décision, nous navons
eu aucune difficulté avec la région PACA, son Président
Michel VAUZELLE et lélu responsable du dossier Cimetières
dAlgérie, Philippe ARCAMONE. Mais la mise au point
technique et administrative des dossiers de demande de subvention,
de contrôle dexécution, de contrôle final,
a nécessité un lourd travail administratif et de nombreuses
réunions techniques ; toutes ces activités sont certes
nécessaires et utiles, mais aussi grosses dévoreuses
de temps.
Lessentiel de nos activités a donc consisté
pendant cet exercice à réaliser la restauration de
BELFORT-MAISON-CARREE.
Je ne décrirai pas cette réalisation car Madame LATAPIE
vous en a déjà parlé et un des dossiers qui
vous ont été remis est consacré à cette
restauration. Jajouterai simplement, sur le plan pratique,
cette réalisation a nécessité pas moins de
8 déplacements à Alger, comportant 2 à 4 membres
du bureau, pour une durée variant de 1 à 7 jours.
Bien entendu, par souci déconomie financière
et déconomie de temps, nous avons fait coïncider
si possible les déplacements avec un autre impératif
:
- Conseil dAdministration de In Memoriam
- Déplacement du Président de la République
- Rendez vous fixé par le Maire dAlger, Préfet
de la Willaya
Pour terminer, je peux dire en toute sincérité et
toute humilité, que nous sommes fiers du travail accompli
ces deux dernières années.
Nous y avons trouvé une très grande satisfaction personnelle,
et cela na pas de prix.
Mais nous avons surtout la ferme conviction que, ce faisant, nous
avons apporté quelque chose dimportant à nos
familles, nos ancêtres, notre communauté Pied-Noir
au sens le plus large et le plus beau : une communauté vivante
vraie comprend tous ses fils :
ceux déjà nés
et défunts,
ceux déjà nés
et vivants,
ceux à naître.
Merci de votre attention.
Je vous demande maintenant daccorder quitus à ce rapport,
si vous le voulez bien.
(Le quitus mis au vote est accordé à lunanimité)

LES REGROUPEMENTS DE CIMETIERES, par le Docteur
Alain BOURDON, Trésorier
Depuis quelques semaines, crescendo ces derniers jours, nous sommes
interrogés par des particuliers ou des associations inquiètes
de lavenir des cimetières français en Algérie.
La situation actuelle est GRAVE car les Autorités
françaises viennent décarter les Associations
et prennent des décisions sans les consulter, ni même
les informer. Cest ainsi que lannonce des premiers regroupements
de cimetières en Algérie a été effectuée
par le Ministère des Affaires Etrangères à
Paris
Situation GRAVE non par la désinvolture que cela témoigne
(les PN sont habitués), mais surtout sur le plan Historique:
ils veulent regrouper les cimetières EN NE LAISSANT RIEN,
AUCUNE TRACE DU CIMETIERE D'ORIGINE. Faire disparaître ces
traces, c'est effacer notre présence, et nier la légitimité
de notre présence.
S'il faut regrouper certains petits cimetières TOTALEMENT
dévastés, où il ne reste rien de reconnaissable,
ou même rien du tout, aucun ossement, nous sommes d'accord
et c'est normal car il ny a rien dautre à faire.
Mais depuis 1988, l'ASCA a développé un projet (plans
et maquette existent depuis cette date) que toutes les péripéties
ultérieures n'ont fait que justifier et confirmer, projet
approuvé par TOUTES les Associations, Cercles et autres auxquels
il a été présenté. Il a été
présenté à plusieurs reprises aux Autorités
Consulaires françaises à Alger et encore en novembre
2004 à Monsieur lAmbassadeur de France à Alger,
qui la approuvé !
Lors du relèvement d'un cimetière, on doit laisser
sur place une simple pyramide de béton, ou obélisque,
de 3m de hauteur, 3 mètres enterrés, de base carrée
3m x 3m ; ces dimensions, approximatives et à préciser,
sont telles quelles mettent ce monument à labri
du vandalisme « ordinaire » et ne pourrait être
détruit que par une décision politique officielle.
