Contribution
à l'étude du pourquoi et du comment de l'assassinat de la France
Sud Méditerranéenne (Evian 18-19 mars 1962)
COMMENT
SATAN CONDUISIT LE BAL EN ALGERIE FRANCAISE, GRACE A LA PERVERSION
DU PROGRESSISME CATHOLIQUE
Je
m'appuie sur le témoignage précieux donné par un ami et un ancien
de notre combat :
le
Docteur Gilbert LOPEZ
D'APRES
LE LIVRE : « L'ISLAMISME DANS LA GUERRE D'ALGERIE »
Dans le cadre de l'intervention
du christianisme satanique dans la guerre d'Algérie, j'ai eu l'occasion
d'évoquer, pour votre profit l'affaire ou plutôt la forfaiture
du père Jean Fisset.
J'évoquais un double
témoignage qui m'a été rapporté. Celui du père Marsil et celui
du père Balsamo, décédés tous les deux.
J'ai personnellement
bien connu le père Balsamo qui m'a toujours encouragé dans mon
effort d'informer. Qui a lu mes livres, qui les a commentés, et
qui m'a fait l'honneur d'assister à mes conférences niçoises.
Balsamo était intimement
lié à mon grand camarade Gilbert LOPEZ qui était aussi un ami
personnel du père Marsil.
Gilbert personnalise
un témoin d'une fiabilité inattaquable. Je réponds de lui
sur ma vie et surtout sur mon âme. Il a tenu à me transmettre
ses témoignages manuscrits concernant quelques épisodes de la
trahison dont nous fûmes victimes en Algérie française.
J'estime de mon devoir
et surtout d'une nécessité absolue, de vous les faire connaître
en les incorporant à cette étude n° 20.
Permettez-moi de
vous faire part d'une observation préalable.
Lorsque je relis la
lettre du père Jean Fisset, adressée à la Revue Algérianiste,
je m'interroge de la façon suivante : en quoi l'accusation
de complicité avec le FLN peut être considérée aujourd'hui, officiellement,
comme infâmante pour celui qui se vante d'avoir été un complice
du FLN ?
Comme je l'avais souligné
dans ma respectueuse réplique du 10 avril 2009, le père
Fisset semble ne pas accepter, ou plutôt semble ne plus accepter,
l'accusation de complicité avec le FLN.
Cela voudrait dire
qu'aujourd'hui une fraction du monde chrétien, complice
du FLN hier, considèrerait cette même complicité d'hier
comme une attitude infâmante aujourd'hui.
Si c'est le cas, je
lui conseille d'exprimer sa repentance et de solliciter le pardon
du Seigneur pour avoir agi en complicité opérationnelle avec
les ennemis de la Croix en Algérie française et pour avoir
été complice d'assassinats de Français en Algérie.
Si ce n'est pas le
cas, il doit nous donner acte qu'il a effectivement combattu contre
la France et contre la Croix. Attitude qui se situe aujourd'hui
au sommet de la hiérarchie des comportements conformes à la
bonne morale politique moderne qui ne supporte pas que les
défenseurs de l'Algérie française d'hier s'expriment
aujourd'hui encore avec foi dans leur combat passé. Morale
publique qui ne supporte pas, par exemple, que l'on affirme qu'entre
1530 et 1780, un million d'européens furent réduits à l'esclavage
par les musulmans d'Afrique du Nord, d'après le livre de Robert
Davis, professeur d'histoire à l'université d'Ohio, aux USA. « La
vérité est interdite de nos jours ».
Oui nous avons combattu,
du mieux possible, abandonnés de tous, contre ceux qui
en vertu de la loi du 18 octobre 1999 se sont inscrits officiellement,
dans le camp de l'anti-France. Lors de cette guerre, officielle
aujourd'hui, qui fut déclenchée contre notre Patrie.
Je laisse la parole,
ou plutôt la plume, à Gilbert qui exprime la souffrance chrétienne
en Algérie française. Souffrance qui l'accable encore aujourd'hui,
comme elle m'accable encore moi-même.
Ces messages émanent
d'un homme sincère et j'ai complété ses textes par de brefs commentaires
que j'estime opportun de faire.
