Un nouveau cycle d’études : chapitre 11
LE CYCLE
DE L’ADIEU
CHAPITRE
XI
L’OCCIDENT CHRETIEN ET L’OCCIDENT
MUSULMAN
LA FRANCE….
FILLE….. OU MERE DE L’EGLISE…..
Je me suis attaché à relever à maintes
reprises une contradiction qui crève les yeux.
Une
contradiction entre les affirmations ou plutôt les annonces « magistrales » «
voire solennelles » de De Gaulle d’une part, et les évènements tels qu’ils
se sont déroulés, d’autre part.
« La dictature belliqueuse des communistes consécutive à l’indépendance
de l’Algérie » qu’il a évoquée ou plutôt annoncée en langage limpide dans
son discours du 16 septembre 1959, ne s’est pas installée en Algérie.
Il
abandonna avec cynisme l’Algérie à ceux-là mêmes qu’il traitait dans un autre
de ses propos, de « meneurs ambitieux résolus à établir par la force et par la
terreur leur dictature totalitaire et croyaient pouvoir obtenir qu’un jour, la république
leur accorde le privilège de traiter avec eux du destin de l’Algérie… Il n’y a aucune
chance que la France se prête à un pareil arbitraire ».
Cet arbitraire s’est accompli sous l’autorité de De Gaulle, et surtout avec
son total agrément.
Ce
même arbitraire, insistons encore, qu’il condamnait et rejetait dans ses
propos.
Ce
même arbitraire auquel il se soumit avec complaisance.
Il
accepta tout.
En
particulier d’être rappelé à l’ordre par Ferhat Abbas lui-même. Celui-ci en
effet, avait répliqué en 1960 à De Gaulle, cet homme dont il jouissait de
l’appui depuis 1943 : « C’est à celui qui sollicite la fin des combats qu’il
appartient de hisser le drapeau blanc ».
C’est
en ce dernier exploit que s’exprime historiquement l’accomplissement de De
Gaulle en Algérie : il a mendié la paix en Algérie. Il a hissé le
drapeau blanc de la défaite française en Algérie.
Défaite
française, oui, mais avant tout victoire gaulliste, que le chef de
l’Etat entérina avec cynisme.
Victoire
de De Gaulle en tant qu’agent d’exécution subalterne du capitalisme financier,
pressé de satisfaire aux exigences comptables du délestage économique du débouché
algérien.
Quitte
à payer sa victoire du prix d’un massacre éventuel. Un massacre du peuple
pied-noir.
Massacre
initié par le scandaleux génocide des harkis qui, en une occasion au moins,
furent débarqués du bateau, qui devait les évacuer vers la France. Ils furent
égorgés devant un public hurlant de haine, rameuté et stimulé par le FLN pour célébrer
l’évènement.
Ce
drame fut vécu dans un port du Constantinois et abondamment décrit.
Alors que je vivais mes aventures d’exil,
j’ai connu un prince italien très célèbre. C’était à Gênes, en octobre 1963.
Ce
notable manifesta verbalement un étonnement inattendu lorsque je lui exprimai,
sans camouflage, mon hostilité à De Gaulle. Il était informé du rôle clandestin
que j’avais tenu dans les affaires d’Algérie et il avait sollicité ce contact
auprès de l’ami italien qui me servait de relais à Gênes.
En
réalité, le danger que représentait De Gaulle pour l’avenir de la France, de
l’Europe et de la chrétienté ne semblait pas provoquer chez cette prestigieuse
personnalité, la plus petite réticence. Je me souviens de son commentaire :
« Je partage toutes vos convictions européennes, occidentales
et chrétiennes. Je rends hommage au combat que vous avez mené en Algérie dans la
clandestinité de 1955 à 1962. Mais contrairement à vous, j’admire De Gaulle parce
qu’il est le seul homme politique d’Occident qui tient tête aux Américains ».
Je
lui demandai de m’accorder quelques secondes de réflexion avant de lui
démontrer, sans difficulté, que l’origine exclusive du pouvoir exercé par De
Gaulle en France, se situait contrairement à ce qu’exprimait mon interlocuteur, dans la soumission totale de l’homme de Colombey aux exigences de
Roosevelt. Exigences formulées en janvier 1943 à Casablanca.
De
Gaulle s’était soumis à tous les projets rooseveltiens en faveur de
l’indépendance de l’Algérie.
Giraud
avait claqué la porte lors de cette célèbre rencontre.
Rappelons
que cette soumission s’était déjà affirmée dès 1942 par l’intermédiaire de
Robert Murphy, le représentant personnel du président américain en Algérie depuis
décembre 1940.
Il
ne faut jamais perdre de vue que De Gaulle fut celui qui assura personnellement
le sauvetage historique du FLN.
