FRAGMENTS MORCELÉS DE MÉMOIRES ÉVOQUÉS Ā L’EMPORTE-PIÈCE 5 Par le docteur Jean-Claude PEREZ,
Quelques échos du dernier congrès de « Veritas »
du 21 septembre passé
et d’une remise du « Prix Veritas »
Lors de ce congrès, Madame Geneviève de Ternant a
précisé les raisons de l’attribution de ce prix, que j’ai reçu avec plaisir.
Je vous transmets sa déclaration.
« C’est
un honneur et une joie de remettre à mon ami le docteur Jean-Claude Pérez le
prix Veritas 2014 pour son livre « L’Islamisme dans la guerre d’Algérie »
A
travers ses ouvrages précédents, « Le sang d’Algérie », « Debout
dans ma mémoire », et « Vérités tentaculaires sur l’OAS et la guerre
d’Algérie », Jean-Claude Pérez a poursuivi une quête de vérité qui est
l’objet même de notre association, quête que ce livre poursuit et approfondit
et que continue le tome II des « Vérités tentaculaires sur l’OAS et la
guerre d’Algérie », « Attaques et Contre-attaques » et ses
études transmises par Internet. Il s’agit donc bien là d’un corpus historique
et philosophique appuyé sur une documentation importante et une réflexion de
plus en plus approfondie.
Mais
c’est de ce livre-ci que je vous parle aujourd’hui : « l’islamisme
dans la guerre d’Algérie ».
Tout
au début de l’ouvrage, l’auteur cite Alexis de Tocqueville qui dénie aux gens
de lettres comme aux politiques, la lucidité nécessaire pour écrire l’Histoire
et le docteur Pérez de s’interroger naïvement : « à qui faire
confiance ? »
A
ceux qui font métier d’écrire l’histoire et qui, par idéologie, paresse ou
panurgisme la travestissent avec un culot et une terrifiante mauvaise foi pour
la plier à la pente douce du politiquement correct, ou bien à ceux qui ont vécu
les évènements qu’ils racontent même s’ils n’en saisissent parfois qu’une
parcelle ?
Ainsi,
constate l’auteur, l’historien devient soit un accusateur, soit un avocat.
En ce
qui concerne la guerre d’Algérie et en particulier cette courte période
d’environ huit mois, seulement huit mois dans une guerre qui dura huit ans,
dans cette courte période donc de l’histoire de l’OAS, il est beaucoup
d’accusateurs et peu d’avocats et parmi ce peu d’avocats, moins encore de
personnalités assez courageuses pour éviter les faux-fuyants, les
demi-plaidoiries, pour dire enfin clair et fort que ce fut l’ultime résistance
de la chrétienté face à la barbarie. La chrétienté ? Oui ! Car même
athées, libres-penseurs ou francs-maçons, nous étions
appelés roumis, nazaréens….
A
travers tous ses livres, Jean-Claude Pérez mène une enquête inlassable : comment, pourquoi en est-on arrivé
là ? Pourquoi ce mortel enchaînement ? Comment, pourquoi la voix des
victimes est-elle devenue inaudible ? Comment, pourquoi les Algériens
fuient-ils leur pays depuis plus de 50 ans pour gagner la France qui leur
aurait fait tant de mal ? Comment, pourquoi les bourreaux du peuple algérien ont-ils essaimé leur sida
idéologique mortel jusqu’aux égorgeurs
de Syrie, d’Irak et bientôt de France ?
Jean-Claude
Pérez démontre, explique, remonte le temps. Rien n’est inéluctable. La bêtise,
l’attentisme, la peur ont enfanté les fruits pourris. Le passé peut-il éclairer
non le futur mais le présent ?
Aujourd’hui,
le prix Veritas couronne une œuvre forte et dense qui devrait enfin ouvrir les
yeux de tous les hommes de bonne volonté. Ce prix que je te remets,
Jean-Claude, c’est au frère de combat que j’unis dans mon cœur avec notre ami
récemment disparu mais dont la lumière demeure, Pierre Descaves.
