EXPOSE INTRODUCTIF
REDIGE DANS LE BUT DE RAPPELER
LES ORIGINES NEGLIGEES
DE L'AGRESSION DONT FUT VICTIME LA FRANCE,
DURANT LA GUERRE D'ALGERIE....
DU 16 AVRIL 1945 AU 5 JUILLET 1962 INCLUS
C'EST L'HISTOIRE
BIEN COMPRISE QUI NOUS REHABILITERA,
ET NON PAS LES PLEURNICHERIES
ET LES PRISES
DE POSITION TROP PIEUSES
Texte
reconstitutif d'une conférence prononcée à Nice, au grand
séminaire le vendredi 4 juin 2010, sous l'égide du
RASSEMBLEMENT NATIONAL DES FRAN‚AIS D'ALGERIE
INTRODUCTION GENERALE
A L'EXPOSE INTRODUCTIF
« Mesdames
et Messieurs,
Nous
sommes en 2010. Demain aux Arènes de Cimiez, ici à Nice, sera
célébré « Un monde méditerranéen, à la fois idéal,
convivial et presque bucolique ».
Nous
sommes là, devant vous, pour féliciter les autorités et personnalités
qui ont pris l'initiative de cette manifestation.
Pour
nous, elle est, en effet, l'occasion de poser une question :
« La
thèse géopolitique Algérie française, fut-elle
une utopie ?
ou, tout au
contraire fut-elle
une opération
de sauvegarde de la France et de l'Occident ?
Nous
allons répondre à cette question. Tout au moins nous allons
essayer.
Nous
ne voulons pas laisser passer, en conséquence, l'occasion
d'exprimer notre gratitude aux organisateurs des journées
du 5 et 6 juin, car ils ont stimulé, en quelque sorte, notre
réflexion et notre vigilance, pour exposer devant vous, ou
plutôt pour confirmer aujourd'hui, des convictions et des
vérités sur lesquelles il convient de ne jamais faire l'impasse.
Car,
« Algérie française » évoque un passé. Un passé
qu'il ne faut pas traiter avec une désinvolture qui, en réalité,
est générée par l'ignorance. C'est une thèse géopolitique
qui nous permet de
comprendre le présent
et qui nous
permettra de contrôler l'avenir
2010
Une
bien curieuse année.
Une
année qui pourrait nous apparaître un peu pâlotte.
Pâlotte ?
Pourquoi ?
Parce que, si nous nous penchons
avec sérieux sur cette année 2010, nous nous rendons
compte que c'est une année bien insignifiante comparée à celle
qui s'annonce bientôt :
L'ANNEE 2012
L'année
2012... c'est quoi cette année là ?
Ce
sera l'année du 50ème anniversaire.
L'anniversaire
de quoi ?
Avant de répondre à
cette question, il est absolument nécessaire de ne
pas oublier, en tout premier lieu, une loi française,
la loi du 18 octobre 1999,
Chirac
était alors Président de la République. Jospin était alors
Premier Ministre d'un gouvernement de cohabitation.
Une
loi qui confère son identité historique définitive « aux
évènements d'Algérie »,
en vertu de cette loi, c'est-à-dire par la volonté
du peuple souverain qui, en cette occurrence, s'est exprimé
par l'intermédiaire de ses élus,
CE QUE NOUS AVONS VECU EN ALGERIE C'ETAIT UNE GUERRE
Une
guerre qui opposait la FRANCE A UN ENNEMI DE LA FRANCE.
En
vertu de cette loi, on peut donc affirmer que l'année 2012
s'identifiera à l'année du 50ème anniversaire
de la fin d'une guerre.
Plus historiquement et surtout
plus objectivement, à l'année du 50ème
anniversaire de la défaite de la France, considérée
comme BELLIGERANT HISTORIQUE de cette guerre, devant
son ennemi historique : le FLN. Et, à travers
celui-ci, une défaite devant l'arabo-islamisme fondamentaliste
international.
2012, 50ème anniversaire...
oui...mais, plus concrètement et en synthèse
plus élargie, anniversaire de quoi ?
-
Ce sera l'anniversaire de la mort partielle de la nation
française.
-
Ce sera le 50ème anniversaire de la mort de
la France Sud-Méditerranéenne.
-
Ce sera aussi le 50ème anniversaire de la défaite
de la Croix en Algérie.
-
Ce sera le 50ème anniversaire d'un génocide
raté : le génocide d'une collectivité française,
multiconfessionnelle, accrochée charnellement à la patrie
française. Le 50ème anniversaire d'un génocide,
éventuellement et sereinement accepté par une majorité électorale
du peuple français désinformé. D'un génocide heureusement
raté du peuple pied-noir.
- Comment ne pas rappeler,
par dessus tout, que 2012 sera l'anniversaire :
- de la fusillade et du massacre du 26 mars 1962 à Alger.
Massacre de Français, Pieds-noirs, désarmés qui chantaient
un hymne à la patrie.
