les Berbères ont arabisé l’Algérie ….

 

                                              Par le docteur Jean-Claude PEREZ,

 

 

L’HISTRIONISME GAULLISTE 5Ter

« histrionisme(1) : attitude théâtraliste en relation avec une pathologie profonde, durable et invalidante du cerveau et de la conscience [1] . »

 

« L’onde de retour islamique »

 

 

              Ce fragment d’étude que je vous propose dans le cadre général de « l’histrionisme gaulliste 5 » m’a « piégé ».

Je veux dire qu’à  partir du rang de « complément de réflexion », il a accédé au rang d’une étude d’importance majeure pour comprendre et évaluer le risque d’islamisation progressive que connaît l’Occident aujourd’hui.

 

A propos de la décolonisation, il est établi, sans conteste, que le « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes », la « libération des peuples soumis aux affres de la colonisation » illustrent des formulations de politique simpliste, vulgaire même, dotées d’un coefficient de vérité pratiquement nul.

Il est évident aujourd’hui que la décolonisation, et tout particulièrement l’abandon de l’Algérie française, se sont inscrits dans une volonté de délestage mise en pratique par le capitalisme financier international. C’est une vérité établie et banale. On me reproche néanmoins de la rappeler trop fréquemment.

 

Une définition du capitalisme financier :

  1. concentration au niveau des grandes banques des moyens qui permettent de contrôler la production [2] .

Délestage économique :

  1. Libérer le capital financier de la charge des peuples.

C’est-à-dire de l’obligation d’assurer la survie socio-économique et sanitaire des populations [3] , qui étaient dépourvues très majoritairement de toute possibilité et compétence de générer et de développer, par elles-mêmes, les moyens de leur subsistance et de leur évolution. Ce délestage c’était conférer au capital financier les moyens de produire une plus forte valeur ajoutée aux opérations que les investisseurs prétendaient mettre en route, dans des secteurs devenus ainsi plus rentables, à court et à moyen terme. Par le moyen d’une « libération territoriale ». C’était cela la perspective espérée qui, nous dit-on, animait le capitalisme financier dans sa volonté de délestage économique du débouché colonial.

 

              C’était une attitude conforme à la politique de Franklin Roosevelt telle que celui-ci l’avait exprimée à Casablanca, en janvier 1943. Animé de cette résolution, il précisa ses conditions à Giraud et à De Gaulle : une armée française serait équipée en armement moderne par les USA, à condition que la France accorde une exclusivité de clientèle aux USA pendant 20 ans et surtout, que la France prenne l’engagement de promouvoir l’indépendance de l’Algérie dans les 20 ans qui allaient suivre.

Tout le monde sait, mais tout le monde feint d’ignorer, que Giraud claqua la porte et que De Gaulle se soumit aux exigences du président américain.

Se délester des peuples, se débarrasser des peuples, c’était cela le fondement réel de la décolonisation. Ce n’était que cela. Se libérer « de populations dont le destin est d’être malheureux », c’était le fondement du discours gaulliste prononcé le 16 septembre 1959.

 

              Il est facile aujourd’hui d’évaluer et d’apprécier les effets de ce redéploiement économique sur plus de 90 % des territoires décolonisés.

On peut l’apprécier en termes de désastres économiques, de dizaines de milliers de femmes et d’enfants parqués comme du bétail, en termes de tueries collectives et massives, de véritables massacres rituels. Le tout, le plus souvent, enrichi d’un fanatisme ethnico-religieux expliquant le parcage de femmes et d’enfants réunis en troupeaux avec viols collectifs et répétés de femmes, de petites filles et de petits garçons rassemblés dans des camps de concentration devenus de véritables parcs à bestiaux.

Fanatisme ethnico-religieux dont il serait d’une imprudence majeure de négliger le rôle qu’il pourrait tenir occasionnellement, ou plutôt accidentellement, dans le déclenchement d’un conflit nucléaire dans les décennies à venir.