Nous sommes de moins en moins nombreux, il nous faut donc crier encore plus
fort et je compte sur toi ».
Permettez-moi de vous faire connaître ma réponse.
Madame
la Présidente, Mesdames, Monseigneur
[1]
,
Messieurs,
C’est
un grand honneur pour moi que de recevoir aujourd’hui, le prix VERITAS.
Au-delà
de la fierté que j’éprouve et pour laquelle je vous demande de me pardonner, ce
que je ressens avant tout, c’est d’être reconnu par ceux de ma terre, plus
encore par ceux de mon terroir.
Mais
aussi par ceux que j’ai côtoyés durant ces longues années du combat clandestin
pour l’Algérie française. Combat que j’ai mené à partir du 5 octobre 1955. Très
précisément. C’est-à-dire à partir du jour où, rendu à la vie civile, j’ai
ouvert mon cabinet de médecin généraliste. Combat dont il faut dire qu’il est
loin d’être terminé.
Je m’explique : l’Algérie française, en tant
que terre regroupant 15 départements français auxquels il faut ajouter
l’immensité du Sahara, est morte historiquement, en tant que terre française.
Mais
comme je l’écris très souvent, l’Algérie française fut un astre qui a rayonné
pendant 130 ans. Comme tous les « ASTRES », il a généré une lumière.
L’astre,
en tant que matériau, est mort. Disparu. Mais la lumière qu’il a générée, est
encore présente. Les ondes qui la véhiculent, nous parviennent de nos jours,
avec intensité.
Et
seuls les aveugles ne reçoivent pas le message que transmettent les ondes
lumineuses émises par l’astre « Algérie française ».
Ce message, quel est-il ?
Il
est aujourd’hui quotidiennement exprimé.
En
effet, on nous parle comme d’une banalité, d’un état islamiste universel.
On
évoque un djihad islamiste, comme une manifestation historique dont personne ne
se permet de nier, aujourd’hui, la réalité, et plus encore, de nier la logique.
Tout
se passe comme si cette terminologie employée, d’une manière dangereusement
banalisée, était anecdotique. Une terminologie affectée d’une grande commodité
de vocabulaire.
Surgit
alors une question : ce djihad universel, reconnu aujourd’hui, à quelle date a-t-il
véritablement commencé ? Je répète la question autrement : quand s’est-il effectivement
déclenché ?
Qui
l’a annoncé officiellement à la face du monde ?
Eh
bien, Mesdames et Messieurs, dans quelques jours, le 1er novembre 2014, cela
fera 60 ans que fut annoncé au monde entier, en langage limpide, le démarrage
officiel
« du djihad islamiste universel et actuel »
Soyons
précis :
Le
1er novembre 1954, au Caire, El Bachir el Ibrahimi cheik, ou Ibrahim Bachir, annonce le soulèvement algérien. Dans sa formulation,
il proclame « urbi et orbi » que le combat est engagé sur le territoire algérien,
contre la France,
« pour le triomphe de l’arabisme et de l’islam »
C’est
une formulation qui revêt un intérêt majeur dans sa signification historique,
par le détail des mots employés.
Car
ce docteur de la foi coranique, exprime dans un premier temps, qu’il s’agit
d’un combat pour l’arabisme et un combat pour l’islam, secondairement,
« pour le triomphe de l’arabisme et de l’islam »
J’aimerai
que l’on m’autorise, ma chère Anne, à rapporter brièvement quelques précisions
sur cet épisode très mal étudié de la guerre d’Algérie.
Je te
promets d’avoir grand soin de ne pas me perdre dans des détails.
Il
est primordial de retenir que c’est un berbère de Petite Kabylie, de
Ras-el-Oued, de Tocqueville, au sud de Bougie ma ville natale, au nord de
Sétif, qui parle.
Vice-président
de l’Association des Oulémas d’Algérie, il en assume la présidence par intérim.