- de l'enlèvement et de la tuerie, après d'horribles
souffrances, de milliers de disparus dont on ne veut pas aujourd'hui
encore, évoquer la réalité.
- du génocide de dizaines de milliers de Harkis, après,
le plus souvent, de scandaleuses tortures. Harkis, des soldats
de la France, nos concitoyens, je veux dire nos concitoyens
d'honneur.
- du génocide partiel du peuple français d'Oran, le 5
juillet.
Nous
n'oublierons jamais. Nous réclamons justice.
Cependant,
Mesdames et Messieurs, nous qui avons été dans l'action, nous
qui avons pris les armes pour défendre la France en Algérie,
depuis 1955 en ce qui me concerne, nous ne sommes pas là,
devant vous, aujourd'hui, pour nous laisser submerger par
la douleur ni par la haine.
Car, à y regarder de
plus près, peut-on vraiment dire de cette année
2010 qu'elle est pâlotte ? Cette année,
2010, n'évoque-t-elle pas en elle-même, un rappel
d'évènements très graves ?
D'évènements
qui ont bouleversé, en dernière analyse sérieuse, la structure
et l'identité du monde moderne ?
Alors, pâlotte cette année 2010 ?
Certes non !
Car
2010, ce n'est ni plus ni moins, que le 65ème anniversaire
de quatre évènements au moins, qui ont bouleversé
le destin de l'Afrique,
le destin de la France,
le destin de l'Occident,
envisagé à travers le destin de la Croix à
l'échelon universel.
I... premier anniversaire
dont l'année 2010
est le support
En
premier lieu, c'est le 65ème anniversaire de la
réunion à San Francisco de l'assemblée générale constitutive
des Nations-Unies (avril 1945).
Dans
les statuts de la future O.N.U., il est prescrit que l'état
colonial doit être supprimé, en vertu du dogme inaliénable
des Droits de l'Homme. Mais cette même assemblée générale constitutive propose
de laisser à l'initiative
des métropoles
colonisatrices d'une part,
et des peuples colonisés
d'autre part,
le soin de chercher et de trouver
ensemble, la voie de sortie du statut de colonisés
pour les uns, et du statut de colonisateurs pour les autres.
En
aucun cas un appel à la lutte sanguinaire n'est lancé,
durant ce mois d'avril 1945, à San Francisco. La sortie
du statut dit de colonisation
est une opération qui doit être conduite dans le respect de
tous les peuples concernés : les colonisés comme les
colonisateurs.
A
titre de rappel et pour préciser les idées, il convient de
souligner que cette conférence de San Francisco se déroula
trois semaines avant la fin de la guerre de 1939-1945.
II... Deuxième anniversaire
dont l'année 2010
est le support
Un
autre anniversaire, le 65ème en l'occurrence, est
proposé par cette année 2010.
Un
événement du 16 avril 1945.
16
avril 1945 ?
Que
représente cette date, le 16 avril 1945 ?
Quel
est cet événement ?
C'est
la date au cours de laquelle fut célébré en Algérie le 5ème
anniversaire de la mort, dans un camp de concentration français,
d'un leader révolutionnaire, arabo-islamiste algérien. D'un
leader constantinois.
Il
s'agit d'Abdelhamid Ben Baddis.
Né en 1889 pas loin de Constantine, il fera de brillantes
études. Il deviendra l'un des Berbères d'Algérie qui vont s'intégrer totalement à la mouvance arabo-islamiste
universelle.
Celle-ci s'est réactivée opérationnellement, dans
le monde, depuis que le principe de la naissance
prochaine d'un état juif, la future république d'Israël, a
été accepté par l'Angleterre, sous l'égide de lord Balfour...
quelques années plus tôt.
Un
leader islamiste palestinien, Asmine El Husseïni, convoque
une conférence panislamiste pour structurer, politiquement
et militairement, ainsi que dogmatiquement, le combat contre
la naissance de la future république d'Israël. Il appelle
à lui tous les leaders islamistes du monde entier, pour participer
au congrès islamiste de Jérusalem, en 1931.
Or, c'est justement cette année-là
en 1931, que, sous l'égide de la IIIème République française,
un leader berbère de l'indépendance algérienne, Omar Smaïl,
un religieux profond, arabo-islamiste confirmé, donne naissance
à une mouvance fondamentaliste, spécifiquement algérienne.
Il fonde une nouvelle association, en observance de la loi
française de 1901 sur les associations, la célèbre loi de
Waldeck-Rousseau.
Il
s'agit de l'association des Oulémas
dont les statuts déposés à la Préfecture d'Alger, sont acceptés
par la IIIème République, le 5 mai 1931.
Le
7 mai, Abdelhamid Ben Baddis est élu président de cette association.
