En accord avec la
Mission Interministérielle aux Rapatriés (MIR), le ministère des
Affaires étrangères et européennes a organisé, au Quai d’Orsay, le 12
juillet 2011, une troisième réunion d’information et de concertation sur
l’action de l’État en faveur des sépultures civiles en Algérie.
Cette
réunion, présidée par François Saint-Paul, directeur des Français à
l’étranger et de l’Administration consulaire, a réuni Eric Diard, député
des Bouches-du-Rhône, Sylvie Veillith, Attachée parlementaire, chargée
de mission aux Rapatriés, représentant Elie Aboud, député de l’Hérault
et président du Groupe d’études aux rapatriés à l’Assemblée nationale,
Paul-Henry Jorant, directeur de Cabinet, représentant le président de la
MIR, et Jack-Yves Bohbot, vice-président du Consistoire central de
France, ainsi que les associations nationales de rapatriés
suivantes :
- Association nationale des Français d’Afrique du nord, d’Outre-mer et de leurs amis (ANFANOMA) ;
- Association des familles des victimes ;
- Association pour la Sauvegarde des cimetières d’Algérie (ASCA) ;
- Comité de liaison des associations indépendantes et revendicatives de rapatriés (CLAIRR) ;
- Comité de liaison des associations nationales de rapatriés (CLAN-R) ;
- Collectif Sauvegarde des cimetières d’Oranie ;
- Groupe national pour l’Indemnisation des biens spoliés ou perdus Outre-mer (GNPI) ;
- Maison des agriculteurs Français d’Algérie (MAFA) ;
- Mémoire active d’Algérie.
Les
travaux de cette réunion ont porté sur les actions accomplies dans le
cadre du plan d’action et de coopération relatif aux sépultures civiles
françaises en Algérie : l’achèvement de la première phase du plan
d’action dans l’Oranie, mais également la mise en œuvre de l’arrêté du
23 juin 2011 relatif au regroupement de sépultures civiles françaises en
Algérie dans le respect des cultes et au titre du devoir de mémoire
envers les défunts.
Il a été rappelé que le regroupement ne
concerne que les seuls cimetières dont l’état de dégradation ne permet
plus d’envisager leur réhabilitation et ce, en tenant compte des
impératifs religieux juifs et chrétiens, comme cela a été le cas pour
les précédents regroupements effectués dans les trois circonscriptions
consulaires d’Algérie.
A cet égard, les représentants des
associations ont affirmé leur soutien à l’action du ministère dans la
réalisation du plan d’action et manifesté leur engagement à y coopérer.
Les représentants associatifs ont rappelé leur souhait de voir
privilégier, chaque fois que cela est possible et réaliste, la remise en
état des cimetières plutôt que leur regroupement afin de préserver ces
lieux de mémoire et d’histoire, notamment en milieu rural.
Cette
réunion a été également l’occasion de saluer le travail accompli par le
Groupe d’études aux Rapatriés pour sensibiliser les collectivités
territoriales à la nécessité de renforcer l’action de l’État en matière
d’entretien des sépultures civiles françaises en Algérie en apportant
leur soutien financier au devoir de mémoire par le biais de
contributions au Fonds de concours créé à cet effet.
Les
participants sont convenus d’une prochaine réunion en novembre 2011 en
vue de poursuivre le dialogue approfondi engagé sur les grandes lignes
des actions à venir.