 

              Etions-nous conscients de ces risques pour l’humanité lorsque nous avons subi l’abandon de l’Algérie française ? Avions-nous conscience que l’Algérie, aussi bien par son immensité géographique, que par sa situation au centre du nord de l’Afrique, imposait à l’Occident de la garder française d’abord, et le plus rapidement possible européenne, pour garantir la paix du monde ?

Quelques-uns parmi ces Français d’Algérie de toutes confessions sont devenus rapidement conscients de cette nécessité. L’amour inconditionnel de la patrie française et de notre terre française d’Algérie, de cette terre d’Algérie qui accéda à la vie grâce à la France, a stimulé notre volonté de savoir. C’était vrai hier. C’est encore plus vrai aujourd’hui.

Nous n’éprouvons aucun complexe à affirmer que ce savoir nous permet d’affirmer que la thèse historique « Algérie française », si on lui avait donné les moyens de survivre et de se déployer, aurait été à l’origine d’une promotion des droits de l’homme en Algérie et en Afrique. D’une promotion de la laïcité en Afrique, avec un respect réciproque des convictions et pratiques religieuses des uns et des autres.

La foi en Dieu se serait exprimée en Algérie française grâce à la France, dans un éthos de liberté, d’égalité et à moyen terme, de fraternité française. Dans un éthos de dialogue interconfessionnel banalisé.

Il fallait du temps, du courage …. Il fallait surtout s’engager dans ce combat qui était avant tout un combat pour l’intelligence.

 

              Aujourd’hui, une forte proportion d’occidentaux et de nos compatriotes français, applaudissent à la plus grave agression dont l’Occident fut victime à Evian le 18 et 19 mars 1962. Dates maudites pour la France, illustration historique majeure d’un syndrome de Stockholm, auquel nous, qui avons relevé le défi, refusons de nous intégrer.

« Nous fûmes victimes en Algérie française des intrigues et des entreprises serviles d’un monde de courtisans. Pour eux, l’encensement perpétuel de leur idole De Gaulle, s’identifie à une raison de vivre. Ils nous ont imposé et nous imposent d’évoluer au milieu d’un monde politique affligé d’une obsession gaulliste. Obsession génératrice d’une dépendance dont personne n’arrive à se libérer [4]  ».

De Gaulle n’a fait qu’appliquer à fond le plan mis en œuvre par le clan pompidolien. Clan pompidolien, cellule révolutionnaire majeure de l’anti-Occident. Rappelons que Pompidou fut à un moment donné, fondé de pouvoir de la banque Rothschild.

Le communisme, le socialisme, la liberté des peuples à disposer d’eux-mêmes, toute cette terminologie archaïque, c’est bon pour les naïfs, plus souvent pour les  menteurs.

De Gaulle fut renforcé dans son entreprise de tuer la France en Algérie, avant tout, par le mépris qu’il éprouvait à l’égard des populations d’Algérie de toutes confessions. Par cette attitude obsessionnelle, il a contribué à enrichir la vigueur du potentiel révolutionnaire de l’arabo-islamisme fondamentaliste, nord-africain d’abord et immédiatement universel ensuite. Car ce dernier accéda à sa vigueur actuelle grâce au premier.

Il n’hésita pas à prendre le risque de provoquer un génocide du peuple européen, très majoritairement chrétien d’Algérie. Génocide qui s’est partiellement accompli, à l’ouest de l’Algérie, à Oran, le 5 juillet 1962.

Il a surtout, lui, De Gaulle, conféré une pugnacité opérationnelle redoutable au pire ennemi qui ait jamais attaqué la France depuis le début de son histoire.

 

              Etudier, ou plutôt essayer de comprendre et de rappeler sommairement, par quel processus le Maghreb et plus particulièrement l’Algérie sont devenus musulmans à partir du VIIIème siècle, devient une nécessité. Cette étude illustre finalement un moyen complémentaire d’accéder à l’identification de la menace qui se confirme chaque jour : l’éradication du christianisme d’Occident.

Ce qu’il faut abandonner une fois pour toutes, c’est la notion suivante : celle d’une invasion brutale et rapide de tout le Maghreb, d’est en ouest, ayant provoqué une soumission par la force des peuples berbères à la religion du prophète de la Mecque et de Médine.