Le
vice-président est un autre Berbère du Constantinois, El Bachir
El Ibrahimi, ou Ibrahim Bachir, né lui aussi en 1889 mais
à Tocqueville, Ras-el-Oued aujourd'hui, dans les Hauts-Plateaux
sétifiens. Grand homme de lettres, il va consacrer toute sa
vie à l'association des Oulémas dont il deviendra président
après la mort de Ben Baddis.
Celui-ci,
Abdelhamid Ben Baddis, dès le début de la deuxième guerre
mondiale, en 1939, manifeste sa volonté d'apporter son
concours à Adolphe Hitler, contre la France.
En
conséquence et tout logiquement, il est arrêté. Il est astreint
à résidence dans ce que l'on appelait alors, un camp de concentration.
La
fatalité veut que ce personnage emblématique de l'anti-France
y meure de maladie le 16 avril 1940.
En
Algérie, au sein des milieux fondamentalistes anti-français,
on n'a pas oublié que Ben Baddis, en 1931, avait scandé l'hymne
à la guerre contre la France, lorsqu'il a proclamé :
ma religion c'est l'Islam,
ma langue c'est l'arabe,
ma patrie c'est l'Algérie.
Par
cet hymne à la guerre, Ben Baddis a prétendu engager autoritairement
le monde berbère d'Afrique du Nord, dans la mouvance révolutionnaire
arabo-islamiste universelle.
Dans
le souci d'assurer la meilleure homogénéité opérationnelle
possible à cette mouvance, il confère à la langue arabe littérale
l'immense pouvoir fédérateur
dont elle jouit depuis des siècles.
Depuis le 3ème calife, au VIIème siècle.
Depuis
que cette langue est devenue officiellement la langue du qoran.
Langue que le Prophète ne connaissait pas.
Le
16 avril 1945 donc, alors que la 2ème guerre mondiale
n'est pas encore terminée, une
cérémonie commémorative
est organisée tout près de Constantine, par des propagandistes
de l'anti-France, pour le 5ème anniversaire de
la mort d'Abdelhamid Ben Baddis.
« Assassiné
par les Français », hurle-t-on
ce jour-là.
Je
ne suis pas en mesure de préciser le lieu exact où s'est déroulée
cette cérémonie commémorative. Mais je suis sûr que ce site,
très près de Constantine, a été précisé dans un numéro « d'Historia
Magazine ». Peut-être en 1982.
Lors
de cette manifestation, tout particulièrement organisée, structurée
et conduite par des scouts musulmans, sera exploitée à outrance
cette arme révolutionnaire qu'illustre symboliquement la
mort de Ben Baddis, le croyant parmi les croyants.
« Lequel » déclare-t-on avec une insistance répétitive et psalmodiée,
« fut assassiné par la France en 1940, dans un camp
de concentration ».
La
haine de la France va être portée à son paroxysme. Elle va
être psalmodiée, j'insiste sur ce terme, c'est-à-dire interprétée
en cadence, au nom
de Dieu, par des milliers de fanatiques.
Pour
la première fois, on entendra ce nouveau cri de guerre très
significatif, surtout symbolique, renforcé par les youyous
des femmes arabes :
« Qatlan nsara ! »
« Tuez les chrétiens ! »
Dans le mot nsara, on retrouve
le mot nazaréen. Donc : « Tuez
tous les fidèles de Jésus de Nazareth »
Le
16 avril 1945 connaîtra une conséquence historique dont il
est toujours important de préciser l'identité réelle, compte
tenu de la désinformation obsessionnelle dont elle est l'objet
en permanence :
le
8 mai 1945. C'est-à-dire
le déclenchement d'une tuerie de Français,
à partir de ce jour-là, dans les Hauts-Plateaux sétifiens
et à Guelma.
Il
est logique de dire que le 16 avril 1945 illustre, ainsi,
historiquement, le début réel de la guerre d'Algérie. La première
opération de la guerre d'Algérie qui se terminera par un massacre
de Français le 5 juillet 1962 à Oran.
Mais
quel est le personnage historique qui
a participé
-
à la naissance d'abord,
-
à l'entretien puis à l'explosion, en Algérie, du fanatisme
religieux, anti-français, fanatisme qui surgit avec une violence
inouïe, pendant cette journée du 16 avril 1945, dans
ce coin de campagne constantinoise ?
D'où
vient-il ce fanatisme ?
Il
vient de l'extérieur.
Pendant toute la durée de la guerre 1939-1945, il
fut élaboré, transmis, plus exactement transfusé en Algérie,
à partir de Berlin,
par Asmine El Husseïni qui avait offert son appui à Hitler
pour combattre les juifs. Asmine deviendra alors le grand
mufti de Jérusalem.
Celui-ci sera très rapidement rejoint par un grand personnage,
un personnage fondamental de notre histoire d'Outre-Mer, un
personnage fondamental de l'anti-France : l'émir libanais
Chekib Arslan.
Celui-ci, à partir de Berlin, organise en langue arabe littérale, une campagne de
propagande constante et quotidienne, au bénéfice des peuples
africains, dans le but de déclencher une guerre du monde
arabe contre la France.