Toutefois, avant de
vous faire connaître ces textes, il me faut vous rappeler quelle
fut, dans son expression militaire, la trahison catholique progressiste
pendant la guerre d'Algérie.
La révolution algérienne,
dès son déclenchement, bénéficia en effet d'un renfort inattendu.
De la part d'un monde chrétien dévoyé représenté à Alger par de
célèbres personnalités. Comme l'archevêque Duval, le curé Scotto,
le député-maire d'Alger Jacques Chevallier avec quelques uns de
ses collaborateurs les plus proches comme André Gallice, des universitaires
de très haut niveau tel que le professeur de lettres de la faculté
d'Alger, Mandouze. Et quelques autres.
Ils vont s'inclure
dans cette révolution et, sans aucune répugnance, ils vont participer
à son déroulement opérationnel. Très souvent, leur engagement
connaîtra avant tout une expression pragmatique. Des actes, sous
la forme d'assassinats collectifs et de terrorisme aveugle. En
réalité, ils vont la faire, eux, la révolution.
Le député-maire d'Alger
mettra sur pied une véritable cellule révolutionnaire algérienne,
au sein de son conseil municipal. Et de son personnel administratif.
Cette cellule sera
constituée en particulier par Lahouel, Kiouane et Lebjaoui, trois
de ses collaborateurs à la Mairie.
A partir du bureau
de Lebjaoui, sera tout spécialement structurée une officine de
renseignements militaires pour le bénéfice des terroristes de
la zone autonome d'Alger, ZAA. Nous précisons bien : cette
officine fut structurée dans les locaux mêmes de la mairie. Y
seront préparées de fausses cartes d'identité, techniquement parfaites,
pour faciliter la tache des tueurs de la ZAA. Des agents de liaison
comme Rabah Adjaoui, recrutés au sein même du personnel de la
mairie, se chargeront de transmettre ces précieux documents aux
exécuteurs de la Casbah.
Le curé Scotto jouera
un rôle déterminant dans le déroulement de cette révolution anti-française,
en se soumettant servilement aux ordres de Duval, l'archevêque
d'Alger.
Lorsque, bien avant
la guerre d'Algérie, nous étions confrontés à ces prêtres et pratiquants
de la nouvelle vague catholique, leurs motivations nous apparaissaient
très claires : « l'Eglise s'est toujours compromise
avec les forces de la réaction », soutenaient-ils « il
est temps qu'elle s'inscrive dans le camp de la révolution prolétarienne ».
En réalité, les pratiquants
de cette nouvelle foi jouaient la révolution soviétique gagnante.
Ils préparaient un pacte avec ceux qu'ils considéraient comme
les nouveaux maîtres du monde, à bref délai. C'était, ou bien
des soviets déguisés en croyants, chargés de gangréner le monde
chrétien et catholique en particulier ou bien des vaincus, des
soumis qui déjà, organisaient, en Algérie, une nouvelle « dhimma ».
C'est-à-dire une collectivité subordonnée au bon vouloir d'un
nouveau vainqueur.
En effet, au moment
de la guerre d'Algérie, contre toute logique apparente, ils n'ont
pas hésité à revêtir leur adhésion opérationnelle à la révolution
mondiale d'un habillage nouveau. Habillage, qui très rapidement,
est devenu dominant.
Je veux souligner
que leur mixage christianisme-communisme va s'enrichir
désormais du fondamentalisme arabo-islamiste. C'est cette
dernière identité qui va occuper le terrain. Elle va devenir dominante.
Il s'est passé en Algérie ce qui s'est passé en Numidie et surtout
en Espagne au VIIIème siècle.
L'islam, à cette époque,
était tout banalement devenu « à la mode ».
Parce que certains
se sont investis de la mission, au VIIIème siècle, de le mettre
à la mode dans le but de vaincre le christianisme romain. Il en
fut de même au moment de la guerre d'Algérie. Il en est de même
de nos jours, un petit peu partout dans le monde.
Ces progressistes
chrétiens conduits par Duval, Scotto et d'autres prélats, vont
afficher sans arrêt durant cette guerre qui s'est déroulée contre
la France, une arabophilie exclusive. Nous disons bien exclusive.
Car, évidemment, l'arabophilie n'est pas un défaut, a fortiori
n'est pas un crime. Loin de là.
