Ne pas confondre communauté française

et communautarisme immigré

 

Il y a un mois, la Banlieue parisienne entrait dans la révolte! Depuis cette banlieue tremble devant une violence inacceptable et inexcusable, propagée par des gamins inconscients et des adolescents déboussolés, lancés par des adultes, lâches, immigrés clandestins, (500 ont été arrêtés) dans une révolution incendiaire et raciste, il ne faut pas hésiter à le constater, contre tous les symboles républicains et religieux de la France !

Ce n'est pas par le fait de la construction, en 1954, de ses premiers H.L.M. que l'on en est arrivé là. Cette banlieue s'est développée en 1962, à une vitesse effrénée dans un urbanisme de tours et d'immeubles pour accueillir l'exode des Français d'Algérie, dont De Gaulle, lui-même, fut surpris de voir l'arrivée en masse, tellement il était persuadé que l'attachement à leur sol natal, était grand. Il ignorait ou voulait ignorer que le choix du Pays indépendant, auquel il venait de faire don de ce qui était la plus belle province française ne leur avait offert, dès les accords d'Evian en juin 1962, que le choix entre «  La valise ou le cercueil ! ».

La banlieue parisienne des Français d'Algérie

Ces dizaines de milliers de Français, de tous âges et de confessions chrétiennes, juives et musulmanes, pour la plupart de petites gens, ouvriers agricoles, artisans, sans ressources et déracinés malgré eux, trahis par le sens de l'Histoire, découvraient pour la première fois, Paris, et la France, leur Patrie pour laquelle, leurs aïeux et même quelques-uns uns d'entre eux d'un certain âge, s'étaient battus sous le drapeau français, bleu, blanc, rouge, en 14/18 et 39/45.

La Provence et la Côte d'Azur, ayant déjà fait leurs pleins de colons de « l'Algérie de Papa », qui avaient investi dans des immeubles cossus, notamment à Nice et dans des propriétés de l'arrière-pays, dès l'échec du putsch de 1961, les ministres Boulin, Mesmer et Deferre, après s'être débarrassés des harkis, de la lâche manière que l'on connaît, ne souhaitèrent guère l'installation de ces rapatriés, « lamda » sur le rivage méditerranéen, sans aucun doute, pour éviter la création d'un communautarisme, sous l'influence et la mobilisation du C.N.R. de Bidault et Soustelle, et d'anciens officiers supérieurs de l'O.A.S. qui aurait pu, même au besoin par un attentat, renverser le Président de la République Charles De Gaulle. Ses ministres féaux décidèrent donc un mouvement migratoire complémentaire de leurs compatriotes d'Algérie vers des départements au climat bien éloigné de celui de leur sol natal, vers le Nord ou l'Est, et en Ile de France. Il ne restait plus qu'à leur trouver des lieux d'accueil, en mettant en chantier, en 1962, des immeubles et des tours dans les faubourgs de la Capitale. D'où la constructions de banlieues qui n'ont que 43 années d'âge !

Parfaits émules de leurs pionniers —dont beaucoup, immigrants des pays méditerranéens arrivés après 1840, pour transformer un territoire désertique, un sol aride sans culture et des zones marécageuses, par « l'épée, la charrue et la quinine », comme l'a écrit le professeur en médecine Fernand Destaing, en une des provinces les plus prospères de France— ces exilés, venus chercher asile et protection de cette Mère Patrie.(Ils en étaient tombés amoureux dès leurs premières lectures de l'Histoire de France, depuis les bancs de l'école communale jusqu'aux classes du baccalauréat des lycées et des collèges), s'attachèrent aussitôt à chercher sur son sol du travail pour faire survivre leurs familles. Ils acceptèrent, prêts à repartir à zéro, les plus petits métiers car leur dignité d'hommes de labeur se refusait à accepter une situation d'assistés et SDF. En même temps, ils s'appliquèrent à donner à ces cités qui poussaient, à la vitesse de champignons, dans la grisaille du ciel parisien, un visage plus souriant à l'image des sites ensoleillés qu'ils avaient du abandonner.

