... et Satan conduisit le bal en Algérie française...
A
propos de ceux qui AU NOM DE DIEU ont combattu l'Algérie
française
entre
1954 et 1962 et qui se disent néanmoins chrétiens
UNE RESPECTUEUSE REPLIQUE
Le père
Jean FISSET, en date du 3 avril, a bien voulu intervenir sur
le contenu d'un article publié dans le n° 125 de
« l'Algérianiste », page 137,
dans lequel je le mettais en cause.
Il nie formellement,
avec calme, élégance, avec sérénité
même, d'être concerné par les événements
que je rapportais.
Il est évident
que je ne suis pas en mesure d'apporter la preuve de ce que
j'exposais dans cet article, puisque le père BALZAMO
est décédé. Celui-ci m'a fait l'honneur
d'assister à plusieurs de mes conférences lorsqu'elles
se déroulaient à Nice. Il m'a transmis souvent
quelques commentaires fort élogieux à propos
de mes écrits.
Ce qu'il a relaté
à un ami sûr, le mien et le sien, il le tenait
du père MARSIL lui-même.
Je sais que le
père BALZAMO a rencontré le père Jean
FISSET, lors d'un voyage qu'il effectua en Algérie,
ultérieurement, avec ce même ami, bien après
l'année 1962.
Il résulte
de mon insuffisance argumentaire trois conséquences
évidentes et incontournables :
- la première :
je le précise encore une fois, je ne suis pas en mesure
d'apporter la preuve de ce que j'ai dit et écrit puisque
le père BALZAMO nous a quittés.
- la deuxième :
je suis dans l'obligation de présenter des excuses
à Jean FISSET et je le fais sans marchandage.
- La troisième
conséquence : je présente des excuses au
père FISSET, d'autant plus facilement que sa lettre
est pour moi, la source d'une satisfaction ... presque jubilatoire.
Car elle signifie quelque chose. Elle signifie qu'aujourd'hui :
a) il est intolérable
et infamant pour un Français et a fortiori pour un
chrétien, d'être soupçonné d'avoir
été complice du FLN,
b) il est intolérable et infamant
d'être soupçonné d'avoir été
un complice spirituel, moral et philosophique du FLN,
c) il est intolérable et infamant
d'être soupçonné d'avoir applaudi à
la victoire du FLN,
d) il est intolérable et infamant
d'avoir été complice de la conjuration anti-française
qui explosa le 1er novembre 1954 en Algérie.
Conjuration définie le jour même de la Toussaint
Rouge, par le Président en fonction de l'association
des Oulémas, EL BACHIR EL IBRAHIMI, comme un combat
déclenché pour le « triomphe de l'Arabisme
et de l'Islam ».
Non le père
FISSET ne semble pas se reconnaître parmi ceux qui se
sont inscrits dans le camp de l'anti-occident, dans le camp
des ennemis du christianisme, puisque l'Occident ne peut être
que chrétien.
Je n'éprouve
donc aucune réticence à présenter des
excuses à Jean FISSET. Oui. Je le fais avec lucidité
et clairvoyance. Car sa lettre annonce quelque chose. Elle
annonce que pour nous, qui nous sommes trouvés à
la pointe du combat « Algérie française »
et tout particulièrement pour moi qui ai assumé
des responsabilités que personne d'autres ne veut assumer,
se rapproche le moment o nous pourrons fredonner, l'âme
en paix,
«...Et
quand reviendra le temps des cerises.... »
Je
reste fidèle à l'amitié dont m'a honoré
le père BALZAMO.
Je reste fidèle à notre ami commun.
Et c'est pour honorer cette amitié que j'accorde à
l'un et à l'autre un crédit total, quant à
ce qu'ils m'ont rapporté.
Jean-Claude PEREZ
NOTE
DU DOCTEUR JEAN CLAUDE PEREZ
Qui
enrichit considérablement le message précédent
Aujourd'hui,
9 avril, je prends connaissance d'une lettre que me remet
en mains propres le Docteur Gilbert LOPEZ.
Il s'agit du témoin principal dans ce que je me permets
d'appeler : « L'affaire FISSET ».
Avec son accord, et sous ma responsabilité, je sollicite
sa parution dans notre revue « L'Algérianiste ».
Au nom de la vérité. Pour la défense
de ce qui fut notre combat.