Notre imprégnation
constante par l'orientalisme aurait dû faire de nous, les Français
d'Algérie, un peuple tout particulièrement qualifié pour développer
un pont culturel, sentimental et intellectuel entre d'une part
le monde arabe et d'autre part le monde occidental. Un pont culturel
édifié dans le but de promouvoir, en France, une sécularisation
de l'Islam.
L'arabophilie exclusive
de Duval c'est tout autre chose. Rien n'est bon pour lui de ce
qui n'est pas arabe. Pour lui si les Arabes combattent quelqu'un,
cela signifie que ce quelqu'un ne vaut rien.
Il refusera, officiellement,
de célébrer un office à la mémoire de soldats français, prisonniers
du FLN, assassinés par leurs geôliers. «Pour ne par heurter
les Arabes », osera-t-il préciser de la manière la plus
nette possible.
Nous n'avions pas
le droit de nous défendre selon les convictions de ces renégats.
Notre devoir, pour eux, était soit de fuir, soit de nous laisser
tuer, soit de ramper. Pour moi, je l'affirme aujourd'hui encore,
tous ces hommes et toutes ces femmes s'identifiaient au type de
« l'anti-croisé parfait ».
J'aurais dû, dans
le cas de ces ennemis déclarés et surtout très efficaces, refuser
le respect que j'ai toujours manifesté à l'égard des femmes et
des hommes de Dieu, de quelque religion qu'ils fussent. Il était
finalement de mon devoir de les abattre ou de les faire abattre.
J'ai pris cette responsabilité
contre d'autres qui ne s'identifiaient pas, comme eux, à
la quintessence de l'ennemi qui faisait la guerre contre la France
et qui avait pour vocation de nous faire massacrer. Ce n'était
plus des prêtres à ce moment-là. Puisqu'ils applaudissaient au
sang versé, pour la seule raison qu'il s'agissait de sang français.
Les progressistes
chrétiens ont assumé des tâches déterminantes. Ils se chargèrent
des transports d'argent, d'armes, de munitions, de bombes.
Ils organisèrent des
boites aux lettres. Ils ont fait du renseignement pour le compte
du FLN, repérant les objectifs à détruire, désignant les hommes
à abattre.
Le docteur Pierre
Chaulet, ainsi que sa femme Claudine, disciples du professeur
Mandouze et de l'abbé Scotto, entreposèrent une partie des armes
volées par le communiste Maillot, l'aspirant Maillot, dans la
villa Pouillon. Celle-ci se situait au Clos Salembier, au Chemin
des Crêtes. Sur les hauteurs, à l'est d'Alger.
Claudine Chaulet,
en personne, utilisa une voiture américaine pour transporter une
partie de cet armement en grande Kabylie, dans le secteur de Palestro.
C'est elle qui porte
ainsi la première responsabilité directe dans le massacre et la
mutilation de 18 soldats français tombés lors de l'embuscade du
17 mai 1956.
Ce que je voudrais
souligner avec force, par le rappel de cette tragédie, c'est la
signification hautement symbolique de ce comportement. Celui-ci
permet de comptabiliser avec précision la désinvolture criminelle
et surtout l'attitude terroriste du député-maire d'Alger, Jacques
Chevallier.
Je m'explique.
La villa Pouillon
faisait partie d'un ensemble immobilier à vocation sociale. Ces
constructions dépendaient administrativement de la mairie d'Alger.
Il est facile de comprendre, même si elle semble compliquée, la
nature tragique et surtout hautement criminelle de l'imbrication
que voici :
le maire d'Alger,
anti-communiste, homme des Américains, contrôle administrativement
une base militaire, la villa Pouillon en l'occurrence. Il la met
à la disposition des catholiques progressistes Pierre et Claudine
Chaulet. Ce couple met en pratique sur le terrain les enseignements
de ses maîtres spirituels : Duval l'archevêque et Scotto
le curé. Ils cachent dans cette villa, utilisée comme base d'opérations,
des armes, volées et livrées par des communistes, membres actifs
du Parti Communiste Algérien, agissant donc en accord avec le
Parti Communiste Français, lui-même soutenu par les Soviets. Ils
transportent ces armes en Kabylie, pour les livrer à des terroristes
islamo-berbères qui vont les utiliser pour le massacre et la mutilation
de 18 soldats français, tous chrétiens.