Pour ce faire, ils s'intégrèrent, respectueux des traditions religieuses dans la manière de vivre, toute nouvelle pour eux, des autochtones qui les avaient précédés dans ces tours de la banlieue parisienne. Il les convièrent à découvrir, sans vouloir les imposer leurs propres us, coutumes et traditions ramenés d'Outre méditerranée. Tout alla pour le mieux ! Fusion faite entre toutes ces confessions chrétiennes juives et musulmanes locales et rapatriées :  On parla des « Pieds noirs et leurs amis ! ».Une communauté !

Certes ! C'est cela « la Communauté » ! Un groupe social d'habitants, ayant des caractères, des intérêts communs, en un même lieu, évoluant vers des buts communs au sein d'un même Etat !

En attendant de bâtir au mieux l'avenir de leurs enfants par l'amour du travail, ces rapatriés soignèrent les plaies non cicatrisées de l'exode, oubliant le vote de 82% de leurs compatriotes avec lesquels ils vivaient dorénavant dans ces mêmes cités.

Métropolitains et banlieusards de l'Ile de France devaient découvrir alors, à quel point, ils avaient été intoxiqués par les politiciens gaullistes sur l'image désastreuse et mensongère de ces compatriotes natifs de cette province qui était française de l'autre côté de la Méditerranée. Même s'ils parlaient fort et s'ils étaient quelque peu hâbleurs, ceux-ci affichaient une grande bonhomie, une gentillesse, une générosité envers les gens du quartier, les saluant dans l'ascenseur, dans les cages d'escaliers. D'autre part, leurs enfants recevaient une éducation respectueuse des femmes et personnes âgées, auxquelles ils cédaient leur place dans les trains, bus, trams et métro. Grands et petits étaient toujours prêts à rendre service aux voisins de palier ou de leur immeuble et même du quartier. Comme cela se faisait là-bas !

D'où la construction aisée d'un amagalme qui ne pouvait que se solidifier davantage au fil des années, entre banlieusards, autochtones et rapatriés, d'autant que ces derniers, bien qu'arrachés à leurs villes et villages où ils avaient vu le jour, ne se montraient ni jaloux ni envieux, vis à vis de leur entourage. Ils se voulaient désormais Français, ce qu'ils avaient toujours été d'ailleurs puisqu'ils avaient défendu leur sol natal, toujours sous le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge ! D'ailleurs, ni vindicatifs ni revanchards, ils continuaient, bien au contraire, à honorer l'emblème national lors des cérémonies civiles ou militaires et à le protéger de tout défi ou de toute insulte.

La plupart originaires de l'immigration, avaient le sens du mot: « Patrie » ! 

De même, ils donnèrent exemple à leurs descendants et enfants, en exerçant de nouvelles tâches et professions, souvent bien différentes de celles qu'ils avaient exercées et des salaires beaucoup plus bas que ceux du sol natal.

Ils connaissaient bien également la valeur du mot : « Travail » !

Mot devenu aussi insultant, en ce Troisième millénaire que le terme « Esclavage » ! Ce mot qu'aucun politicien ou gouvernant français n'ose prononcer de crainte de perdre des électeurs et songent déjà à ménager ces jeunes révoltés des cités, qui seront majeurs, un bulletin de vote à la main, devant les urnes des élections présidentielles de 2007.

Ces candidats potentiels préfèrent donc remplacer ce mot « Travail », peu prononcé par ces délinquants et émigrés clandestins, par les termes « Assistance  » ou « semaine des 35 heures de présence et non de travail ».

Au point que d'aucuns se demandent si l'Ordre maçonnique, champion de la tolérance, sous sa devise « Liberté, Egalité, Fraternité » que lui a emprunté, la République française à sa naissance, ne devrait pas retirer de ses initiations rituelles à la gloire de l'architecte Hiram : Les 5 voyages du « Compagnon », (2ème degré et 5 ans) qui correspondent à la glorification du Travail.

Les enfants, arrivés en 1962, à l'âge de 10 à 13 ans, et ceux ensuite nés dans ces cités franciliennes, premiers hôtes de toutes confessions, ont été éduqués dans le respect des uns et des autres, dans le bon sens des différences ethniques ou religieuses.