Ben Badis, le président fondateur de cette association, était
mort de maladie en avril 1940, dans un camp de concentration français, dans
lequel il fut astreint à séjourner à cause de ses activités anti-françaises en
temps de guerre, en 1939.
Depuis
le mois de mars 1954, Ibrahim Bachir fait partie du CRUA, Communauté
Révolutionnaire pour l’Union et l’Action, alors qu’il est réfugié au Caire
depuis 1952 pour se soustraire à des poursuites judiciaires consécutives à ses
activités anti-françaises.
C’est
un brillant professeur de lettres, grand expert de la langue arabe littérale.
Il enseigne au Caire la littérature arabe classique au sein de l’Université intégriste
Al Azahar.
C’est
un grand intellectuel de rayonnement exceptionnel, très fin lettré, comme tous
les Oulémas de cette association.
Dans
sa proclamation on retrouve exprimés la base et le ciment de l’enseignement de
Ben Badis, formulé le 7 mai 1931 :
« ma religion c’est l’islam, ma langue c’est l’arabe, ma
patrie c’est l’Algérie »
En
1954, dans la proclamation d’Ibrahim Bachir, s’exprime une volonté : inscrire
prioritairement le combat déclenché le 1er novembre 1954 dans le cadre de
l’arabisme universel d’abord, et de l’islam ensuite, bien évidemment.
El Bachir ne fait qu’illustrer, en réalité, ce qu’ont écrit plusieurs
grands universitaires français : « l’arabe c’est le ciment de l’islam ».
C’est
d’ailleurs la langue arabe littérale qui a rendu possible, au Moyen-Age, la
massification de l’islam.
Des
masses vont adopter la langue, les patronymes et les prénoms arabes.
Tout
ce qui était anticatholique romain et qui n’était pas juif, en Afrique, en
Orient, en Hispanie et dans le sud de la Gaule, va se regrouper, se fédérer,
par le moyen de la langue arabe, dans la perspective du djihad universel. Tout
particulièrement à partir de 711, date de la bataille de Guadalete qui a vu la défaite du roi d’Espagne, le Goth chrétien Rodrigue, devant le Goth
arien, Duc de Tanger, Tarik, qui n’était pas encore musulman, et qui était
soutenu dans cette bataille par l’évêque espagnol arien Opas.
Aujourd’hui
cette notion de djihad imprègne couramment l’expression verbale et officielle
des chefs d’états occidentaux qui, répétons-le, utilisent ce terme d’une
manière dangereusement banale, presque désinvolte.
Ces
chefs d’états auraient grand intérêt à ne pas oublier que ce djihad, est né, annoncé
et claironné, le 1er novembre 1954 contre la France en Algérie, à partir du Caire.
« le triomphe de l’arabisme et de l’islam », c’était cela le
motif stratégique de la guerre d’Algérie.
C’était
contre cet ennemi, devenu aujourd’hui envahisseur moderne et universel qu’on a
imposé à la France de perdre la guerre en Algérie, toujours pour le triomphe de
l’arabisme et de l’islam.
C’est-à-dire
pour l’arabo-islamisme fondamentaliste que nous ne confondons pas avec la
religion musulmane, avec l’islam.
Merci à Anne Cazal et à son bureau de m’avoir
donné l’occasion de rappeler cette vérité : tout ce que nous redoutons
aujourd’hui pour notre avenir d’occidentaux, tout ce que nous vivons, tout ce
qu’évoquent les leaders d’états occidentaux ébranlés par la logique de
l’islamisme fondamentaliste et envahisseur, tout cela a débuté LE 19 MARS 1962
A EVIAN
Cette
date ne fut rien d’autre qu’une capitulation de la France gaulliste devant le
pire ennemi qui ne l’ait jamais attaquée, par la volonté de Charles De Gaulle.
«
Vous voulez la France de Dunkerque à Tamanrasset, je vous prédis moi, que vous
aurez l’Algérie de Tamanrasset à Dunkerque », a déclaré Larbi ben M’hidi à Alger en 1957 ».