Un combat qui ne fut pas un dernier combat. Mais tout au contraire,
le premier combat livré pour la défense de l'Occident
chrétien.
Gilbert a voulu conférer un caractère solennel
à son témoignage.
C'est la raison pour laquelle il utilise le vouvoiement dans
cette lettre.
J.C. PEREZ
Voici, ci-annexée,
la lettre manuscrite de Gilbert LOPEZ.
ADDITIF
TRES IMPORTANT, VOIRE FONDAMENTAL
EN
DATE DU 3 JUILLET 2009
Dans le numéro
126 de l'ALGERIANISTE (Juin 2009), la lettre du père
Fisset est transcrite intégralement, comme j'avais
sollicité qu'elle le fût.
Mais, pour des
raisons qui se sont imposées au Comité de rédaction
de cette très importante et sympathique revue, aucune
mention n'est faite, provisoirement, de ma respectueuse
réplique.
Je suis persuadé
néanmoins, que celle-ci sera publiée dans le
prochain numéro.
Je décide
donc, en accord téléphonique avec Camille Para,
d'amorcer à partir de septembre 2009, une étude
que j'intitulerai :
....Et Satan
conduisit le bal en Algérie française....
Dans laquelle
je dénonce la trahison de l'Eglise progressiste en
Algérie française pendant la guerre qui fut
déclenchée contre la France et le christianisme.
Cette étude
14 bis constitue en réalité une introduction
générale à cette prochaine étude
de septembre.
J'utilise le terme
de « trahison » en pesant mes
mots et avec la conviction d'exprimer la vérité.
La vérité
en France c'est, avant tout, la loi.
La loi,
en cette occurrence des trahisons de la fausse église,
c'est la loi du 18 octobre 1999 qui l'exprime. C'est
une loi promulguée par nos assemblées qui établit
que les événements d'Algérie s'identifient
à une guerre.
En conséquence
de cette loi, il est impitoyablement nécessaire de
souligner que ce que nous avons vécu en Algérie
entre 1954 et 1962, c'était bien une guerre.
La France s'identifie
à l'un des deux belligérants.
La France était
la nation attaquée.
La Nation menacée
d'invasion.
C'est en toute
légitimité certes, mais AUSSI ET SURTOUT
EN TOUTE LEGALITE QUE NOUS AFFIRMONS CECI :
Ceux qui se sont
inscrits dans le camp opposé, c'est-à-dire dans
le camp des agresseurs de la Nation française, quelles
que fussent la nature et l'identité de cette agression,
sont des traitres à la patrie :
-les fournisseurs d'armes et d'argent, ainsi que
les agents de renseignements pour le bénéfice
du FLN ;
-celles et ceux qui ont organisé des caches
et des centres de soins clandestins pour les Fellegas blessés
ou malades comme les Clarisses de Rivet et d'ailleurs ;
-celles et ceux qui ont permis à des tueurs
anti-français d'échapper aux forces de l'ordre ;
-celles et ceux qui ont apporté leur concours
à Jacques Chevallier et à l'état-major
FLN de la mairie d'Alger ;
- celles et ceux qui aujourd'hui encore, expriment
leur admiration pour Jacques Chevallier ;
- celles et ceux qui ont effectué des missions
anti-françaises de toutes sortes.
Tous les auteurs
de ces forfaits, en application de la loi du 18 octobre 1999,
ont agi comme des traitres et leur victime, ce fût et
c'est encore la France.
Je respecte
mes ennemis. J'ai combattu le FLN de toutes mes forces.
Mais je respecte les combattants du camp d'en face.
C'est un privilège que je peux m'octroyer en tant que
haut responsable de l'Organisation du Renseignement et
des Opérations de l'OAS, à l'échelon
national.
Mais je n'éprouve
aucune estime, aucune considération, aucune pitié
pour ceux qui ont trahi la France, même et surtout quand
ils ont osé le faire au nom de Dieu.
S'ils estiment
que cette accusation est infamante, cela veut dire qu'ils
considèrent que le trahison fut et est infamante.
Qu'ils déclarent
alors :
- qu'ils se
sont trompés,
- et qu'ils
expriment leur amour de la France et de l'Occident, celui
que nous avons défendu,
- qu'ils condamnent
celles et ceux qui ont fait bénéficier des tueurs
ennemis de leur concours.
Alors oui ....,
tout sera oublié.
Jean-Claude
PEREZ