L'émir
Chekib Arslan est un Druzze libanais né en 1870. Il fut en
son temps, sujet du sultan de Constantinople. Islamiste convaincu,
religieux profond, homme d'une immense culture, il devient
dès le début du XXème siècle, le président de la Nahdah.
La
Nahdah, c'est-à-dire la « Renaissance de l'Islam », mouvement qui fut créé au début du XIXème siècle, peu
de temps après la bataille des Pyramides, la célèbre et historique
victoire napoléonienne.
Il
accéda à un poste de député de la Chambre ottomane.
En
1915, il participa activement, par ses prises de position
à la Chambre ottomane, au déclenchement du génocide arménien.
Après
la guerre de 1914-1918, il n'accepta pas le traité de San
Remo (1920-1922) qui attribuait à la France le mandat d'administrer
la Syrie et le Liban.
Il
déclencha alors une guerre contre la France. Une campagne militaire fut nécessaire en Syrie, pour
le combattre. Deux officiers français, parmi beaucoup d'autres
évidemment, furent blessés au cours de ces combats. Il s'agit
de Salan et de Lacheroy dont je cite les noms avec le respect
et l'émotion que vous pouvez imaginer.
Un
tribunal militaire français le condamna à mort par contumace.
En
conséquence, il séjourna en Suisse, en tant que réfugié politique.
Il y organisa tout un état-major de guerre contre la France.
Après le déclenchement
de la guerre de 1939-1945, il rejoint tout naturellement Asmine
El Husseïni, auprès d'Adolphe Hitler pour enrichir
son combat contre la France du combat anti-juif mené
depuis Berlin par le grand mufti de Jérusalem.
A partir du séjour berlinois de l'émir Arslan, on enregistre
que le combat contre la France est devenu solidaire, ou plutôt
conjoint, du combat contre la naissance de l'Etat d'Israël.
Cependant
et curieusement, Chekib Arslan en 1945, quant à lui, semble
avoir vécu la défaite de l'Allemagne sans état d'âme particulier.
En effet, il jouira de la bonne surprise
de constater que son hostilité contre les possessions françaises
d'AFN est partagée à 100 % par les vainqueurs anglo-saxons.
Ceux-ci,
en conséquence logique, vont se charger d'oxygéner, je
veux dire d'enrichir en moyens d'action,
le combat de Chekib Arslan contre la France.
Il
n'entre pas dans le cadre de cette table ronde, de vous informer
de tous les tenants de la conjuration internationale contre
l'Algérie française. Mais, pour vous en faire apprécier la réalité opérationnelle,
il vous faut savoir qu'après la défaite de l'Allemagne, Chekib
Arslan est prisonnier des alliés... il a 75 ans et ... il s'évade !
Fort opportunément ...
Il
arrive à Genève à la fin du mois d'avril 1945... on l'y accepte
une fois de plus.
Le
7 mai 1945, il lance tout logiquement le jihad contre la France.
Il espère, par cet appel, que tous les peuples de confession
musulmane encore administrés par les Français, vont se soulever
contre la France, au nom de ce qui sera plus tard, le fondement
de la guerre d'Algérie :
« le Jihad
fissabil Allah ».[1]
Au niveau de l'empire français,
permettez-moi de vous dire que ce fut un bide complet, un
échec. Signalons, pour mémoire, sans s'y attarder,
que cet appel sera suivi par une attaque de nos troupes à
Damas, le 8 mai 1945.
Entre-temps, des échos
à cet appel du 7 mai seront « perçus »
sensoriellement par des observateurs à Alger.
Ce jour-là, le 7 mai 1945,
illustre donc le 3ème anniversaire qui enrichit
la valeur historique de cette année 2010.
C'est cet anniversaire du 7
mai 1945 que nous allons évoquer à partir de
cet instant.
III... Troisième
anniversaire
dont l'année
2010 est le support.
Le 7 mai 1945 en
Algérie.
Des manifestations se déclenchent
plus particulièrement à Alger. Elles sont réprimées
sévèrement par la police et la gendarmerie.
Rue d'Isly, devant la caserne du XIXème Corps d'armée,
place Bugeaud à Alger, on a entendu des manifestants
hurler le nom de Chekib Arslan et lancer des slogans en faveur
de la constitution d'un gouvernement nord-africain, placé
sous la présidence de l'émir libanais Chekib
Arslan. C'était, en réalité, le 1er
mai 1945, lors d'un défilé non autorisé
par la Préfecture d'Alger.
Les manifestations prévues
et autorisées à l'occasion de la capitulation
de l'Allemagne par le gouverneur général de
l'Algérie Yves Chataigneau, sont noyautées par
des agitateurs, conditionnés depuis des années,
qui espèrent transfuser aux manifestants, le fanatisme
exhibé lors de la cérémonie commémorative
de la mort de Ben Baddis... telle qu'elle fut célébrée
le 16 avril 1945, il y a 65 ans aujourd'hui.