Leurs parents auraient eu, pourtant, des reproches à faire à cette Société française de 1962 qui les avait à jamais privé de leurs racines et exilé dans le plus profond dénuement. Bien au contraire ils optèrent pour la vie en Communauté avec leurs compatriotes et non pas le choix d'un communautarisme qui fait toujours prévaloir la valeur des organisations religieuses, ethniques et sexuelles, sur l'exigence de l'assimilation des individus selon les règles et le modèle de vie du Pays où ils se trouvent. Les premières générations d'enfants et adolescents, eux scolarisés, dans ces banlieues originelles, si l'on peut dire, enfants d'aïeux immigrés et de familles métropolitaines, ne se livrèrent jamais alors à des dégradations de boites aux lettres, au « taging » des cages d'escaliers, à l'incendie de poubelles, aux pillages de caves. Ils n'insultèrent pas leurs voisins dans les transports publics et n'agressèrent pas leurs camarades de classe pour les racketter,

Ces jeunes de 14/15 ans, à l'orée de l'adolescence dans les années 1962 à 1982, furent toujours respectueux du mot « Famille » !

Ces mots « Patrie, Travail, Famille » ne me paraissent pas inconnus, ils appartiennent dans un autre ordre, à une devise que j'ai apprise, à l'école Paixhans à Oran, (j'avais alors 8 à 9 ans), alors que la France venait de s'écrouler sous la botte nazie et raciste d'Hitler, trahie par « une cinquième colonne  » implantée sur notre sol national !

Mais ! Cette devise apparaît-elle toujours dans nos manuels d'Histoire de France ?

La fusion des nouveaux venus de la communauté française d'Algérie, en dehors de tout clivage politique, religieux et ethnique, démontre bien que leur assimilation fut totale au climat déjà créé par leurs prédécesseurs franciliens. Ces premiers locataires sereins et humanistes, connurent ainsi, pendant vingt années, une vie étroitement liée. C'est cela : « La Communauté » au sens de sa définition !

Ces tours, 43 ans d'âge de construction, où sont nés les parents de certains de ces délinquants ne sont donc en rien, responsables des troubles actuels. Les jeunes vandales irrespectueux des lois n'ont aucune excuse à faire prévaloir au niveau des difficultés rencontrées par leurs ascendants qui s'y étaient alors établis.

Chômage et précarité : Fausses excuses

Aucune comparaison entre la communauté de 1962 et le communautarisme de 2005 !

Mais pourquoi l'exemple de la première assimilation de familles tout aussi étrangères dans leurs us et coutumes que celles de nos jours, n'a-t-elle pu se faire dans ces banlieues qui sont devenues vétustes avant l'heure, par des dégradations volontaires pour effrayer les voisins que l'on souhaitait voir partir afin de « squatter  » les lieux, en raison d'un surpeuplement incontrôlé. Quelles causes ou excuses peut on évoquer pour expliquer la mutation de ces cités vers le trafic de drogue, le viol des petites copines dans les sous-sols, avant de propager des actes de violence et d'insécurité réalisés par des mineurs, poussés à s'attaquer aux forces de police par de lâches adultes repris de justice et fichés, jusque dans la profanation des lois de la République, dans la destruction d'écoles de leurs quartiers et dans l'incendie de voitures de leurs voisins, innocents, et pas du tout responsables de leurs faux problèmes !

Il est impossible de donner le moindre aval à ceux qui parlent de causes de chômage et de précarité pour expliquer cette colère et cette violence. Le désœuvrement et la pauvreté sont hors sujet en raison de l'âge des révoltés, incendiaires, casseurs de bâtiments publics, agresseurs de passagers des transports urbains, cherchant constamment l'incident en provoquant les forces de police et les sapeurs pompiers.

En effet les plus jeunes antagonistes ne sont que des enfants de 10 à 13 ans, âge plutôt dirigé vers la scolarité primaire ou une école d'apprentissage que vers un métier.