L’équivoque
algérienne De Gaulle ou plus exactement le mensonge algérien De Gaulle,
illustre ni plus ni moins qu’une agression très grave portée contre la vigueur
historique de la France. Par voie de conséquence, contre le destin de l’Europe
et de l’Occident.
Sous
des formulations toujours affectées d’une autorité hautaine et distante, De
Gaulle n’a fait que se soumettre intégralement aux exigences rooseveltiennes :
l’éviction de la France et de l’Europe du continent africain.
La
colonisation fut parfois riche d’erreurs, de fautes, et même de crimes en
certaines occasions. Les hommes ne sont pas infaillibles. A part quelques
rarissimes exceptions, ils ne sont pas des saints. Nous le savons fort bien.
Mais qui ose manifester l’imprudence
d’affirmer que la décolonisation fut un succès historique ?
Qui
ne voit que la décolonisation telle qu’elle fut mise en oeuvre s’exprime
aujourd’hui, à travers les drames qu’elle a générés, comme un gigantesque crime
contre l’humanité : les famines, les révolutions, les épidémies, les fanatismes
religieux, et par-dessus tout, l’islamisme fondamentaliste sanguinaire, avec un
massacre corollaire inéluctable : un massacre de peuples chrétiens !
Chrétiens
asservis et massacrés pour la seule raison qu’ils sont chrétiens dans certains
états africains, au Proche-Orient et au Moyen-Orient.
Bientôt
sur notre territoire national. Et celui des autres états voisins aussi.
Ce
qui se déploya historiquement après la décolonisation criminelle telle qu’elle
fut mise en oeuvre, ce fut en première évidence, l’agression prioritaire et
constante du monde chrétien.
C’est-à-dire,
qu’on le veuille ou non, une agression contre ce qui définit l’assise
spirituelle, intellectuelle et historique de l’Occident.
L’Occident
se définissant aujourd’hui encore, il est capital de ne pas l’oublier, comme
l’espace géopolitique à l’intérieur duquel les chrétiens peuvent vivre
libres, protégés contre l’asservissement et les massacres mis en oeuvre pour la
seule raison qu’ils sont chrétiens.
De Gaulle, lorsqu’il s’exprimait sur
l’identité insuffisamment étudiée des peuples algériens, soulignait à juste
titre la diversité d’origine de ces mêmes peuples.
Il oubliait de souligner en même temps, que le phénomène arabe
en tant que phénomène ethnique, n’a joué aucun rôle dans l’islamisation de l’Algérie.
C’est-à-dire
dans l’apparition, le développement et surtout le rayonnement eurafricain et
universel de la phénoménologie arabo-islamiste à partir de cet immense territoire.
La
conversion du Maghreb à l’islam illustre un processus particulièrement brillant
d’une captation réussie par ce territoire du message coranique. Message universellement propagé depuis le 3ème calife, au VIIème siècle, en langue arabe littérale.
Langue
que le prophète lui-même ne parlait pas, rappelons-le avec insistance, comme ce
fut révélé solennellement en 1905 lors du congrès international orientaliste
qui s’est tenu, cette année-là à Alger.
Le
professeur K. Vollers de l’université d’Iéna, grand spécialiste de la langue
arabe et des langues sémitiques, y développa cette information devant un
aréopage de grands spécialistes mondiaux de la langue arabe.
Langue
arabe littérale, expression opérationnelle majeure du message du prophète dans
lequel les ennemis pluriséculaires du culte chrétien trinitaire, les ariens, ont
trouvé, proclamaient-ils, une confirmation à la fois efficace, universelle, et surtout
d’origine divine, de leur propre conviction unitaire. Ou plutôt, de leur conviction
anti-trinitaire.
Lors du concile de Tolède, le 8 mai 589, le
roi wisigoth espagnol Récarède s’est converti solennellement au
christianisme romain. Il était arien jusqu’à cette date. Il était le fils cadet
du défunt roi Léovigild, lui aussi arien.
Les
ariens niaient la consubstantialité du Père et du Fils.
Ils
pratiquaient couramment la polygamie dans les conditions les plus officielles
et légales. Le prince héritier, Herménegild duc de Tolède, fils aîné de
Léovigild et de la reine-mère Goswinthe, avait épousé Ingonthe.
Il
s’agissait d’une princesse franque, chrétienne, fille de Brunehaut et de
Sigebert, souverains d’Austrasie.
Cette princesse chrétienne parvint à convertir au catholicisme romain son époux Herménegild, c’est-à-dire le prince héritier du royaume goth d’Espagne. Elle le fit avec l’appui de Léandre, évêque de Séville, lui-même secondé dans cet apostolat, par son frère Isidore, un autre évêque espagnol. Le
roi Léovigild, stimulé par son cadet Récarède, voulut punir son fils aîné. Il
le fit effectivement exécuter en 585.