Et...
nous arrivons tout logiquement
au 4ème anniversaire dont cette année
2010 est le support.
IV ... Quatrième
anniversaire
dont l'année
2010 est le support.
Il s'agit bien
évidemment de l'insurrection du 8 mai 1945, dans les
Hauts-Plateaux sétifiens et à Guelma.
Pour mémoire, rappelons
sans insister, l'attaque de nos soldats, à Damas, ce
même jour.
Une manifestation se déroule
à Sétif. Le préfet a donné son
accord. Le maire est présent. Un violent incident survient
à propos d'un drapeau nationaliste algérien
que certains voulaient arborer. Ce fut l'incident déclencheur,
le prétexte attendu pour déclencher un
bain de sang. Une petite fille juive, elle s'appelait Nakache,
fut tuée. Ce fut la première victime du drame
du 8 mai 1945, du drame des Hauts-Plateaux sétifiens
et de Guelma. En réalité, la première
victime de la guerre d'Algérie, considérée
dans sa totalité.
Un drame qui prit rapidement l'identité
d'une tentative de massacre généralisée
de la population française, qui vivait sur terre constantinoise.
Et aussi du massacre des Kabyles qui affirmaient leur fidélité
à la France. Un génocide qui s'est illustré
par des tueries, avec mutilation d'hommes isolés. Par
le viol de femmes qui seront immolées, les seins coupés,
le ventre ouvert.
Le tout dans une fureur parfaitement
scandée et rythmée.
Il a fallu faire face rapidement,
avec les faibles moyens militaires, en armement et en effectifs,
qui étaient disponibles, pour sauver nos compatriotes
d'un massacre de masse.
Il a fallu inverser la terreur,
oui, je dis bien « inverser la terreur »
pour mettre notre peuple à l'abri d'une tuerie collective.
Aujourd'hui, on oublie volontairement
la menace « génocidaire »
et les agressions horribles dont ont été victimes
nos compatriotes du Constantinois à partir du 8 mai
1945.
On ne retient que la répression
qui fut déclenchée, qui fut réelle, qui
fut sévère, que je ne nie pas.... mais qui
en aucun cas n'a atteint les chiffres astronomiques dont on
accuse la France. Jamais ne furent massacrées 40.000
victimes musulmanes par les forces de maintien de l'ordre
françaises, lors de ce jihad des Hauts-Plateaux sétifiens
et de Guelma.
C'est un chiffre, invraisemblable,
qui a été multiplié par 20.
V... Cinquième
anniversaire
dont l'année
2010 est le support.
Mesdames et Messieurs, nous parvenons
presque subrepticement, à un dernier anniversaire
dont cette année 2010 est le support.
Un anniversaire réactivé, presque par hasard,
par les manifestations prévues à partir de demain,
aux arènes de Cimiez.
Un 5ème anniversaire
donc.
Si l'on veut qu'une date soit
neutre, pour permettre de jouir aujourd'hui en toute
quiétude, en toute béate sérénité,
d'une ambiance méditerranéenne libérée
de tout lien avec la tragédie du passé,
il convient d'être prudent.
Et surtout, il n'est pas convenable de jouer les étonnés !
Rien ne pourra nous empêcher,
aucune autorité n'aura le pouvoir de nous interdire,
à propos de cette année 2010, de rappeler que
cette même année est aussi l'année d'un
55ème anniversaire. D'un autre drame.
Ce n'est pas notre faute, si,
à propos de l'Algérie, dès que l'on
projette un regard vers l'arrière, on découvre
la trace de sang, de cruauté exhibitionniste, que laisse
derrière nous, l'histoire de cette guerre que nous
avons vécue.
Qui pourra me reprocher de
me souvenir du 55ème anniversaire du martyre
qu'ont vécu nos compatriotes de Philippeville, ceux
d'El Alia, et ceux d'Aïn Abid, le 20 août 1955 ?
Rassurez-vous !
Je ne suis pas masochiste, ni
exhibitionniste. Je n'ai pas l'intention de vous submerger
sous une arithmétique de cadavres. De vous accabler
d'une description morbide de massacres de Français,
qui ont été fort bien décrits et transmis
par photographies, dans des documents extrêmement précieux.
Sachez, avant toute chose, que
« cette offensive du FLN », c'est
sous ce terme que cet épisode de notre histoire a été
relaté il y a quelques années par le pouvoir
FLN, représente pour nos ennemis, ce qu'ils ont
appelé une opération militaire de tout premier
ordre.
Des massacres odieux ont été
déclenchés sur ordre de Zighout. Ce qu'il fallait
c'était frapper l'imagination, en conférant
à ces tueries une identité de sauvagerie
ésotérique, pour entraîner de la part
des forces de l'ordre françaises, une répression
que le FLN espérait féroce.