Chômage? Excuse donc impossible à prendre en considération d'autant que la France s'affiche, non seulement dans l'hexagone mais encore à travers le monde, la protagoniste de la scolarité obligatoire jusqu'à l'âge de 16 ans ainsi que la protectrice des enfants de bas âge, interdisant leur utilisation dans des taches et des métiers que les adultes rechignent, eux-mêmes, à faire. De même pour les adolescents de 15 à 16 ans, qui ont toujours fui l'école. Donc incultes et sans bagages scolaires, ils n'ont pas recherché un centre d'apprentissage pour accéder à un métier manuel mais ils se sont promu chefs de ces bandes de gamins sensibles à toute influence subversive.

Précarité ? Impossible également à prendre en compte, lorsque l'on constate les forêts de paraboles T.V. satellites sur les balcons des appartements des tours et immeubles, le nombre de voitures sur les parkings de ces cités. La multiplicité des téléphones mobiles : chaque gamin en possède au moins un ! On est bien loin de la pauvreté des enfants du tiers monde, traités comme des esclaves, fouillant les décharges d'ordures afin de pouvoir manger et survivre dans leurs propres pays. N'est-ce pas Sainte Teresa ? Les casseurs et les incendiaires sur le sol français, par rapport à eux, sont nantis ! Comment peuvent-ils, en situation de précarité, payer les achats d'une voiture, d'un poste de télévision, d'un téléphone portable et les factures qui en découlent ? D'où provient l'argent ? Pas de primes des ASEDIC, ils n'ont jamais travaillé !

Vol, racket, trafic en tous genres, prostitution et drogues sont-elles les mamelles d'une vie dans l'illégalité totale en bafouant les lois de la République française qui accueillent leurs doctrinaires clandestins, en vertu des Droits de l'Homme, (soit disant inconnus dans les pays dont ils sont originaires), mais qui ne veulent admettre les devoirs correspondants en France.

Ce soit disant mal-vivre de quelques voyous banlieusards ou citadins, illettrés ou désœuvrés, de par leur propre volonté, n'est imputable ni à la Société française chrétienne et laïque ni aux lois de notre République protectrice des Droits de l'Homme.

Pourquoi les banlieues flambent-elles donc en 2005, dans un vent de panique, tant chez les provocateurs que chez les agressés, aujourd'hui, qui ne savent pas bien comment faire pour y mettre fin ?

L'explication est pourtant simple : Cette pagaille qui pourrait prendre un virage dangereux contre des familles de travailleurs honnêtes, de toutes confessions et de toutes ethnies, parfaitement intégrés sous la nationalité française et même d'Etrangers respectueux de lois françaises vivant dans notre Nation française, avant de regagner leur pays d'origine, provient de l'extérieur de ces cités!

L'esprit de la Communauté raisonnable de 1962 a basculé vers l'essor du communautarisme illégal de 2005, par la démagogie encadrant l'immigration sauvage et clandestine qui a transposé la loi du regroupement familial au niveau de celui de rassemblement de la tribu. Il est vrai que nos énarques de gauche ou de droite, davantage attirés par une carrière politique que par celle de hauts administrateurs n'ont aucune notion de la vie du continent africain où la famille ne correspond pas au modèle européen, parents et enfants, mais au niveau des cousins et cousines. Ce que devrait comprendre pourtant le maire d'Evreux qui se lamentait à la T.V. devant les voitures incendiées dans les faubourgs de sa ville, puisque troisième personnalité de la République française, du haut de son perchoir de l'assemblée nationale :Le Magistrat Jean-Louis Debré, fils du créateur de l'ENA !

Immigration et Travail dans l'ordre républicain

Les mouvements des peuples ont toujours existé, depuis des siècles, quels que soient les continents. Ces migrations se manifestent, désormais, davantage dans les sens Sud-Nord, de l'Afrique vers L'Europe, d'Est en Ouest, de l'Asie vers l'Europe. Elles sont quasiment inexistantes sur les axes inverses.