On
rapporte que Léovigild mourut de douleur à la suite de l’exécution de son
propre fils. Exécution qu’il avait décidée et mise en oeuvre sous la pression
de son épouse la reine Goswinthe, arienne fanatique. Elle-même soutenue dans
cette opération par le prince cadet, Récarède, qui espérait accéder au pouvoir
après l’assassinat de son frère aîné, Herménegild.
Le
félon Récarède ceignit effectivement la couronne après la mort de son père
Léovigild.
Il
eut alors à subir la volonté messianique de sa belle-soeur, la veuve Ingonthe,
arrière-petite-fille de Clotilde et de Clovis.
Il se convertit au christianisme romain malgré la féroce opposition
de la reine-mère, Goswinthe.
Cette
conversion fut célébrée avec solennité lors du concile de Tolède, le 8 mai 589.
Récarède se soumit au baptême et déclara ostensiblement que tous les
hommes et femmes devaient être désormais baptisés. Sous peine de mort.
La
péninsule ibérique, ou plutôt le royaume wisigoth ibérique était ainsi devenu
par décision du nouveau souverain, un royaume chrétien.
Oui,
mais une tranche importante de la communauté gothe ibérique restait
arienne. En particulier une aristocratie qui disposait d’une armée, d’un ost,
avec une cavalerie très disciplinée. Elle s’exprima par une opposition
agressive et vigoureuse, contre le nouveau roi chrétien Récarède.
Opposition inspirée et soutenue par la
reine-mère Goswinthe, arienne, ennemie fanatique du catholicisme romain,
soulignons-le une fois de plus.
Jean
d’Escola rappelle brillamment cet évènement dans son livre « Les Grandes Heures
de L’Espagne ».
En
relatant le concile de Tolède réuni en 589, il souligne qu’à partir de la
conversion de Récarède au catholicisme romain, la fraction de l’arianisme
espagnol ou plutôt ibérique, qui persistait dans son refus du baptême, se
comporta désormais comme un véritable syncrétisme musulman.
Je
ne sais si Jean d’Escola s’est rendu compte de l’importance fondamentale de
cette affirmation : « l’arianisme… un syncrétisme musulman ». En effet,
comment peut-il formuler une telle affirmation à propos du concile de Tolède ?
En
589, nous sommes encore 33 ans en-deçà de l’hégire qui va naître en 622.
La notion de musulman n’avait pas encore acquis, loin de là, son
droit de cité dans l’histoire.
Personnellement,
je n’hésite pas à qualifier cette observation de Jean d’Escola, de formulation
historique majeure. Car elle apporte un éclairage enrichissant non
seulement à l’histoire du Moyen-Age, mais aussi à l’histoire actuelle du monde.
Syncrétisme
… syncrétisme musulman… on reste plus que perplexe….
Mû par cette perplexité, j’ai fait ce qu’il
m’a semblé logique de faire. J’ai consulté dictionnaires, encyclopédies et différentes ouvrages.
Je
suis resté sur ma faim.
Balloté
entre Plutarque et Jean d’Escola en passant par Erasme, j’ai éprouvé de grandes
difficultés à me rallier à une définition satisfaisante du « syncrétisme ».
J’ai retenu de ce substantif une impression de manque de netteté.
Il
évoque une attitude d’attente dans la perspective d’un choix ultérieur.
Une réticence à l’égard de l’expression d’une foi qui lui semble trop systématique.
Trop définitive.
Un
syncrétisme semble exprimer un besoin de globalité. Il se trouve à
l’aise dans une aura religieuse d’attente, riche avant tout d’imprécision.
Une
foi sincèrement vécue impose en effet que l’on définisse les frontières les
plus nettes possibles à son domaine. Frontières qui ne sont pas acceptées, en
réalité, par celui qui préfère proclamer : « ….je crois…, oui…, mais à ma manière ». Finalement, celui-ci exprime par ce comportement
une disponibilité à la fois intellectuelle et psychologique qui revendique,
attend ou espère, une définition simplifiée, plus accessible, d’une foi
qui s’offre à lui.
La
pensée de Jean d’Escola me paraît pouvoir néanmoins être correctement traduite
en ces termes :
« les ariens rejetant le mystère de la
sainte trinité, unitaires convaincus depuis quatre siècles, pratiquant tout naturellement
la polygamie, n’opposèrent aucun obstacle à leur adhésion à l’islam dont ils représentaient
une expression syncrétiste depuis trois siècles au moins ».
Tout
naturellement, lorsque quelques années plus tard après l’Hégire parvint dans le Maghreb…. et en Ibérie… le message du Prophète de la
Mecque et de Médine « il n’y a de dieu que Dieu et Mohamed est l’envoyé de Dieu
», les ariens trouvèrent dans ce message une confirmation divine de leur
conviction unitaire.
Divine
car elle fut transmise au razoul par l’agent secret de Dieu, l’archange
Gabriel, Jibril.
L’opposition arienne gothe ibérique contre la Croix, s’exprima tout logiquement désormais au nom du Prophète oriental et lointain, Mohamed.