Ce congrès fut l’occasion de déclarations multiples et
sérieusement étoffées. J’aimerais les compléter, si possible, par quelques
précisions concernant les imaginaires invasions arabes.
D’après mon livre « Attaques
et Contre-attaques ».
« Les
invasions arabes… de véritables mythes. Des mensonges historiques nécessaires
aux ennemis du christianisme. L’Arabie n’était peuplée à cette époque-là que de
50.000 habitants environ. Tous les combats livrés sur cette terre par le
prophète et ses partisans se révélèrent n’être rien d’autre, en réalité, que
des escarmouches. Violentes certes, au cours desquelles intervinrent quelques
centaines d’hommes seulement, parmi lesquels très peu de guerriers montés. La cavalerie
arabe, prestigieuse et déferlante comme un raz de marée que rien ne pouvait
arrêter, c’est un autre mythe, un mensonge historique, qui a connu la fortune
que l’on sait, dans l’esprit de ceux qui restent encore séduits par l’histoire
des pseudo-invasions arabes. Qui refusent aujourd’hui, avec un entêtement
autistique, que l’on mette en doute la réalité de ces invasions.
L’islam
trouva, au sein des contrées soumises à l’arianisme, des populations organisés et
administrées par des pouvoirs préalablement « convertis » qui vont
adhérer tout naturellement à la nouvelle orthodoxie musulmane, animés d’un
souci unique que nous rappelons encore une fois : combattre Rome et les
pouvoirs temporels soutenus par Rome, ou soutiens de Rome. Ces derniers furent
désignés par les califes comme les ennemis à combattre en toute priorité.
Invasions arabes mythiques qui expliquent donc qu’un territoire peuplé de
50.000 habitants, nous l’avons vu, aient pu « conquérir » de
gigantesques territoires en quelques dizaines d’années. A titre
d’exemple : Jaffa a « conquis » l’Ethiopie avec 70 émigrants et
une « cavalerie » composée de 3 chevaux et de quelques chameaux.
En
Espagne, l’armée gothe et la cavalerie hispano-gothe commandée par Tarik de confession arienne et qui
n’avait rien d’arabe, se sont rebellées contre le roi goth catholique Roderick, le roi trinitaire, pour des motifs religieux.
Avec l’ambition exclusive de conquérir le pouvoir au bénéfice du monde
unitaire. Ce fut la bataille historique de Guadalete en 711, entre une armée légale, celle du pouvoir, une armée chrétienne,
c’est-à-dire une armée trinitaire d’une part, et une armée rebelle, hérétique,
une armée gothe unitaire, d’autre part. Celle-ci,
pour des raisons idéologiques s’était convertie ou s’apprêtait à se convertir à
la religion du prophète de la Mecque. Il est d’une grande importance pour
conforter notre précédent développement, de ne pas oublier que c’est un évêque
espagnol, un évêque arien, Oppas, qui conduisit sur
le chemin de la victoire les troupes nouvellement musulmanes du Maroc, ou les
troupes qui étaient sur le point de se convertir, c’est-à-dire sur le point de
s’intégrer en bloc à la mouvance musulmane.
Où
sont les envahisseurs arabes, les conquérants arabes dans cet épisode
historique ? Nulle part. Il n’y eut jamais d’armée arabe en Espagne, ni
d’ailleurs en Afrique du nord. Ni, à plus forte raison, dans le sud de la
France. Les auteurs sérieux ne retiennent pas les noms prestigieux des
conquérants Sidi Moussa et Sidi Okba. « De purs
mythes » écrivent-ils.