Seul exemple contradictoire, celui de la population de l'Algérie française, constituée à partir de 1840, d'immigrants de toutes confessions en provenance, dans le sens Nord-Sud de tous les rivages méditerranéens. Des gens venus déjà à la recherche de travail pour survivre. Leur intégration totale bâtie sur le respect des uns et des autres, a ainsi réalisé une unité de communauté qui a su surmonter les affres de l'exode.

La France a bénéficié également dans le siècle précédent de flots de travailleurs étrangers originaires, il est vrai pour la majorité, de pays européens voisins. Avant la deuxième guerre mondiale, des Polonais, dans les mines de charbon et des Italiens dans les carrières de pierre, ensuite après 1945, des Espagnols dans l'agriculture et des Portugais dans les chantiers des T.P. et du bâtiment. Quelques Africains et Maghrébins, issus de cette Armée d'Afrique, qui libéra la France de la botte nazie apparurent aussi dans les tâches qui rebutaient, déjà, certains Français à ce moment-là. L'immigration est donc une nécessité par le manque de main d'œuvre locale dans tous les Pays du continent européen, mais dans une logique du travail. Une logique préconisant évidemment que tout travail mérite salaire et que tous les travailleurs immigrés réguliers bénéficient des mêmes droits que les travailleurs nationaux, particulièrement sur les avantages sociaux, mais en même temps les mêmes obligations de devoirs dans le respect des lois de l'Ordre républicain.

Par contre on n'a jamais constaté un effet migratoire vers les pays musulmans du Moyen Orient où tout accès se complique pour un Etranger dès qu'il ne pratique pas la religion et qu'il ne parle pas l'arabe. Les potentats familiaux en place, ne veulent pas de travailleurs immigrés qui leur co˛teraient trop cher. Le problème de l'emploi et du travail, s'il se présente dans leur pays, est vite résolu avec l'utilisation de femmes et d'enfants affamés n'appartenant pas à leurs ethnies, sous-payés dans un esclavage déguisé pour effectuer les tâches pénibles, indignes, des leurs, familles ou ethnies.

Un problème humain difficile à résoudre pour l'O.N.U. !

Ces familles exploitées cherchant simplement à survivre, ne rêvent alors que de l'Europe, surtout lorsque l'un d'entre eux, de retour au pays après avoir eu la chance d'y avoir travaillé, leur en fait le portrait d'un « Eldorado ». Un faux « Eldorado » que peaufine la mafia des mercantiles « Passeurs », négriers du Troisième Millénaire qui se conduisent en véritables trafiquants des bois d'ébène des siècles précédents.

L'O.N.U. s'attache également à détruire ces marchands de mirages !

Ils agitent à bout de bras les aides sociales, la Sécurité sociale, les allocations familiales complètement inconnus sur leur sol natal ! En échange de paiements de passages qui ruinent à jamais ces pauvres clandestins utopiques et illettrés, bernés d'avance.

Beaucoup de ces malheureux candidats à l'immigration sauvage et illégale, sans formation professionnelle n'atteindront jamais leur illusoire terre d'accueil et de travail, soit, ils périront sur son chemin, soit, rescapés, ils seront refoulés vers leur pays d'origine. 10% à peine réussiront à atteindre ce faux « Eldorado  » qu'est devenu l'Europe, complètement saturée, et ils entreront dans l'immigration clandestine, sans domicile fixe et sans travail qui ne pourra que les ramener à la case départ. Des tas d'associations se voulant de bon aloi (sic), méconnaissant tout de leurs us et coutumes, se sont constitués en France ainsi que dans les autres pays européens pour leur venir en aide et les protéger dès qu'on parle d'expulsion, sans leur avoir jamais offert gîte et couvert, leur avoir permis de trouver et de leur donner le go˛t au travail à la portée de leur expérience. Religion, us et coutumes du continent africain placent l'homme en être supérieur par rapport à la femme et aux enfants chargés des labeurs que sa position de chef de famille lui interdit d'accomplir. Aussi ces immigrés seront-ils davantage attirés par les combines pour vivre que par la recherche d'emploi. Leur hymne n'est pas « Le travail, c'est la santé ! » ; Ils préfèrent la suite « Ne rien faire, c'est la conserver ! ».