Ce ralliement religieux à l’islam, généra
en Ibérie une guerre interne entre les goths de la péninsule. Plus
précisément entre :
-
les goths ibériques chrétiens, trinitaires, fidèles du roi Rodrigue ou Rodérick
d’une part,
-
et le duc de Tanger, le goth Tarik, autour duquel se rassemblèrent les
goths unitaires ariens d’autre part.
La
bataille de Guadalète se déroula théoriquement en 711.
Le
vainqueur de cette bataille fut Tarik, le chef du camp anti-chrétien.
Tarik
était un wisigoth ibérique, rappelons-le.
Ces ariens commandés par le Goth Tarik,
étaient-ils déjà convertis à l’islam en 711 ?
La réponse n’a pas d’importance si l’on veut bien ne pas oublier
que le syncrétisme musulman des ariens ibériques et numidiens s’était tout naturellement
incorporé à la foi musulmane orthodoxe. Ou plutôt s’était reconnu dans l’expression
de cette foi.
Leur
adhésion dogmatique à l’islam fut exprimée avec un enthousiasme tel, qu’à
l’instar de leurs coreligionnaires ariens devenus musulmans du Maghreb, du
Proche-Orient et du Moyen-Orient, ils portèrent tous désormais des patronymes
et des prénoms arabes.
Ils
s’exprimèrent, dans les manifestations solennelles de leur culte, en langue
arabe littérale, en obéissance à l’exigence opérationnelle majeure du 3ème calife.
Le
syncrétisme musulman espagnol évoqué par Jean d’Escola, s’exprima donc effectivement à partir de l’arianisme unitaire dans la péninsule ibérique. Précisons, à
partir de ceux qui refusaient de croire au Père, au Fils, et au Saint-Esprit.
Un syncrétisme se définissant finalement comme une étape préalable à une
conversion.
Le
pas à franchir paraissant facile ou plutôt logique à emprunter.
Ce
fut l’amorce de l’émirat de Cordoue à partir de 756, suivi à partir de
929, par le rayonnement du califat de Cordoue. Jusqu’au XIème siècle.
Le
Califat cordouan fut remplacé vers la fin de ce siècle, par une mouvance
musulmane intégriste d’origine maghrébine : la mouvance almoravide (1061-1147).
Nous évoquons une mouvance berbère volontairement arabophone, que l’on a
évoquée en 2013, dans le Sud-Ouest algérien, aux confins du Mali et de la
Mauritanie. C’est-à-dire sur le territoire qui avait vu naître la mouvance
almoravide au XIème siècle.
Une
vérité s’impose :
ce sont les ariens espagnols ou plutôt
ibériques, devenus musulmans qui ont conduit eux-mêmes la conquête de la
péninsule ibérique.
Les envahisseurs arabes venus d’ailleurs, d’Arabie via la Numidie en
particulier, c’est une affabulation nécessaire à ceux qui ont voulu conférer et
veulent toujours conférer un prestigieux rayonnement militaire à
l’arabo-islamisme moyenâgeux.
Rayonnement qui existe, qui fut islamiste,
mais qui n’avait rien « d’arabe » en tant que terme identificateur ethnique du
peuple d’Arabie.
Deux
observations doivent être soulignées.
La
première :
là où l’islam apparaît,
l’arianisme disparaît car il devient islam (en Ibérie, au Maghreb, au
Proche-Orient et au Moyen-Orient).
La
deuxième :
le christianisme romain survécut cependant
dans la péninsule ibérique et amorça un rayonnement nouveau à partir de 722.
Un rayonnement à finalité conquérante.
722
Ce
fut la date du combat de Covadonga, dans les montagnes asturiennes, livré par
les chrétiens contre les musulmans espagnols soutenus, ou plutôt guidés sur le
terrain, par l’évêque arien Oppas. Les chrétiens étaient commandés par
le noble castillan Pelayo.
Plus
tard, le gendre de Pelayo, c’est-à-dire du vainqueur historique de Covadonga,
ceignit une couronne.
Il
était duc de Cantabrie, et devint le premier roi de Castille et de Léon, sous
le nom d’Alphonse Ier.
C’est à partir de lui, et du tout nouveau royaume de Castille
et de Léon, que s’amorça la conquête, et non pas la reconquête
des territoires espagnols soumis à des souverains musulmans.
Une conquête échelonnée sur plus de sept siècles.
Jusqu’à la prise de Grenade en 1492.
Je
me suis permis d’évoquer, en le résumant à l’extrême, un aspect volontairement
et profondément altéré par les historiens, de la conquête musulmane endogène de l’Espagne. Une conquête mise en oeuvre et accomplie par l’islamisme intrinsèque
des ibériques et non pas par des Arabes venus d’Arabie et du Maghreb grâce à leurs
irréelles chevauchées hurlantes et victorieuses.
