AUX
FEMMES ET AUX HOMMES DE BONNE VOLONTÉ Études 8, 9 et 10, synthétisées en un
seul article
ALGÉRİE MİLLÉNAİRE
DE LA PREMIÈRE DİASPORA JUİVE A ALQAİDA
En France, nous avons failli connaître un « escamotage » dramatique.
Celui d’un énorme capital humain. Un capital humain illustré charnellement par
une fraction importante de la communauté nationale française.
Je dis escamotage car je
m’interdis aujourd’hui de recourir à une terminologie agressive, voire
révolutionnaire.
« Aujourd’hui », dans un sens plus précis, fait référence à
l’année de célébration du cinquantenaire de
la plus grande défaite qu’imposa à la France de subir
une secte politique satanique. Celle-ci décida que « la valeur ajoutée des investissements économiques, pour
augmenter, exigeait le délestage économique du débouché algérien ».
Ce que je prétends rappeler par-dessus tout c’est l’évidence
suivante : le peuple pied-noir, que j’ai maintes fois désigné par les
termes de fraction vivante de la nation
française, a failli être victime d’un génocide.
Précisons : il a failli être effectivement l’objet d’un massacre
qui s’était préalablement annoncé avec éclat, le 20 août 1955 à Philippeville,
Aïn Abid et El Alia. Un massacre qui s’est partiellement accompli le 5 juillet
1962 à Oran. Génocide du peuple pied-noir que nous avons évité, les armes à la
main, lors du combat ultime de l’OAS en 1961/1962.
Il n’est pas déplacé d’affirmer que ce génocide aurait été vécu avec
une quiétude désespérante par une fraction électorale majoritaire du peuple métropolitain.
Celui-ci subissait alors les effets pervers d’une encéphalopathie gaulliste,
invasive et collective.
L’Algérie française
fut avant tout une création française. Pardonnez-moi, je viens de formuler une
contre-vérité. Ce que je veux exprimer, c’est ceci : c’est l’Algérie qui fut une création
française, un enfantement français.
Cette création fut mise en œuvre et structurée, en effet, à partir du
néant institutionnel et géopolitique que représentait historiquement la terre
de la Régence Turque d’Alger en 1830.
Je dis néant institutionnel et géopolitique. Je m’interdis d’écrire « néant
historique ». Car la terre d’Algérie connaissait un véritable passé. Cette
contrée s’était exprimée et illustrée pendant des siècles, par le biais de
contradictions ou plutôt de confrontations religieuses et révolutionnaires.
Or, aujourd’hui, en 2012, à cette heure, ce sont ces mêmes
confrontations religieuses et révolutionnaires universellement réparties qui
menacent la santé du monde actuel, du monde moderne.
Terre païenne, cette terre
fut colonisée, en réalité infiltrée, par des émigrants de la diaspora juive,
animés d’un prosélytisme très efficace. Ces migrants juifs ont converti une
fraction minoritaire du peuple berbère qui vivait de part et d’autre du détroit
de Gibraltar. Les nouveaux convertis avaient rejoint leur nouvelle foi monothéiste,
grâce à des fils d’Abraham premiers
migrants de la diaspora très peu nombreux. Ceux-ci ont convaincu une fraction
très faible mais néanmoins très vigoureuse des Berbères du Maghreb et d’Ibérie,
de se convertir à la foi monothéiste juive. Ce peuple, converti en très faible
proportion à la religion du Dieu d’Abraham, constituait la collectivité des fils d’Israël, les autres composants de
la diaspora juive. Qui n’étaient pas et ne sont pas de race Hébraïque.
Cette terre va
connaître des migrations et des invasions. Invasions beaucoup plus idéologiques
et militaires que massives. Elles constituent néanmoins le prélude au destin
spirituel que cette terre va connaître.
Plusieurs siècles plus tard, en effet, au début du christianisme,
celui-ci va s’implanter à son tour sur cette contrée. Une imprégnation
chrétienne fidèle à la papauté naissante va transmettre le message du sans-culotte Jésus animé de ses deux
personnalités, humaine et divine, telles que celles-ci avaient été illustrées,
proclamées et enseignées en 325 lors du Concile de Nicée.
Ces chrétiens orthodoxes, fidèles du Christ à la fois humain et divin,
vont être combattus sur cette terre berbère, par les Goths hérétiques ariens qui rejettent la filiation de Dieu en
Jésus. Les tribus gothes successives, hérétiques anti-romaines, vont tenter de
convaincre les Berbères chrétiens ou païens, qu’il fallait croire en « un seul Dieu, unique et sage, à nul
autre pareil ». Ils vont rejeter ainsi le dogme de la Sainte Trinité
et les conclusions du Concile de Nicée.
Nous affirmons que ces envahisseurs ariens, fidèles de l’évêque
hérétique Arius, vont obtenir l’adhésion d’une fraction dominante du peuple
berbère. Les nouveaux adhérents à cette foi hérétique, vont s’opposer
farouchement au dogme trinitaire des chrétiens de Rome.
Lorsque d’autres
migrants, aux VIIème et VIIIème siècles, ont transmis le message du Prophète de
la Mecque et de Médine, les ariens du Maghreb et d’ailleurs ont cru trouver
dans le message de Mohamed, une confirmation de leur foi unitaire arienne. A
partir de cette constatation, on peut affirmer que les ariens vont se
manifester comme un très efficace substrat
préislamique.