Grâce en particulier, à l’efficacité d’une imaginaire cavalerie arabe. La cavalerie arabe fut un mythe. L’invasion arabe d’est en ouest, n’a jamais existé. On s’entête aujourd’hui encore à présenter l’Algérie comme une terre qui fut soumise à l’islam par des envahisseurs venus d’Arabie. Alors que, tout au contraire, ce fut une terre qui a trouvé dans la religion du prophète de la Mecque et de Médine, l’occasion de s’unifier dans une perspective révolutionnaire de lutte anti-chrétienne et anti-juive.

 

              Une fraction majoritaire des peuples berbères, qui s’était libéré du paganisme, avait adhéré à l’arianisme, sous l’influence des Vandales, en particulier de Genséric et de Trasamund qui imposèrent à la Numidie, une foi en Dieu unitaire. Une foi en Dieu qui prétendait promouvoir un refus obstiné et définitif du dogme de la Sainte Trinité. Une foi en Dieu qui se déclarait ennemie du christianisme apostolique et romain.

Cette fraction unitaire du peuple berbère, largement majoritaire en Numidie, était renforcée par le voisinage, à l’ouest, des Goths ibériques.

Jusqu’en 589, année du Concile de Tolède qui vit la conversion du roi Récarède arien au catholicisme apostolique et romain, les Goths ibériques avaient établi de très larges communications avec le Maghreb. Les Colonnes d’Hercule ne constituaient pas, loin de là, une barrière infranchissable entre les Berbères ibériques et les Berbères maghrébins.

Par ailleurs, après la conversion de Récarède au catholicisme romain, une forte proportion de l’aristocratie gothe arienne d’Ibérie, conserva sa foi et ses coutumes. Elle refusa avec vigueur d’adhérer au dogme trinitaire, du catholicisme apostolique et romain. Comme l’ont écrit certains historiens, se manifesta ainsi, dès 589, ce que l’on pourrait appeler un syncrétisme musulman.

 

Ces infidèles goths ibériques exercèrent une influence anti-catholique romaine qui se développa vers le nord et vers le sud.

 

Vers le nord, au-delà des Pyrénées se situait l’Austrasie, c’est-à-dire la moitié sud du royaume mérovingien qui se composait de la Neustrie au nord et de l’Austrasie au sud.

Le catholicisme romain fut sauvé au nord des Pyrénées lors du pacte de Reims (491 ou 501) que l’on doit à l’évêque Saint-Rémi. Ce pacte de Reims resta fragilisé au contact des Pyrénées et c’est un reliquat de l’arianisme aquitain et ibérique qui anima pendant longtemps la volonté d’insoumission des rebelles et pillards austrasiens. D’insoumission au pouvoir mérovingien.

La conversion à l’islam de l’immense majorité des Goths ariens d’Ibérie, et d’une forte proportion de la population péninsulaire, s’est effectuée grâce à une transmission du message du Prophète sur le territoire espagnol. Cette transmission fut véhiculée par des négociants qui arrivaient d’Orient par mer, et qui jouaient le rôle de transmetteurs du message du Rasoul. Cet islam ibérique s’appuyait tout particulièrement sur une forte cavalerie gothe, primitivement arienne et farouchement opposée au catholicisme romain. Cette volonté arienne d’abord, musulmane ensuite, a rayonné vers le nord, au-delà des Pyrénées. Vers le sud, au-delà des Colonnes d’Hercule, de Gibraltar.

Vers le nord, ce rayonnement fut responsable après la bataille de Guadalete ou de Guadarranque en 711, d’une imprégnation anti-chrétienne du sud de l’Austrasie. Cette partie de la Gaule connut les méfaits de bandes de pillards qui n’hésitaient pas à s’affirmer arabes pour conférer une identité politique et une justification religieuse à leurs expéditions. Ils n’hésitèrent pas à prendre, le plus souvent, des patronymes et des prénoms arabes. On vit naître ainsi des « émirats » comme celui de Narbonne qui n’avait rien d’arabe. Seuls étaient arabes les nouveaux patronymes et prénoms qui désignaient ceux qui pillaient pour leur propre compte…. Au cri « d’Allah Akbar », « Dieu est le plus grand ».