Les
nouveaux notables musulmans ibériques d’origine locale, se déclarèrent
eux-mêmes arabes. Et adoptèrent des patronymes arabes.
Ce
fut le cas, en particulier, des descendants de conquérants normands établis en
Méditerranée depuis des siècles.
A
l’instar de ce grand savant de l’islam que fut Ibn Masara, co-fondateur et
animateur de la très célèbre école coranique d’Almeria, la plus importante d’Espagne.
Il fut avec le sassanide Avicenne, l’un des premiers scolastiques de
l’islam, comme plus tard Averroès, chez les musulmans de Cordoue, Ramon Lulle
chez les chrétiens de Majorque et d’Aragon et Moïse Maïmonide chez les juifs de
Cordoue.
Ces
savants, ces philosophes s’efforcèrent d’établir des corrélations
intellectuelles entre leur foi respective et les enseignements des philosophes
grecs : Empédocle, Platon, Pythagore et surtout, Aristote.
Les syncrétismes musulmans de nos jours, on
ne les compte plus.
Ils
ont trouvé tout naturellement, grâce au gaullisme capitulard, une occasion
d’amorcer une conquête de l’Occident.
L’oeuvre
majeure de De Gaulle, ne l’oublions pas, illustrée avant tout par l’abandon de l’immense terre française et occidentale d’Algérie en 1962, s’identifie à l’agression
la plus grave qui ait été portée contre le monde chrétien universel depuis 711,
date historique de la bataille de Guadalete.
Cette
oeuvre gaulliste fut tragiquement rappelée à la mémoire des hommes par les
agressions dont nous fûmes récemment l’objet en novembre 2015 à Paris et à
Saint-Denis.
Agressions
précédées des drames américains de 2011, accompagnés d’autres drames plus
récents.
Nous
faisons évidemment référence aux massacres quotidiens que connaissent les
peuples multiconfessionnels du Proche et du Moyen-Orient.
Ainsi
qu’à l’attentat de mars 2016 dont fut victime Bruxelles ! Sans oublier le
massacre volontairement spectaculaire dont furent victimes plusieurs dizaines
d’enfants chrétiens pakistanais, le jour de Pâques 2016.
De
Gaulle en cédant au FLN la terre d’Algérie, peuplée d’après lui, comme il l’exprima
dans son discours du 16 septembre 1959, « de populations dont le destin est d’être
miséreuses » s’est situé et se situe encore à l’origine des flux
migratoires actuels orientés du sud vers le nord. Et de l’est vers l’ouest.
Des
flux migratoires véhiculant une expression religieuse parfois exhibitionniste,
qui tend à devenir conquérante en certaines occasions. A l’origine d’une
exaltation communautaire qui, à son tour, peut aggraver une maladie moderne des
nations d’Occident : les crispations confessionnelles. Crispations
confessionnelles dont Alain Peyrefitte a écrit, il y a fort longtemps déjà,
qu’elles s’identifiaient à un facteur très grave d’involution économique.
Le syncrétisme musulman est mis en
pratique de nos jours par ceux qui, à leur insu peut-être, participent à
l’anéantissement du message de la Croix. En particulier lorsqu’ils se retranchent
derrière le confort d’un agnosticisme nettement reconnu, aimablement exprimé,
enrichi parfois curieusement, d’un paganisme qu’ils estiment apaisant.
Nous
ne nous rangeons pas à cette attitude.
Les
choses sont plus simples qu’on veut bien nous le faire croire.
En Occident, aujourd’hui, celui qui ne s’affirme ni
chrétien, ni juif, s’affirme implicitement ou plutôt dialectiquement,
arabe.
C’est
dans cette attitude que peut se comprendre le risque d’un syncrétisme musulman.
Celui-ci tire sa vitalité de l’attrait que peut exercer l’islam sur ceux qui
affirment, répétons-le « je crois, oui, mais à ma manière ».
Nous
ne sommes animés d’aucune velléité de guerre sainte ou de croisade. Il s’agit
plutôt pour nous de donner envie aux hommes modernes de parler de Dieu, animés,
avant tout, d’une sérénité intelligente.
Ne
pas céder à la haine.
Ne
pas succomber à la peur.
Ne
pas se retrancher, insistons encore, derrière une désinvolture capitularde.
Cette réflexion que je me permets de vous
communiquer, se propose un but : celui de constater à quel point il peut être
possible de bouleverser l’assise spirituelle d’une nation, voire d’une
civilisation.
Il
ne sert à rien de nier, de taire ou plutôt de prétendre occulter que l’histoire de France fut intimement liée à
l’histoire de la papauté.
Les
successeurs de Pierre à Rome, se sont totalement trouvés privés d’empereur, à
partir du coup de force au VIIIème siècle de l’impératrice orientale
chrétienne, Irène. Celle-ci, après avoir fait crever les yeux de son fils,
Constance VI en 797, fit disparaître l’empire romain résiduel, auquel
elle renonça volontairement. Elle prit alors le titre de Basileus.