C'était cela la guerre
d'Algérie. Un drame pourri, par la trahison de ceux qui étaient
manipulés par les stratèges universels du délestage économique
du débouché algérien.
Guerre d'Algérie qui
se révélait comme une phase opérationnelle, un relais tactique
incontournable pour le succès plus lointain de leur entreprise :
le pourrissement d'abord, puis la dilution territoriale et surtout
géopolitico-spirituelle de l'Occident chrétien.
Je vous propose de
prêter votre attention à 8 lettres transmises par notre frère
d'armes, Gilbert LOPEZ. Il a connu intimement, je le redis, les
pères Balsamo et Marsil. Il a rencontré le père Fisset à Alger,
bien après notre départ d'Algérie. Il a reçu le témoignage personnel
du père Marsil qui, contrairement à ce qu'affirme le père Jean
Fisset, se rendait occasionnellement à Alger au Boulevard Saint-Saëns,
à l'Externat de Notre Dame d'Afrique, où il était hébergé temporairement
par le père Fisset. Ce père-blanc, le père Marsil, était un homme
sincère et il serait scandaleux de mettre en doute le témoignage
qu'il a rapporté et formulé en clair, aussi bien à Gilbert Lopez
qu'au père Balsamo.
Ce dernier a confirmé,
devant moi, le témoignage du père Marsil. Lui aussi, a rencontré
le père Fisset à Alger, en compagnie de Gilbert Lopez, lors d'un
voyage effectué là-bas, bien après notre départ.
LETTRE N° 1
du 9 avril 2009
Cette anecdote met
en évidence le racisme anti-pieds-noirs qui a été manifesté à
maintes reprises par une fraction non négligeable du Clergé métropolitain
contre des prêtres pieds-noirs.
LETTRE N° 2
du 10 avril 2009
Comment un Harki ainsi
qu'une jeune fille musulmane qui aspirait à devenir chrétienne,
ont contribué à sauver la vie à 2 soldats
de l'OAS à l'est d'Alger. Dans le quartier du Ruisseau
qui faisait partie lui-même, du Secteur-Centre d'Alger.
Ce quartier regroupait
le « Champ de manœuvres », « Belcourt », le
« Hamma » et le « Ruisseau ».
C'était après un tir
de mortier effectué par l'OAS, sur une concentration FLN.
C'est un texte qui
évoque un épisode vécu par Gilbert lui-même
qui tenait son rôle dans le fonctionnement du Secteur Centre.

LETTRE N° 3 du
11 avril 2009
Cette lettre évoque
le racisme anti-Pieds-Noirs exprimé par un prêtre isérois. L'ignorance
n'est pas une excuse pour les crimes. Ce crime c'est celui qui
fut accompli par certains prêtres métropolitains qui n'hésitèrent
pas à se servir de leur autorité spirituelle pour induire des
attitudes de rejet de la part d'un peuple métropolitain qui dans
son ensemble, ignorait tout et ignore encore tout du drame de
l'Algérie française.
Un peuple que l'on
s'apprête à soumettre à plus ou moins long terme aux exigences
modernes des Epitres Jihadiens
Un peuple qui ignore
la hauteur spirituelle du combat livré par l'OAS de France,
d'Algérie et d'ailleurs.

LETTRE N° 4 du
11 avril 2009
Les serviteurs de
la Vierge en Algérie, ont été l'objet de sanctions de la part
de la hiérarchie métropolitaine.
Le père Marsil
fut traité d'une façon inique par ses confrères
métropolitains, quelque part en France. Je me refuse, pour
la mémoire du père Marsil, d'écrire « ses
confrères en Jésus-Christ ». Car ils
se sont comportés comme des ennemis de la foi et comme
des complices objectifs des commandos d'Al Qu'Aïda.


LETTRE N° 5 du
12 avril 2009
Parfois des dignitaires
du FLN ont rendu hommage au père Marsil, donc implicitement à
l'œuvre chrétienne de la France. Marsil fut un homme sincère.
Il nous a transmis une information à propos du père Jean Fisset
et je n'admets pas que sa parole soit mise en doute quand il prend
la responsabilité de raconter la réalité d'une trahison, telle
qu'il l'a observée à l'Externat de Notre Dame d'Afrique au Boulevard
Saint-Saëns à Alger.