Cette pyramide sera construite par la municipalité, chaque
municipalité disposant dune pelleteuse et demployés
municipaux, c'est à dire qu'elle ne coûtera réellement
que le prix des ingrédients du béton. Cette pyramide
sera un modèle unique pour toute l'Algérie.
Elle portera sur ses 4 faces: sur l'une: "AUX ENFANTS DE XYZ",
sur l'autre un croissant, sur l'autre une croix, sur l'autre une
étoile. Tous les Hommes de bonne volonté pourront
s'y reconnaître et Dieu reconnaîtra tous les siens!
En outre, les motivations de ceux qui s'intéressent aux cimetières
et sépultures sont extrêmement diverses:
**aspect religieux bien sûr,
**aspect "viscéral, charnel," par attachement physique
aux restes mortels des défunts
**aspect historique, pouvant se concevoir comme une trace de notre
présence, une preuve de légitimité de cette
présence, un élément dhistoire locale
(les municipalités actuelles semblent très désireuses
de conserver « leur » cimetière, même dévasté
parfois, comme élément de « leur » passé.
Chacun de ces points de vue (et on peut en partager plusieurs) est
respectable et doit être respecté.
C'est pourquoi je complète: lors des opérations de
regroupement, quelques ossements et un peu de terre du cimetière
concerné sont prélevés et noyés dans
le béton de la pyramide: quiconque y retournera pourra toucher
physiquement ce béton et saura qu'il est en contact avec
les restes charnels des siens: cest la vision de beaucoup,
elle est respectable et doit être respectée.
De plus, dans le même esprit, un deuxième prélèvement
d'ossements et de terre devra être effectué et ces
prélèvements seront déposés dans un
colombarium à construire, aux frais de lEtat français,
dans un cimetière existant des grandes villes: les anciens
de XYZ qui ne pourront pas aller à XYZ car trop loin, trop
fatiguant, trop coûteux,... pourront aller à Alger
ou Oran par exemple, et, comme déjà dit, avoir le
contact spirituel et/ou physique avec leurs ancêtres. NB :
ce colombarium devra être TRES solide et gardé car
certains colombarium (Médéa) construits dans les années
80 pour déjà regrouper certains cimetières
ont été à leur tour profanés et vidés
de leur contenu
Une fois que cela a été fait, il ne faut pas ensuite
s'attacher à un relèvement tombe par tombe du cimetière
concerné: cela ne sera pas fait en réalité
car dun coût exorbitant: il conviendra de donner un
coup de bull, ramasser dignement ce qui sera exhumé et mettre
ces restes dans un trou profond anonyme qui sera oublié,
ou sous la pyramide à construire.
Voila le principe, que l'ASCA espère encore faire partager
par les autorités françaises et algériennes:
nous rêvons d'un accord global qui résoudrait d'un
coup tous les problèmes des cimetières d'Algérie
: il nest pas possible daller discuter avec chaque municipalité
dAlgérie séparément : lordre général
doit venir des autorités algériennes centrales et
labandon des terrains libérés au profit des
communes sera une large contrepartie à leur charge de construire
la pyramide.
Sachons bien que nous sommes la dernière génération
à nous occuper des cimetières français dAlgérie:
si cela ne se fait pas à très court terme, cela ne
se fera jamais et le problème sera vite réglé
par leur disparition totale.
Il convient dalerter le maximum de personnes, Associations,
Cercles, Amicales,.. de rapatriés. Aussi, avec la plus grande
insistance, nous invitons tous ceux qui recevront ce message
à le diffuser très largement à tous leurs correspondants,
amis, relations,
car cest par une mobilisation massive
que nous pourrons peut-être infléchir la position gouvernementale
dans le sens que nous souhaitons, dans lintérêt
majeur de notre communauté.
(Ce rapport a suscité un très vif intérêt
et demandé de nombreuses explications ; il a été
chaleureusement approuvé par tous les participants qui demandent
une large diffusion)