Les
successeurs de l’apôtre Pierre à Rome, se sont trouvés dans l’obligation de
faire naître une nation.
Une
nation mère.
Une
nation capable de générer un empire protecteur tel que l’avait été Rome.
Car, privés de nation tutélaire, les successeurs de Pierre se savaient menacés
d’anéantissement et surtout de mort spirituelle.
La Gaule seule offrait une possibilité d’assurer ce rôle
de nation tutélaire grâce à une famille : celle de Pépin de l’Herstal1[i, qui, au
milieu du marasme mérovingien, disposait d’une force armée disciplinée.
La
cavalerie mérovingienne devint la force de frappe mise en oeuvre pour la prise
du pouvoir en Gaule, par ceux qui devinrent les Carolingiens. Peu de temps
après la pseudo-bataille de Poitiers… en 732…, raconte-t-on.
L’empire
carolingien naquit ainsi au début du IXème siècle, sous l’égide d’une papauté
ambitieuse mais surtout gravement menacée, qui recherchait la protection d’une
puissance armée.
Cet
empire, salvateur et naissant, ce fut l’empire carolingien. Celui-ci fut
confronté à une nécessité prioritaire : éradiquer l’arianisme fortement
implanté sur les terres danubiennes et germaniques.
A
l’école communale de la IIIème République, nos livres d’histoire bien colorés,
nous représentaient parfois des colonnes de malheureux saxons prisonniers de
Charlemagne que celui-ci devait soumettre pour servir l’empire qu’il avait
mission de sauvegarder après l’abdication d’Irène.
On se gardait bien de nous préciser que ces malheureux saxons étaient des ariens qui refusaient le baptême et que Charlemagne se devait de faire massacrer…..
La IIIème république, dans son ignorance
obstinée de Dieu, n’osait pas enseigner aux jeunes élèves de l’école communale
dont je faisais partie, que ces malheureux allaient être massacrés au nom de
Dieu, …par le grand Charlemagne.
Pendant
ce temps et à l’opposé, l’intégration organisée par les Goths ariens de l’Espagne
à l’intérieur de la religion musulmane, fut négligée par les Carolingiens.
Tout
s’est déroulé comme si les évènements survenus au sud des Pyrénées et
au-delà de la Méditerranée, n’avaient aucun rôle à jouer dans l’avenir du
reliquat de l’empire romain, qu’était devenu en réalité, au nord des Pyrénées,
l’empire carolingien.
La
bataille de Guadalete en 711 ne fut pas jugée comme un évènement d’importance
majeure. C’est-à-dire un évènement qui comportait en lui-même la mise en danger
de mort universelle du christianisme romain.
Plus
tard, grâce aux Carolingiens, les relations gauloises avec la papauté se
normalisèrent au mieux possible, dans l’esprit moyenâgeux de l’époque.
Jusqu’au
retour de la papauté à une pratique plus saine de sa mission apostolique, après
les réformes grégoriennes.
Aujourd’hui
il est considéré comme contraire aux exigences de la laïcité en France,
d’intriquer les péripéties de la naissance de la France avec l’évolution plus
que trouble parfois, de la papauté moyenâgeuse.
Au
nom de la laïcité, cette page de notre histoire continue d’être sabordée avec
une foi morbide.
On
ne veut pas qu’il soit encore dit et écrit que la France fut la fille aînée de
l’Eglise.
Ce qui, effectivement, ne fut pas et n’est pas exact.
C’est
la France naissante, à partir de Pépin Le Bref et des derniers Mérovingiens,
dans un premier temps, puis à partir des Carolingiens dans un deuxième temps,
qui assura la survie de l’Eglise menacée de mort.
Ce
sauvetage s’effectua par l’épée et l’enthousiasme de la foi. Epée et
enthousiasme, qui firent l’une et l’autre de la France naissante, non pas la
fille mais la mère historique de l’Eglise.
La mère de recours nécessaire, insistons encore, à la survie
de l’Eglise de Pierre.
La laïcité ?
Comment
peut-on en parler aujourd’hui si ce n’est en faisant référence à la loi du 9
décembre 1905 ?
Cette
loi de 1905, c’est un acquis.
Loi de séparation des églises et de l’état.
Une
loi qui prétendait garantir en 1905, l’indépendance du pouvoir politique à
l’égard des religions.
Oui
répétons-le, cette loi c’est un acquis.
L’un
des paradoxes actuels, permettez-moi de le souligner, est que je m’inscris
aujourd’hui, en tant que catholique parmi les défenseurs obstinés de cette loi
du 9 décembre 1905.
Car
si, en 1905 cette loi prétendait défendre le pouvoir politique contre le
pouvoir religieux, de nos jours, au XXIème siècle, il s’agit de défendre tout
au contraire l’Eglise, la foi, la pratique religieuse contre un pouvoir
politique qui évolue en pleine déréliction idéologique.