L’opération de police déclenchée par Charles Martel à Poitiers en 732, fut une opération parmi d’autres.

Elle fut relatée quelques années plus tard par les Carolingiens naissants mais surtout, elle fut revalorisée et racontée comme une grande victoire remportée sur un envahisseur arabe imaginaire. Envahisseur vaincu par la cavalerie franque. Victoire dont les carolingiens naissants avaient grand besoin pour atténuer le retentissement de la victoire d’Acroïnum, remportée en 737 en Phrygie par les chrétiens orthodoxes sur une formation militaire musulmane.

« Oui, d’accord, vous en Orient, en 737, avez remporté une victoire à Acroïnum sur les infidèles. Mais nous, en Gaule, avons vaincu avant vous, en 732, des envahisseurs musulmans à la bataille de Poitiers ». Donc la victoire de Poitiers telle qu’elle fut rapportée, devint une opération psychologique mise en œuvre par les Carolingiens qui nourrissaient l’ambition d’assurer seuls la succession de l’Empire Romain. Il ne fallait donc pas laisser à ceux d’Orient, aux seuls chrétiens d’Orient, le prestige d’une grande victoire sur les infidèles musulmans, une victoire qui fût exclusivement orientale. La bataille de Poitiers fut ainsi relatée et anoblie quelques années après 732 pour conférer au pouvoir carolingien naissant, un rayonnement victorieux dominant contre ceux qui étaient devenus le symbole de l’anti-Croix, les musulmans. Il n’y eut jamais d’arabes à Poitiers.

Cette influence musulmane vers le nord fut plus ou moins contrôlée par les carolingiens. Elle fut néanmoins responsable d’une fragilité spirituelle qui caractérisa par périodes, le comportement d’une fraction des populations du sud-ouest. Lors des hérésies cathares, plus tard lors des guerres de religions. Et beaucoup, beaucoup plus tard encore, lors de quelques lynchages lors de la libération.

 

 

                            Vers le Sud, cette influence islamique fut confortée, ou plutôt consolidée au XIème siècle, par la mouvance des Almoravides. Ceux-ci fondèrent en 1062, la ville de Marrakech et la ville de Tlemcen. Marrakech devint la capitale des Almoravides qui s’attachèrent à partir de l’ouest du Maghreb à structurer et à enseigner un islam rigoureux.

Il s’agissait uniquement de Berbères qui exercèrent un enseignement distribué par des talebs dans des constructions fortifiées, les ribats. Une mouvance intégriste qui s’attribua comme une obligation majeure d’utiliser uniquement pour cet enseignement et la diffusion de l’islam, la langue arabe littérale, conformément aux exigences du 3ème Calife Othman, formulées au VIIème siècle.

Les Almoravides qui étaient Berbères furent des arabisants de grande efficacité et ce sont eux qui, aussi bien dans la péninsule ibérique que dans le Maghreb jusqu’à Tripoli, rendirent obligatoire l’utilisation de la langue arabe littérale dans les expressions rituelles de l’islam. Ils illustrent historiquement l’essentiel de cette onde de retour islamique qui à partir de l’ouest, avait déjà commencé à imprégner ce qui plus tard deviendra l’AFN. Ils furent par leur enseignement dans la péninsule ibérique, responsables d’une arabisation culturelle et linguistique des anciens ariens ibériques devenus musulmans dès le VIIIème siècle. Devenus musulmans, rappelons-le, tout d’abord grâce à l’influence exercée en Espagne par des messagers et commerçants qui venaient de l’est méditerranéen. Les armées arabes d’Espagne, étaient des armées d’Espagnols qui criaient Allah Akbar, qui depuis le IXème siècle et plus tard, sous l’influence des talebs almoravides, ne s’exprimaient qu’en langue arabe littérale. Ils exercèrent le pouvoir dans la partie majoritaire du territoire espagnol qui n’était pas encore contrôlée par le christianisme. Jusqu’à leur chute en 1147. Ils avaient dominé le Maghreb et l’Andalousie depuis 1061.