Cette sauvagerie, minutée,
exhibée, a bouleversé les convictions philosophiques
de Jacques Soustelle.
Devant les victimes, odieusement
mutilées sur ordre du FLN, Soustelle, homme de gauche,
s'exprima à la manière du scientifique et de
l'ethnologue qu'il était : « c'est
un véritable génocide qui est déclenché
contre les Français d'Algérie ».
C'est, confronté
à cette évidente intention de génocide
qu'il adhéra à la thèse
« Algérie
française » et à la thèse
de « l'intégration ».
Seule l'intégration
Nord-Sud, en effet, détenait le potentiel d'éradiquer
d'Algérie un risque de génocide d'un peuple
qui, intellectuellement, idéologiquement, sensoriellement
et aussi par le sang versé sur tous les champs de bataille,
était un peuple français que l'on a voulu sacrifier
pour satisfaire aux exigences du capitalisme financier moderne,
exprimées en terme de Valeur Ajoutée des capitaux
investis.
Capitalisme financier moderne
qui aujourd'hui est soumis, par nécessité,
aux disponibilités en argent liquide des banques arabes
dont il est matériellement dépendant.
Le danger permanent de génocide
de notre peuple, par sa réalité indéniable,
bien qu'ignoré par nos compatriotes du nord de la Méditerranée,
c'est lui qui illustre en quelque sorte le support de la conclusion
de cet exposé introductif que je viens de vous offrir.
Il faut bien comprendre que nous
n'étions pas un peuple à nous soumettre, « comme
ça » aux couteaux des bouchers.
Nous jouissions nous aussi, de nos instincts, de nos sentiments,
enrichis à l'extrême par l'amour de la patrie
et aussi, par la volonté féroce de défendre
nos vies et celles de nos familles.
Plus tard, le combat de l'OAS
apparaîtra comme l'ultime recours. Le combat de
quelques centaines d'hommes et de femmes d'Algérie
et de la mère-patrie française qui, seuls
au monde, ont tenu bon pendant 15 mois, pour transmettre
le message suivant :
« Rien ne nous oblige
dans l'avenir à subir la loi de l'arabo-islamisme fondamentaliste,
loi que les vaincus gaullistes de la guerre d'Algérie,
veulent nous imposer ».
Merci à ceux qui, en prenant
l'initiative de célébrer l'année 2010,
ici à Nice, aux Arènes de Cimiez, ont donné
par là-même,
à ceux qui savent et
à ceux qui se sont battus,
l'occasion d'exprimer, aujourd'hui
encore,
des vérités
qu'il ne faut pas oublier ».
Fin de la conférence
Suivie d'une table
ronde, réduite à quatre participants,
Et conduite par le
Dr Jean-Claude PEREZ
Jean-Claude PEREZ
Nice, le 4 juin 2010
Voici les 5 questions
traitées lors de cette table ronde
PREMIERE QUESTION
A propos de la notion « ALGERIE FRANCAISE ».
Plusieurs adjectifs ont été utilisés :
Impossible, délirant, illogique,
mais le plus souvent, c'est celui « d'utopique »
qui semble être le plus fréquemment employé.
La question
A posteriori, après bientôt
50 ans de la mort de la France Sud-Méditerranéenne,
comment peut-on définir la thèse Algérie
française ?
REPONSE
En dernière analyse, en tenant compte de quelques
disparités dans vos réponses respectives, j'estime
opportun de vous livrer la synthèse suivante :
1.
le combat « Algérie française »
ne doit pas être étudié comme un combat
du passé.
2.
le combat « Algérie française »
ne peut être étudié comme un « combat
d'arrière-garde ».
3.
tout démontre aujourd'hui, en effet, que nous devons
assumer un même combat :
un combat pour le triomphe d'une
intégration nord-sud, qui s'oppose à
une intégration sud-nord.
4.
ce combat « Algérie française »
fut donc un combat d'avant-garde. C'est cette notion
de combat d'avant-garde qui confère à
la thèse « Algérie française »,
un coefficient de développement durable qu'il
faut souligner sans arrêt.
DEUXIEME QUESTION
La guerre d'Algérie, dans sa phase terminale
a débuté le 1er novembre 1954 dans
les Aurès.
La question
Quelles précisions complémentaires, les uns
et les autres, pouvez-vous apporter pour comprendre la signification
réelle de cet événement ?
REPONSE
Voici ma synthèse :
Vous avez insisté, avec
raison, sur l'assassinat de Hadj Saddok, personnage-clef de
la défense de la France dans les Aurès. Comme
il l'avait manifesté le 8 mai 1945 alors qu'il était
sous-officier dans un régiment de tirailleurs algériens.
A l'instar de 95 % des notables musulmans d'Algérie.
Il faut insister sur un fait :
ce déclenchement opérationnel était prévu
par le Préfet Vaujour, décédé
récemment, directeur de tous les services de police
d'Algérie.