J’ai
fait référence dans mon travail précédent, au livre important publié par
l’historien espagnol Ignacio Olagüe. Il démontre
l’irréalité des invasions arabes en Espagne et plus tard, en Gaule jusqu’à
Poitiers. Il s’appuie sur le travail d’une énorme équipe et sur une
documentation historique et scientifique irréfutable. Cette théorie, ou plutôt
cette vérité, est aujourd’hui frappée du sceau de l’évidence. Une évidence qui,
paradoxalement, est frappée d’un interdit émanant d’un monde intellectuel
occidental masochiste. Peu nombreux, en effet, sont les historiens qui y font
référence. Les travaux d’Olagüe ont été repris plus
récemment par d’autres savants. Parmi ceux-ci, le professeur Rayment, depuis la chaire de paléontologie de l’université
d’Uppsala. Cet éminent scientifique nie formellement tout apport extérieur à la
civilisation de « Al Andalus »,
c’est-à-dire à la civilisation de l’Espagne. C’est l’Espagne unitaire, arienne,
qui a conquis son propre pays. Par convictions révolutionnaires, politiques et
religieuses anticatholiques. Pour en faire une contrée musulmane qui fut
rayonnante, non pas parce qu’elle était musulmane, mais parce qu’elle était
espagnole. Une contrée qui ne fut jamais arabe.
Les
califes qui ont succédé au prophète ont mis en pratique, de toute urgence, une
technique de guerre révolutionnaire très efficace :
les nouveaux convertis devaient
être désignés par des patronymes et des prénoms arabes ;
les nouveaux convertis devaient
adopter très vite la langue arabe. La langue de Dieu ? La langue du
Prophète ?
Certainement
pas si l’on se réfère à l’ouvrage d’Edouard Montet qui s’appuie sur l’opinion d’un grand spécialiste de la religion musulmane, de
la langue arabe et des langues sémitiques, le professeur K. Vollers de l’université d’Iéna.
Celui-ci
participa au congrès orientaliste d’Alger en 1905. L’ouverture de ce congrès se
déroula le 18 avril 1905 au Palais Consulaire avec un discours du gouverneur Jonnard. Y assistaient de nombreux professeurs et savants
venus de toute l’Europe. Des sections se constituèrent pour d’importants
travaux ; histoire, philosophie, géographie, archéologie, langues
sémitiques, langues africaines, de Madagascar, d’Extrême-Orient, sciences
médicales, hygiène, botanique.
Le 25
avril, le ministre français de l’instruction publique Bienvenu Martin, vint
assister à ce congrès. Le 26, celui-ci connut sa séance de clôture. Le 27 avril
enfin, un déjeuner réunit au Palais d’été tous les délégués étrangers.
Au
cours de sa communication, durant les séances de travail de ce congrès, le
professeur Vollers soutint, sans provoquer de
scandale, la thèse que le « coran ne fut pas écrit dans la langue sous
laquelle on le connaît aujourd’hui ». Mais dans une autre langue que l’on
employait encore en 1905 dans les territoires où avait évolué Mohamed.
Il
faut souligner la prudence extrême manifestée verbalement par ce grand
spécialiste de l’islam, de la langue arabe et des langues sémitiques, qu’était
le professeur Vollers. Comme si, déjà à cette époque
en 1905, il redoutait les effets d’une fatwa. C’est le troisième calife qui
imposa une structuration toute nouvelle du coran et qui décida, par-dessus
tout, sa diffusion universelle en langue arabe littérale. Celle-ci devint donc
« dans un temps ultérieur », la langue attribuée à Dieu par une
extrapolation politique et militante des chefs temporels.
De ce
parcours schématique, obligatoirement incomplet, quel enseignement faut-il
retenir ?
Il
faut retenir que la religion musulmane s’est propagée avec facilité dans les
secteurs où le christianisme romain était vacillant. Elle a fédéré les hérésies
anti-romaines. Elle a trouvé sa vigueur en tout premier lieu, dans la tiédeur
confessionnelle des chrétiens. Celle-ci, au IVe siècle, s’est illustrée comme
la conséquence du vagabondage religieux de l’empereur Constantin qui a failli
tuer le catholicisme en s’appuyant sur l’arianisme. Peut-on soutenir pour
autant, que tout se passa comme si Constantin avait été mandaté par une secte,
à l’intérieur du christianisme, pour le gangréner ultérieurement par
l’intermédiaire de l’arianisme ? La question mérite d’être posée.