D'autant que ces associations dont les leaders ne sont pas des foudres de guerre dans le travail mais plutôt engagés dans de douteux choix politiques et d'utopiques philosophies consacrées, paraît-il, au bonheur de l'humanité, les conseillent et les protègent dans cette voie. Cela, malheureusement sur le dos de ceux qui travaillent par contre ! Certains de nos syndicats en constituant le parfait exemple.

A propos d'expulsion et d'action syndicale, je me rappelle qu'en 1975, Michel Poniatowski, ministre de l'Intérieur, avait décidé de faire reconduire dans leurs pays des Marocains en situation irrégulière, après avoir bénéficié d'un droit d'asile en France.

Je participais à une conférence de presse tenue par le roi du Maroc, Hassan II dans son palais à Rabat. Au sujet de la décision du gouvernement français de renvoyer dans leurs foyers, certains de ses compatriotes, Hassan II avait répondu sèchement : « Je n'en veux pas! Ils sont la lie de mon Pays ! Vous les avez accueillis lorsqu'ils se sont réfugiés chez vous après avoir violé nos lois ! M. Michel Poniatowski n'a qu'à les expédier ailleurs. Ils ne peuvent rien apporter à notre peuple si ce ne n'est l'engendrement de troubles à la suite des enseignements du communisme et des revendications cégétistes qui sèment déjà le désordre chez vous ! Ce ne sont plus des Marocains, je n'en veux plus ! ». Ce mauvais exemple cégétiste, hélas !, s'est encore démontré, trente ans plus en fin d'été 2005, peu avant l'embrasement des banlieues, avec des grèves de transports urbains ferroviaires, aériens, portuaires, jusqu'à un acte de piraterie. Quels enseignements voulez-vous que tire de tout cela un gamin illettré ou un immigré inculte, si ce n'est que dans le Pays de la défense des droits de l'Homme, il n'y a plus de devoir, plus de respect du droit d'autrui et que le droit de grève, surtout dans le Service publique supplante à jamais la liberté du travail ! En somme un passeport à ne pas travailler, à br˛ler des voitures et à détruire des établissements scolaires. Il doit sourire malicieusement depuis l'au-delà, le roi Hassan II, en constatant que la France n'avait rien compris à son avertissement de 1975 !

Et voilà comment ce communautarisme immigré qui veut construire, dans les banlieues franciliennes et les faubourgs des autres villes de province de l'hexagone, des territoires où les forces de la sécurité publique, police et pompiers n'auront pas droit d'accès, peut devenir le réservoir de « la force dormante d'Al Quaïda »

L'ombre terroriste d'Al Quaïda

Ne nous voilons pas la face, une fois de plus ! Cet embrasement subit et imprévisible de quelques gamins banlieusards et citadins de ces faubourgs parisiens et de l'Ile de France, qui s'est ensuite propagé comme un feu de forets méditerranéen sous des rafales intempestives de tramontane ou de mistral, dans les autres métropoles de l'hexagone, ainsi que dans les villes les plus proches des pays voisins européens, masquent autre chose.

Arrêtons de nous placer constamment en position de repentance dès qu'un événement touche, sur notre sol, un être humain qui n'appartient pas à notre race, notre nationalité et notre religion d'autant que l'on sait que la réciproque ne s'appliquera pas à nos intentions dans leur pays natal.

Après l'assassinat des moines de Tiberine, l'attentat mortel contre Monseigneur Claverie, la profanation du cimetière militaire marin de Mers-El-Kebir, (datant de 1940 et n'ayant rien à voir avec la guerre d'Algérie), en avril 2005, avec la destruction de tombes et de croix chrétiennes, auraient d˛ être un signe avant coureur pour nos dirigeants comme quoi c'est la Chrétienté et particulièrement française, qui était visée.

La preuve vient de nous en être donnée par une loi adoptée en conseil du gouvernement de la République algérienne, visant à limiter le « prosélytisme » et à réduire l'influence croissante des groupes évangéliques-chrétiens en Algérie. Coincidence bizarre ou voulue par le conseil des Ulemas, en ce 13 novembre 2005, à Alger.