Il avait informé le maire
de la Commune Mixte d'Arris, dans les Aurès, de toutes
les informations dont il disposait, annonçant une rébellion
immédiate, avec les noms des responsables.
Le maire d'Arris lui a objecté
que son rapport ne correspondait à rien, que ses informations
étaient mal fondées, car tout était calme
sur le territoire des Aurès.
Pour appuyer sa conviction, il
faisait référence à un rapport confidentiel
du colonel commandant la subdivision de Batna. Ce rapport
soulignait que rien n'était à redouter sur les
terres aurésiennes.
On peut s'interroger de la manière
suivante : à partir de quel moment, la désinvolture,
voire la naïveté, ne s'identifient-elles pas,
l'une et l'autre, à une trahison ?
TROISIEME QUESTION
La mouvance arabo-islamiste d'Algérie, de toute évidence,
a pu s'installer grâce à la complicité
passive voire active, de l'administration française.
La question
Cette évolution contrôlée
par le pouvoir français, n'avait-elle pas pour but
de camoufler un rejet raciste des indigènes d'Algérie
par les futurs décolonisateurs ?
Ne correspond-t-elle pas à
la volonté d'interdire l'intégration ?
REPONSE
Voici la synthèse que je
vous propose à une question finalement d'une importance
redoutable.
Il est évident que l'arabo-islamisme
fondamentaliste n'a pu s'implanter en Algérie, qu'avec
la complicité du pouvoir de la IIIe république.
Puis plus tard, de la IVe république, le tout ayant
été parachevé par la Ve république.
Je voudrais vous faire part d'une
anecdote sérieuse et surtout très instructive.
Monsieur Augarde m'a fait l'honneur
d'assister à plusieurs de mes conférences. A
Narbonne il m'a déclaré :
« Benchenouf, le
sénateur de Batna, m'a dit ceci : la France se
débarrasse de nous, les musulmans d'Algérie,
en nous cloîtrant dans la religion ».
Benchenouf avait détecté
le racisme qui animait déjà les futurs champions
de la décolonisation.
Ce qui l'induira en 1954, à
choisir le camp de la rébellion.
Cette année là,
après le 1er novembre, il s'est passé
quelque chose de précis :
le général en chef,
en Algérie, avait mis au point un plan opérationnel
dans les Aurès. Il a rendu compte de son projet opérationnel
au ministère de la guerre, à Paris.
Le secrétaire d'Etat à
la guerre, qui était le maire FLN d'Alger Jacques
Chevallier, a prévenu Benchenouf à Batna,
qui lui-même a prévenu Ben Boulaïd qui commandait
dans les Aurès, la future Wilaya I.
En conséquence de cette
trahison, l'opération n'a pas permis d'obtenir les
résultats escomptés. La rébellion a pu
se poursuivre.
Il s'agissait là de la
première trahison militaire imputable au maire FLN
d'Alger, Jacques Chevallier.
La deuxième trahison s'accomplit
en mai 1956, lorsque Jacques Chevallier accepta qu'une partie
des armes volées par l'aspirant Maillot, soit cachée
dans une villa du Clos-Salembier, la villa Pouillon, qui était
sous l'administration du Maire d'Alger. Cet armement livré
en Grande-Kabylie permit à Khodja de faire massacrer
18 soldats français au mois de mai 1956.
La troisième trahison de
Jacques Chevallier s'est accomplie lorsqu'il a pris le contrôle,
dès le mois d'octobre 1961, d'un membre important de
l'OAS, l'engageant par la suite dans la voie d'un ralliement
total à sa politique d'abandon. Cette opération
a été à l'origine de l'arrêt définitif
des combats de l'OAS d'Alger et de Constantine.
QUATRIEME QUESTION
La question
Pourquoi ?
Pour qui ?
a-t-on fait tuer des soldats
français à partir de l'été 1958 ?
REPONSE
A partir de juillet 1958, dans
un premier temps, de Gaulle est président du Conseil
de la IVe république, agonisante. Pompidou, fondé
de pouvoir de la banque Rothschild, occupe les fonctions de
chef de cabinet du général.
Pompidou, dispose déjà
d'un plan, préparé à l'avance, pour négocier
avec l'Organisation Extérieure de la rébellion
algérienne. Dans le but d'obtenir un cessez-le-feu.
C'était déjà au mois de juin 1958.
Une réunion fut organisée
avec des émissaires du FLN, à Barcelone, en
Espagne franquiste, pour étudier les conditions d'un
cessez-le-feu.
Donc, tout était prévu
déjà, par les gaullistes, pour aboutir à
un cessez-le-feu.
De Gaulle n'a pris le pouvoir
que pour cela.
Mais, le FLN de l'Extérieur
exigeait quelque chose : qu'on le débarrassât
au préalable des Katibas de l'Intérieur.
Car celles-ci menaçaient ceux de l'Extérieur
de sanctions définitives le jour où ils remettraient
les pieds en Algérie.