Trahison que j'ai
rapportée dans mon livre « L'Islamisme dans la guerre d'Algérie ».
Une trahison, je le
souligne encore, qui s'est exercée au bénéfice
de tueurs ennemis.
Le père Marsil,
comme beaucoup de pères-blancs, fut parfois naïf.
Il est intervenu dans l'organisation des «BP » d'éclaireurs musulmans. On
aurait dû l'avertir du rôle qu'avaient joué
ces « BP » dans les massacres du 8 mai 1945
déclenchés à Sétif et à Guelma
contre un peuple français désarmé.

LETTRE N° 6 du
13 avril 2009
Des religieuses félouzes
d'Algérie … Elles ont été complices actives d'assassinats de Français
d'Algérie. A Rivet, à Birmanbreïs, à Notre Dame d'Afrique… et
ailleurs.

LETTRE N° 7 du
14 avril 2009
C'est souvent une
église dépravée, une église renégate de la France qui aujourd'hui
donne des gages en Algérie aux ennemis du christianisme. C'est
déjà une capitulation.
LETTRE N° 8 du
15 avril 2009
Le peuple chrétien
de la paroisse de Saint Joseph de Bab El Oued a réagi d'instinct
contre les lettres, dites pastorales de Duval. Lettres que je
qualifie de sataniques.
Ce peuple a réagi
en chantant Ave Maria. C'était un peuple qui refusait d'écouter
les messages transmis par un suppôt de Satan. Un peuple qui recherchait
le secours de Marie, Reine de France et Patronne de l'Afrique.

CONCLUSION
Ces témoignages sont
très utiles à connaître. Pour comprendre dans quelle ambiance
spirituelle pourrie notre combat s'est déroulé en Algérie française.
Imaginez qu'en lieu
et place de Duval, il y ait eu à Alger un archevêque qui aurait
tenu les propos suivants, au début du mois de novembre 1954 :
« La France
est en train de vivre en Algérie un drame dont les conséquences
peuvent être tragiques pour l'avenir de cette terre, pour l'avenir
de la France et pour l'avenir de toute la chrétienté. Je demande
aux fidèles de ce diocèse, que je dirige par la volonté du Seigneur
et pour Son Service, d'observer une détermination sans faille,
une détermination empreinte de courage et de charité.
Le courage, parce
que le drapeau nous appelle à son secours.
La charité parce
que notre message chrétien est avant tout un message d'amour.
Tournons-nous vers
ceux qui ne partagent pas notre foi. Démontrons-leur qu'en France
fonctionnent des institutions qui permettent aux différentes manifestations
de la foi en Dieu, de s'exprimer librement.
Disons-leur que
nous prenons acte de ce qui est à corriger, actuellement, sur
cette terre de l'Algérie française.
Le temps de
l'Algérie-Colonie est passé. Vient de naître le temps
de l'Algérie-Province de France, au sein de laquelle
toutes les femmes et tous les hommes vont bénéficier de droits
égaux, dans la mesure où tous, sans exception, accepteront
nos lois. Nos lois qui régissent la vie politique, le droit pénal
et le droit civil.
Le code de la citoyenneté
définit une base à l'expression publique et officielle de notre
foi. Celle-ci n'est plus en contradiction avec le code pénal ni
avec le code civil auxquels nous sommes soumis par la volonté
du peuple.
L'amour entre les
hommes doit triompher en Algérie.
Comme Jeanne d'Arc
l'a fait pour la France, l'Eglise de France et d'Algérie brandit
à son tour l'Etendard de la Délivrance contre ceux
qui, à partir de l'Algérie, veulent nous soumettre.
Que Marie, la Sainte
Vierge, Reine de France et Patronne de l'Afrique nous aide pour
faire de cette terre une province française que le monde entier
regardera un jour avec admiration, respect et envie ».
Imaginez un évêque
comme ça en 1954 !
Mais non. Les suppôts
de Satan étaient en embuscade pour assassiner la France Sud-Méditerranéenne.
Merci à Gilbert pour
son témoignage.
Merci à vous tous
pour avoir accepté d'en prendre connaissance.
Jean-Claude PEREZ
Nice, le 18 septembre
2009