Car
dans la période de confusion confessionnelle ou spirituelle que nous connaissons,
il importe de préciser parfois nos positions par rapport à celles des autres.
Celles-ci
sont déterminées chez nous catholiques par l’enseignement des papes modernes
d’une part. En particulier par Benoît 16 et la profondeur bien qu’occultée de
son enseignement.
Et
d’autre part, par le respect de la loi de 1905, d’autre part.
Il
est important de ne pas hésiter à voir « plus large » et de retenir deux
grandes dates dans l’histoire du christianisme.
1054
: c’est la date du grand schisme entre l’église d’Occident et l’église
d’Orient, avec les anathèmes solennellement proférés de l’une contre l’autre.
1959
: Vatican II proclame la levée mutuelle des anathèmes.
Ce
fut une décision fondamentale.
Il
n’existe aucune raison dogmatique de nos jours qui interdise un dialogue entre
les églises orientales et occidentales. Un dialogue d’importance vitale qu’il
nous faut faciliter par tous les moyens.
L’Eglise
pour assurer son rayonnement, se doit avant tout de survivre.
Malgré les attaques dont elle ne cesse d’être l’objet de l’intérieur et de l’extérieur. Elle survit encore. Et, paradoxalement, elle ne cesse de croître.
L’Eglise, c’est-à-dire le peuple de Dieu,
confirme effectivement chaque jour son universalité. Elle la renforce. Car elle
met tous ses moyens à amplifier et à renforcer cette universalité. Ce qui
permet aux jeunesses chrétiennes de communiquer entre elles, périodiquement,
avec vigueur. Et surtout d’affirmer, il est nécessaire de le rappeler,
l’universalité du message chrétien.
En
France, elle peut exercer son action, théoriquement ou plutôt paradoxalement protégée par la loi du 9 décembre 1905.
Une
loi qui doit atteindre un but : se protéger elle-même en tant que loi et par là
même, protéger les autres lois, protéger le suffrage universel qui s’exprime à
travers ces lois votées par le peuple français.
Se
protéger contre toute initiative de prise en mains autoritaire de nos lois à
l’initiative d’un mouvement religieux, à vocation conquérante, qui n’aspire en
réalité qu’à les rejeter.
Aujourd’hui
nous revendiquons la loi de 1905 pour protéger notre peuple, croyant ou non,
contre ceux qui, alléguant « une dimension sociétale de leur propre religion
» voudraient, pour mieux nous soumettre, remettre en question la validité
de la loi de 1905. A bas bruits, dans cet esprit, au niveau d’instances
religieuses hautement prestigieuses que nous respectons, on veut mettre en
exergue une incompatibilité théorique entre nos lois et les exigences
d’une autre pratique religieuse.
Instances
et personnalités qui se déclarent par cette attitude, tout logiquement hostiles
à la loi du 9 décembre 1905.
C’est-à-dire
que l’on aspire à faire vivre en France deux sociétés qui, pour des motivations
religieuses, ne seraient pas soumises aux mêmes lois.
Cela
revient à proclamer qu’au nom de Dieu, on désintègre l’intégration dans
notre nation.
C’est
une menace réelle contre l’unité nationale et contre le suffrage universel qui
assombrit l’avenir de la France, si on refuse de regarder avec un esprit de
combat l’histoire qui se déroule sous nos yeux.
Le
catholicisme français fut contraint, au début du XXème siècle, de se soumettre
aux exigences formulées par le suffrage universel. Il s’est adapté à ces
exigences. Il les a respectées. Il les a intégrées. Il les a assimilées.
Il
a survécu en tant que catholicisme.
Malgré
toutes les astreintes légales que nous avons acceptées, il peut s’exprimer et
se déployer librement en France. Que nos pasteurs n’oublient pas cependant que
la manifestation la plus sérieuse, la plus efficace aujourd’hui de l’expression
de notre conviction, est synthétisée par une seule attitude : avoir le courage
de dire chaque fois que nécessaire : « je suis chrétien ».
Aujourd’hui en Occident, pour un
chrétien refuser de dire « je suis chrétien » comme pour un juif refuser de
dire « je suis juif », comporte le risque de favoriser le développement d’un
nouveau syncrétisme islamiste car cette attitude d’abstention ou plutôt de neutralité
identitaire, revient à abandonner le terrain au déploiement de l’arabo-islamisme
fondamentaliste.
Qui
prétend aujourd’hui rejeter la loi du 9 décembre 1905, prétend par là même
refuser l’intégration. Et se soumet au pouvoir des glorieux auteurs du massacre
d’enfants pakistanais du jour de Pâques 2016.