Après la capture de Si
Azzedine, en 1958, celui-ci sera utilisé comme officier
de liaison entre Massu et le GPRA, né le 10 septembre
1958, pour mettre au point une manÏuvre aboutissant à
l'anéantissement préalable des Katibas de l'Intérieur.
Pour obtenir ce résultat,
les plus belles unités de l'armée française
ont été regroupées dans un gros dispositif
opérationnel que l'on a appelé les « Unités
de Réserve Générale ». Des
opérations brillantes ont été conduites
sur les crêtes, qui ont permis de détruire l'essentiel
de la force de frappe du FLN de l'Intérieur.
Ces opérations, « Jumelles »
jusqu'à « Pierres précieuses »
ont été accomplies pour le compte du GPRA.
Si-Azzedine, en accord avec le
GPRA et le commandement français, prit l'initiative
d'adresser une lettre à Si-Salah, pour lui demander
d'accepter la « paix des braves » proposée
par de Gaulle. C'était au mois d'octobre 1958. Cette
lettre a été publiée intégralement
dans un numéro d'«Historia magazine» dont
j'ai perdu la référence.
Cette opération aura pour
conséquence « l'affaire-bidon »
que l'on appelle l'affaire Si-Salah qui n'avait qu'un but :
protéger le GPRA de la violence massacreuse de la Wilaya
IV.
Une conséquence de cette
opération bidon, étiquetée « affaire
Si-Salah » fut illustrée le 5 juillet 1962
à Oran.
Alors que des hommes de la Wilaya
V s'apprêtaient à festoyer le 5 juillet à
Oran, des centaines d'Algérois, anciens de la Wilaya
IV et autres, parvenaient à la capitale de l'Oranie
pour reprocher violemment à ces pseudo-combattants
de la Wilaya V, de ne pas avoir participé à
la guerre. De violentes querelles vont opposer les uns contre
les autres.
« L'OAS attaque ! »
voici comment on va justifier ces bagarres et ce sera le drame,
le massacre de nos frères et de nos sÏurs d'Oran, ce
jour-là.
CINQUIEME QUESTION
Voici la question
N'avez-vous pas l'impression
qu'une altération profonde est en train d'être
portée à la notion de citoyenneté en
France ?
N'avez-vous pas l'impression
que la laïcité de la citoyenneté, qui en
est le fondement, est en train de subir une altération
de sa réalité, aujourd'hui, dans la manière
administrative d'interpréter le mot « citoyenneté » ?
REPONSE
Nous touchons là à
la conclusion de notre table ronde et des réflexions
que nous vous avons proposées aujourd'hui.
Le concept de :
CITOYEN ET LAIQUE
correspond au concept que l'on
doit défendre aujourd'hui.
Cette thèse de la citoyenneté
laïque prend la suite de la thèse « Algérie
française », dialectiquement et historiquement.
C'est la thèse nécessaire à l'expression
doctrinale du combat que nous menons pour la défense
de la France, de l'Europe et de l'Occident.
LA CITOYENNETE
NON LAIQUE
c'est la thèse de nos envahisseurs
actuels. Pour l'imposer ils ont recours à une technique
d'intégration sud-nord, à laquelle nous nous
opposons, comme en Algérie, par une technique d'intégration
nord-sud.
« Algérie
française », ce n'est plus une notion
uniquement nourrie de souvenirs nostalgiques.
« Algérie
française », ce n'est pas l'évocation
pleurnicharde d'une espérance trahie.
« Algérie
française », ce n'est pas le support
d'une amertume résiduelle.
« Algérie
française », n'illustre pas seulement
un capital culturel dont l'immense richesse est encore très
mal évaluée et par voie de conséquence,
très mal transmise.
« Algérie
française », s'identifie aujourd'hui
à ce qu'elle était hier. Une thèse historique
pour une construction du monde intelligente. Une mission géopolitique
dans le but de sauvegarder un équilibre euro-nord-africain.
C'était une mission que
nous n'avons pas su ou pas pu conduire à bonne fin.
Ce non accomplissement nous stimule
aujourd'hui.
C'est cette volonté de
comprendre qui nous fait attribuer à la CITOYENNETE
LAIQUE la valeur de la thèse géopolitique
que nous devons défendre comme un bastion de sauvegarde
de l'identité de la France, d'un avenir sain pour l'Europe
et d'un rayonnement réel pour l'Occident.
C'est cette citoyenneté
laïque qui nous permet d'attribuer, tout logiquement,
un indiscutable coefficient de développement durable
à la notion géopolitique « Algérie
française ».
Mesdames et Messieurs, nous, les
anciens du combat « Algérie française »
et tout particulièrement ceux qui ont risqué
leur liberté, leur vie et parfois leur âme dans
ce combat, revendiquent de votre part, l'estime minimum qui
leur permettra de conduire encore ce combat, ultime mais actuel,
pour la citoyenneté laïque en France.