« Il n’y a de dieu que Dieu
et Mohamed est le razoule, c’est-à-dire l’envoyé de Dieu ». Tel était
le message du Prophète qui venait confirmer le credo des ariens que nous
rappelons : « Il n’existe qu’un
seul Dieu, unique et sage à nul autre pareil ».
Ce peuple berbère et arien, substrat préislamique soulignons-le encore,
va adhérer avec enthousiasme au message musulman car il croyait y découvrir une
confirmation majeure, surnaturelle et divine de leur hostilité déclarée contre
le dogme catholique romain. Le dogme trinitaire.
Ils vont adhérer au message du razoule. Ils vont s’arabiser et il ne sera pas nécessaire de recourir à des invasions
pour transformer des Berbères de race en Arabes historiques, en Arabes
dialectiques. Ils vont s’arabiser en particulier grâce au potentiel de la
langue arabe que de grands auteurs ont évoquée par le terme très significatif
de « substance phonique de
l’islam ».
Les invasions arabes n’ont jamais existé. Les grandes chevauchées
arabes, c‘est de la légende. Ce sont des Berbères convertis et arabisés depuis
des générations qui vont essayer de convertir par la force, les chrétiens et
les juifs. Ce sont les Berbères arabisés qui pourchasseront dans les Aurès, pour
la tuer, la très célèbre prêtresse juive la Kahéna.
Lorsque la France
arrive, il existe une communauté musulmane dominante, une communauté juive très
réduite soumise aux exigences de la dhimmitude et quelques chrétiens, silencieux
et soumis eux-aussi, car ils vivaient sous l’autorité hostile du beylicat. La
France s’installe sur cette terre à la suite d’une conjuration juive
livournaise qui aspirait à s’affranchir de la dhimmitude. Notre pays dès lors, va
se trouver confronté, par grandes périodes, à l’arabo-islamisme
fondamentaliste. La Monarchie de Juillet, le Second Empire, la IIIème
République vont interdire les entreprises de christianisation de l’Algérie.
Cette volonté négative d’apostolat, va être récompensée, ou plutôt relayée
indirectement et logiquement par un arabo-islamisme latent, réactionnel, qui va
devenir particulièrement activiste à partir de 1920.
L’apothéose sera
atteinte les 5 et 7 juin 1931, lorsque fut constituée, légalement, avec la
bénédiction de la IIIème République, l’Association des Oulémas.
Tout naturellement, le 1er novembre 1954, le jour de la
Toussaint Rouge, le cheikh des Oulémas, Ibrahim Bachir, président de
l’Association, déclarera à partir du Caire, que le combat est déclenché, contre
la France, pour « le triomphe de l’arabisme et de l’islam ».
Cette agression
s’exprimera à travers la Guerre d’Algérie que la grande
majorité des Pieds-noirs ont vécue comme ils avaient vécu la « drôle de
guerre » en 1939-1940. Ils vont la vivre, cette guerre, dans un véritable
état comateux. Jusqu’au sursaut, frappé de malédiction satanique, que fut le 13
mai 1958. 13 mai qui a vu se mettre en œuvre la plus grande trahison que n’ait
jamais connue notre Patrie. De Gaulle, ennemi forcené de l’Algérie française et
des Pieds-noirs, va exercer son talent démoniaque dans ce combat.
Le sursaut du 24 janvier, le combat féroce de l’OAS, ont été finalement
conduits par une minorité lucide du peuple pied-noir et de patriotes
métropolitains. Ils ont, en dernière analyse, refusé d’abandonner cette terre
sans transmettre un message, à ceux qui voudront bien en tirer profit.
Ce fut un combat dont
nous n’avons pas à rougir, pour au moins une raison : ce fut le combat annonciateur
des combats à venir, des combats qui se déroulent déjà dans plusieurs secteurs
de la planète.
Prenons garde aux tempêtes générées par des « printemps arabes » successifs. Des jours sombres
s’annoncent pour notre progéniture.
Mais que l’on n’oublie
jamais l’œuvre accomplie par la France en Algérie. Je parle sans rougir, avec
conviction, de l’œuvre colonisatrice de la France. Car la colonisation
s’inscrit dans les grandes manœuvres ou plutôt les grands courants qui
définissent tout banalement ce que l’on appelle la civilisation.
Jules Ferry l’avait compris et il est absurde, voire ridicule, de
vouloir lui imputer aujourd’hui tous les défauts de la terre parce qu’il fut colonialiste.
La colonisation fut sans conteste riche de beaucoup de défauts, de
beaucoup d’erreurs. Mais, ce que l’on doit affirmer de la décolonisation
aujourd’hui, c’est qu’elle définit un gigantesque crime contre l’humanité :
elle ne fut rien d’autre qu’une entreprise planétaire de purification
ethnique à porter au crédit exclusif de ceux qui s’identifient à des
« décolonisateurs ».
Nous sommes aujourd’hui, au tout début d’un nouveau
commencement. Nous sommes vieux, il est vrai. Mais il nous appartient de
laisser un message à nos enfants :
« quoi que l’on dise, quoi que l’on
proclame l’Algérie française était et restera pour la nuit des temps, la grande
idée de l’histoire universelle.
Jean-Claude PEREZ
Nice, le 30 mai 2012
Du même auteur et chez le même éditeur : L’assassinat de
l’Algérie française, terreau de la conquête islamiste actuelle. 2012
Editions Dualpha Mis en page le 31/03/2012 par RP |