L’avidité avec laquelle Eusèbe de Nicomédie, l’évêque hérétique arien, s’est
empressé de baptiser Constantin sur son lit de mort, nous incite à penser que
cet empereur fut l’objet d’une conjuration anticatholique. Il fut circonvenu
peut-être, mais répétons-le, il faillit anéantir l’œuvre de Saint-Pierre.
C’est
le raidissement opérationnel des papes du Moyen-Age qui a sauvé le
christianisme romain universel. En s’appuyant sur la Gaule chaque fois que le
danger de voir mourir le christianisme était imminent.
Une
première fois par la conversion de Clovis au Ve siècle, par le pacte de Reims ;
une seconde fois au VIIIe siècle, par la création du royaume carolingien après
la mort de Chilpéric III, le dernier souverain mérovingien. »
Fin de citation
Pour assassiner la
France en Algérie, s’est exprimée une double volonté :
Une volonté tactique : c’est l’arabo islamisme fondamentaliste
« pour le triomphe de l’arabisme et de l’islam ». Qui s’exprime
aujourd’hui par le « Califat islamiste » qui espère entretenir un
djihad universel.
Cette volonté tactique fut actionnée constamment par une volonté
stratégique. Le capitalisme financier a mis en application ultime, en Algérie,
le plan opérationnel prévu par les tenants du « délestage économique du débouché colonial ». Dans la
perspective exclusive d’augmenter la valeur ajoutée des investissements. Pour
atteindre ce but ils ont pris la décision de se libérer de la charge des
peuples.
En dernière analyse, on peut affirmer que dans la phase ultime du
délestage économique du débouché algérien, ils ont joué le court terme.
Ils ont pris un double risque :
La pauvreté des
peuples indépendantisés
La proclamation du
djihad universel.
Djihad prévu et mis en action par une fraction minoritaire de musulmans
de nationalité algérienne et plus généralement nord-africaine, médio-orientale
et asiatique. Mais aussi par des convertis français, en particulier.
La France agressée, l’Europe et l’Occident menacés : la voilà,
l’œuvre accomplie par Charles De Gaulle.
S’il est exact de dire que la colonisation fut insuffisante,
imparfaite, il faut affirmer aussi que la décolonisation, telle qu’elle fut
accomplie, s’identifie à un crime contre l’Occident, un crime contre
l’humanité.
Jean-Claude PEREZ
Nice
Septembre 2014
L’assassinat
de l’Algérie française, terreau de la conquête islamiste actuelle. 2012
Un des livres du cinquantenaire, à lire et à faire
lire.
Vérités
tentaculaires sur l’OAS et la guerre d’Algérie
Stratégies
et tactiques, 2006 ; 2e Edition
Cet ouvrage a été d’un grand recours
dans la rédaction de cette étude
L’islamisme
dans la guerre d’Algérie
Logique de
la Nouvelle Révolution Mondiale, 2004
Le sang
d’Algérie
Histoire
d’une trahison permanente, 2006 ; 2e édition
Debout dans
ma mémoire
Tourments et
tribulations d’un réprouvé de l’Algérie française, 2006 ; 2e édition
Attaques et
Contre-attaques
Vérités
tentaculaires sur l’OAS et la guerre d’Algérie II, 2008
Editions Dualpha
Boite 37
16 bis rue d’Odessa
75014 PARIS
Tel. : 09 52 95 13 34 -
Fax : 09 57 95 13 34
Mail : infos@dualpha.com
Site internet : www.dualpha.com
Vous pouvez prendre connaissance des deux interview accordées par Jean-Claude PEREZ : - la première à Monsieur Olivier CAZEAUX : sur Internet tapez « OAS, le docteur PEREZ parle » ; - la
seconde, à Monsieur BESSOU dans le cadre de la préparation d’un film. Monsieur
BESSOU a livré à Jean-Claude PEREZ tout le matériau de son exposé visible sur
le site www.jean-claude-argenti-sauvain.com.
Mis en
page le 27/09/2014 par RP |