En ce même jour à Rome on célébrait la béatification par sa S.S. le pape Benoît VI, du Révérend père Charles de Foucauld, devenu Charles de Jésus pour les tribus Touaregs et assassiné le 1er décembre 1916, par un pillard senoussi du nom de Serni ag Thora, à Tamanrasset. Cité encore de triste mémoire, encore quarante deux ans plus tard, pour les Français de toute confessions d'Algérie, au souvenir de cette affirmation faite par le général De Gaule en juin 1958 à Alger : «55 millions de Français de Dunkerque à Tanmarasset » à Alger en 1958. Peu de temps après, le chef terroriste de la casbah d'Alger, Larbi Ben Mehdi, arrêté par le colonel Bigeard, déclara au cours d'un tête-à-tête avec lui : « A la place de l'annonce de De Gaulle, je vous prédis 55 millions d'Algériens de Tanmaraset à Dunkerque ! » Regardons la vérité en face, cette prédiction n'est pas loin d'être authentifiée.

Ne commettons pas les mêmes erreurs qu'en 1954. A cette date, c'était la province française outre méditerranéenne qui était visée,(elle n'avait que 130 ans), mais cette fois c'est notre Patrie, la France, (Trois millénaires) qui est menacée: A travers sa République, sa laïcité, sa chrétienté (deuxième fille de l'Eglise, comme l'appelait Jean Paul II), par un Islamisme radical, au nom d'une « charia  » qui arme les bras des égorgeurs d'Al Quaïda.. Son leader actuel qui avait menacé deux mois auparavant la France, l'Imam jordanien Zarquaoui, chef du groupe « Au Pays des deux rivières », (la Jordanie), déjà condamné à mort par deux fois en 1996 et pourtant amnistié en 1999 par le roi Aballlah, lors de son accession sur le trône, n'a pas hésité à frapper par trois attentats kamikazes, le 9 novembre dernier, Ammam, capitale de son pays natal. Bilan 56 morts et 102 blessés.

Belle reconnaissance pour la plus que bienveillante tolérance du fils du roi Hussein. Cela me ramène à l'esprit qu'au cours d'une conférence du roi Hussein II de Jordanie, que j'avais suivi à Ammam, alors qu'il n'avait pas encore signé un traité de cessez le feu avec Isra‘l et qu'il soutenait Arafat et les combattants palestiniens, (installés dans son pays dont ils bousculaient quelque peu les lois), il avait déclaré, au nom de la lutte contre le sionisme, que « le Djihad était et restait un moyen de rallier les Arabes et les musulmans ! ». Qu'en pense-t-il du haut du Paradis d'Allah, en ce mois de novembre 2005, ce charismatique petit roi jordanien, de la lâcheté de ce terrorisme aveugle « des fous de Dieu » en son pays !

N'ensevelissons surtout pas dans les dossiers « Affaires classées  »,comme cela s'opère traditionnellement au Quai d'Orsay, dès qu'on évoque des problèmes du Moyen-Orient, l'avertissement lancé par le Jordanien Zarquaoui, leader de la branche irakienne la plus meurtrière d'Al Quaïda, contre la France et sa capitale Paris qui ont toujours figuré et figurent encore parmi ses objectifs actuels. La France gêne beaucoup dans la gestion de la religion coranique avec sa communauté musulmane française et ses relations à l'Etranger avec des pays arabes et musulmans qui combattent la folie de l'Islamisation raciale et extrémiste.

Ayman Al Zawari, leader spirituel des talibans et de Ben Laden, créateur d'Al Quaïda, (dont nul ne sait d'ailleurs, en raison du grand mutisme qui l'entoure, s'il est toujours en vie), poursuit son œuvre de détournement du Coran vers l'Islamisation mondiale. terroriste Sur le sol français, sa première action psychologique islamiste date de deux années, l'objectif était d'imposer le port obligatoire du voile par les jeunes musulmanes françaises et celles étrangères résidant en France, dans la vie sociale et démocratique de notre République, alors que les pays musulmans du Maghreb et la Turquie,(70 millions de pratiquants), ne l'ont jamais exigé.