Animé
de cet esprit anticatholique très offensif, un ministre français, il y a
quelques années, s’est cru autorisé à formuler, à
partir de son poste de haute fonction, quelques critiques contre le
catholicisme. Pour lui, il existe en France une laïcité multiple, diverse.
Et,
toujours selon ce ministre français, un comportement particulier, dangereux
même, serait avant tout celui d’une « laïcité versus catholique ».
Catholicisme
qu’il faut combattre, d’après ce ministre, en fonction des exigences de la révolution
de 1789.
Je
comprends l’inquiétude de ce ministre à propos du catholicisme. Je m’étais
exprimé avec vigueur sur ce sujet, dans une étude précédente.
Il
est facile en effet de voir et de constater chaque jour à quel point il est
possible pour un catholique de vivre comme un laïque. Cette constatation en
génère une autre : il serait facile éventuellement pour un laïque, même s’il
observe un pseudo-comportement agnostique, d’évoluer vers le catholicisme, tout
en restant laïque.
C’est
cette vigueur latente devenue organique, identitaire, du catholicisme,
qu’ils constatent à chaque instant, qui les rend agressifs. Elle les rend
nostalgiques d’une « Nouvelle Terreur ».
Ils
rêvent de déclencher une fois encore, les massacres de septembre 1792 !
Ça
les démange !
Nous, qui avons su détecter dans la guerre
d’Algérie, sa véritable signification, n’avons rien à craindre. L’Algérie
française, cette magnifique terre, fut abandonnée aux ennemis de l’Occident,
par De Gaulle. Par la volonté de De Gaulle.
Tant
pis ! « Ville perdue ! »
J’ai
tout tenté à partir de 1955 et tout risqué dans tous les compartiments de ma
vie pour ce combat « Algérie française ».
Je
consacre le temps, raisonnablement restreint qu’il me reste à vivre, à me
solidariser avec ceux qui manifestent leur réflexion et leur volonté de faire
connaître les dangers qui menacent la chrétienté.
Dangers
qui furent redoutablement et volontairement aggravés, soulignons-le, par
l’assassinat de la terre française d’Algérie.
Dangers
dont sont responsables les promoteurs de cet assassinat.
En
toutes circonstances, nous devons rester calmes, vigilants, déterminés et
contrôler le présent avec lucidité.
Nous
n’oublions pas cependant que la voie de la sauvegarde chrétienne est confortée
aussi par le respect et l’estime que nous portons à ceux qui croient en Dieu
par une autre voie que la nôtre.
Le
dialogue reste ouvert.
Le
temps des anathèmes est passé. La volonté de comprendre et de se comprendre
doit dominer et étouffer la haine.
L’Occident chrétien doit s’entendre avec le tout nouvel Occident
musulman dont l’existence a été affirmée à Alger en 2012.
Permettez-moi
en conclusion de ce chapitre XI du « Cycle de l’adieu », de me présenter
à nouveau à travers cette citation de Drieu-la-Rochelle.
« Il y a en moi une passion qui ne mourra que quand je mourrai…
et vous ne m’avez pas encore tué. Je suis prêt à progresser encore dans la vie,
à grand coup de maladresses ».
Jean-Claude
PEREZ
Nice,
le 13 avril 2016
N’hésitez-pas à
consulter le site du Cercle Algérianiste de Nice et des Alpes Maritimes et tout
particulièrement, la classification et études de Raphaël PASTOR et Hervé CUESTA.
BIBLIOGRAPHIE
L’assassinat de l’Algérie française, terreau de la conquête
islamiste actuelle. 2012
Un des livres du cinquantenaire, à lire et à faire lire.
Vérités tentaculaires sur l’OAS et la guerre d’Algérie
Stratégies et tactiques, 2006 ; 2e Edition
Cet ouvrage a été d’un grand recours dans la rédaction de cette
étude
L’islamisme dans la guerre d’Algérie
Logique de la Nouvelle Révolution Mondiale, 2004
Le sang d’Algérie
Histoire d’une trahison permanente, 2006 ; 2e édition
Debout dans ma mémoire
Tourments et tribulations d’un réprouvé de l’Algérie française, 2006 ; 2e édition
Attaques et Contre-attaques
Vérités tentaculaires sur l’OAS et la guerre d’Algérie II, 2008
Editions
Dualpha
Boite
37
16
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: 09 52 95 13 34 - Fax : 09 57 95 13 34
Mail
: infos@dualpha.com
Site internet : www.dualpha.com
Vous
pouvez prendre connaissance des deux interview accordées par Jean-Claude PEREZ :
-
la première à Monsieur Olivier CAZEAUX : sur Internet tapez « OAS, le docteur
PEREZ parle » ;
- la
seconde, à Monsieur BESSOU dans le cadre de la préparation d’un film. Monsieur
BESSOU a livré à Jean-Claude PEREZ tout le matériau de son exposé visible sur
le site www.jean-claude-argenti-sauvain.com.
Mis en
page le 14/04/2016 par RP |