 

              Les Almohades succédèrent aux Almoravides. Ils régnèrent sur l’Andalousie et le Nord de l’Afrique de 1147 à 1269. Comme les Almoravides, ils créèrent une dynastie exclusivement berbère. Mais au contraire des Almoravides, ils exigèrent une formulation de leur foi et de leurs exigences religieuses qui fût exprimée en langue berbère, jusqu’à Tripoli.

Sans prétendre à une histoire complète des Almohades, il est nécessaire de retenir quelques phénomènes historiques propres à leur période d’exercice du pouvoir.

Ils s’empressèrent de détruire Marrakech.

Ils proclamèrent le « culte de l’Unité Divine Absolue ».

Ils exercèrent une dictature religieuse exprimée en langue berbère exclusive.

Ils créèrent les TRIBUNAUX DE CONTROLE DE SINCERITE.

Ces tribunaux, spécialisés furent chargés d’organiser des autodafés. Des ouvrages philosophiques, scientifiques et religieux furent détruits par le feu en public, au milieu du fanatisme sollicité des foules. Des notables musulmans, jugés hérétiques, furent parfois brûlés vifs au cours de ces autodafés. Certains grands hommes furent souvent condamnés à l’exil. Comme le scolastique Averroès et le médecin juif Maïmonide. Les Almohades régnèrent jusqu’en 1269, 57 ans après la bataille de « Las Navas de Tolosa » remportée en 1212 par les rois de Castille et de Navarre renforcés par le roi d’Aragon. Victoire qui interdit la poussée des Almohades vers le nord de la péninsule ibérique.

 

Le style ou plutôt la technique mise en œuvre par les Almohades pour imposer le dogme de l’Unité Divine Absolue, les Tribunaux de Contrôle de Sincérité, voilà un style opérationnel qui fut scrupuleusement utilisé plus tard, par les tribunaux du Saint Office de l’Inquisition, dont le souci majeur et constant était d’éradiquer d’Espagne et du monde chrétien, la doctrine de l’islam en tant que doctrine ennemie du christianisme.

Cette vigueur confessionnelle d’expression arabe en ce qui concerne les Berbères almoravides, d’expression berbère en ce qui concerne les Almohades, fut responsable d’un renforcement considérable de l’islam dans le Maghreb. Marrakech fut reconstruite au XIVème siècle, après la chute des Almohades dans un style hispano-mauresque. Style qui provenait d’Espagne et qui était hispanique avant tout, qui n’avait rien d’arabe.

 

 

C’est cette imprégnation historique, islamique exclusive qui apparaît aujourd’hui comme le résultat majeur de la politique gaulliste. De Gaulle s’est comporté historiquement comme s’il avait voulu sauver l’héritage des Berbères almoravides et almohades, que ceux-ci fussent arabophones comme les Almoravides ou berbérophones exclusifs comme les Almohades. Qu’on le veuille ou non, c’est ça, c’est bien ça, le résultat obtenu par De Gaulle qui, en quelque sorte, a donné une troisième vie à l’onde de retour islamique dont les effets se font sentir aujourd’hui, au nord de la Méditerranée. Dans la perspective actuelle de conquête européenne telle qu’elle fût envisagée par Ben M’hidi en 1957 lorsqu’il déclaré : « Vous voulez la France de Dunkerque à Tamanrasset, je vous prédis, moi, que vous aurez l’Algérie de Tamanrasset à Dunkerque ».

 

 

Jean-Claude PEREZ

Le 14 février 2014, jour de la Saint-Valentin, patron des amoureux et des déserteurs.

 

 


[1] Histrionisme : cette définition est une définition médicale. Car depuis 20 ans au moins, en médecine on refuse d’employer le terme d’hystérie. Ce terme a été remplacé par histrionisme. La définition que je vous propose est une définition d’un aspect majeur de l’hystérie.

[2] Jacques Marseille

[3] Populations : Terme utilisé préférentiellement par De Gaulle

[4] D’après la conclusion de mon dernier livre « L’assassinat de l’Algérie française, terreau de la conquête islamique actuelle ».

 

 

Mis en page le 13/02/2014 par RP