La laïcité française protectrice de l'égalité des droits de l'homme et de la femme ne convient pas du tout à « la Charia » qui accable la femme inférieure à l'homme.

En effet les jeunes musulmanes, de nationalité française ou étrangère, des banlieues de l'hexagone, (lire « «Ni pute ni soumise »), veulent aller à l'école, au lycée, poursuivre des études en Fac, pour lesquelles elles se montrent d'ailleurs plus douées et plus appliquées que les jeunes garçons musulmans en vue d'obtenir des diplômes et métiers. Bizarre ? Pour elles ! On ne parle pas de ségrégation lorsqu'elles cherchent du travail ? Situation inadmissible pour les héritiers du « vieux fou de la Montagne » de Marco Polo: Impossible de voir une femme devenir l'égale de l'homme !

Le résultat escompté par les leaders islamistes fut déboussolé, malgré quelques manifestations contre la République et ses lois à cause, d'un léger climat hésitant de nos gouvernants. Cet essai islamiste fut déstabilisé dans sa genèse et étouffé dans l'œuf, en concédant toutefois l'interdiction du port ostentatoire des signes des autres religions.

Ce n'était là qu'une action psychologique d'Al Zawari pour tester la pression islamiste sur les enseignements de la religion musulmane dans les mosquées de France.

Cette fois on est passé à un test de guerre subversive du chef terroriste Zarquaoui contre lequel les responsables des Emirats viennent de lancer l'anathème, depuis Ammam.

Ce Jordanien qui s'intitule désormais le chevalier de la « fatwa »  lancée et développée en Afghanistan par Ben Laden contre l'Occident et la Chrétienté depuis le 11 septembre 2001, veut porter le plus rapidement ses attaques terroristes contre la communauté des Pays d'Europe. Il lui faut donc recenser la puissance de sa « force dormante » et l'embrasement des faubourgs des villes françaises qui s'est propagé, une semaine plus tard dans des villes européennes n'y est sans doute pas étranger.

En effet il faut regarder au-delà de l'hystérie de ces gamins et adolescents, âgés de 10 à 17 ans,. Il y a plus grave comme l'ont confirmé les des interpellations, d'adultes déjà fichés, en situation irrégulière et sans papiers, donc produits de l'émigration clandestine et sauvage, (plus de 500), qui ont encadré et manipulé ces manifestations d'un faux mal de vivre vers le projet de Zarquaoui ! Ce dossier ne doit pas stagner !

Rétablir les valeurs de la France et de sa République

Le gouvernement doit tenir compte du comportement des honnêtes immigrés, ceux ayant adopté la nationalité française ainsi que ceux qui, tout en gardant leur nationalité d'origine et leur pratique religieuse, eux, travaillent et se sont parfaitement intégrés, respectueux des lois de la République française. Tous condamnent ces violences impensables et cette folie vengeresse contre la France, « Pays de tolérance et d'accueil qui ne mérite pas de tels débordements incompréhensibles! », selon leur propre propos.

Voilà les exemples à montrer et à donner à cette jeunesse déboussolée ! Elle doit retrouver le respect des « Chibani », des parents, des sages conseillers religieux, le go˛t du travail et l'idéologie patriotique.

Ce sont là les grandes valeurs de la France et de sa République qu'il faut rétablir, logiquement, comme l'a fait le Premier ministre Dominique de Villepin et fermement, comme l'a mis en application le ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozi qui a reçu l'approbation de près de 70% des français de toutes ethnies et confessions.

Mais au fait rappelez-vous, en France en 1940, lorsque la botte nazie, raciste hitlérienne écrasait la devise républicaine « Liberté ! Egalité ! Fraternité ! », une formule pour le redressement de la Patrie avait été trouvée par un vieux soldat de 1914-1918 :

« Travail ! Famille ! Patrie! »

Et si cela était la « Potion magique » en cette année 2006 !

Yves Henry

Mis en page le 08/01/2006 par RP