Le docteur Jean-Claude PEREZ
Adhérent du Cercle Algérianiste de Nice et des Alpes Maritimes
Auteur du livre «  ATTAQUES ET CONTRE-ATTAQUES »
aux Editions Dualpha - BP 58, 77522 COULOMMIERS CEDEX

NOUS COMMUNIQUE SOUS LE N° 14 bis l'ETUDE SUIVANTE :

                                                                       ... et Satan conduisit le bal en Algérie française...

                                                                    

A propos de ceux qui AU NOM DE DIEU ont combattu l'Algérie française

entre 1954 et 1962 et qui se disent néanmoins chrétiens

 

UNE RESPECTUEUSE REPLIQUE

 

Le père Jean FISSET, en date du 3 avril, a bien voulu intervenir sur le contenu d'un article publié dans le n° 125 de « l'Algérianiste », page 137, dans lequel je le mettais en cause.

Il nie formellement, avec calme, élégance, avec sérénité même, d'être concerné par les événements que je rapportais.

Il est évident que je ne suis pas en mesure d'apporter la preuve de ce que j'exposais dans cet article, puisque le père BALZAMO est décédé. Celui-ci m'a fait l'honneur d'assister à plusieurs de mes conférences lorsqu'elles se déroulaient à Nice. Il m'a transmis souvent quelques commentaires fort élogieux à propos de mes écrits.

Ce qu'il a relaté à un ami sûr, le mien et le sien, il le tenait du père MARSIL lui-même.

Je sais que le père BALZAMO a rencontré le père Jean FISSET, lors d'un voyage qu'il effectua en Algérie, ultérieurement, avec ce même ami, bien après l'année 1962.

Il résulte de mon insuffisance argumentaire trois conséquences évidentes et incontournables :

-       la première : je le précise encore une fois, je ne suis pas en mesure d'apporter la preuve de ce que j'ai dit et écrit puisque le père BALZAMO nous a quittés.

-       la deuxième : je suis dans l'obligation de présenter des excuses à Jean FISSET et je le fais sans marchandage.

-       La troisième conséquence : je présente des excuses au père FISSET, d'autant plus facilement que sa lettre est pour moi, la source d'une satisfaction ... presque jubilatoire. Car elle signifie quelque chose. Elle signifie qu'aujourd'hui :

 

a)    il est intolérable et infamant pour un Français et a fortiori pour un chrétien, d'être soupçonné d'avoir été complice du FLN,

b)   il est intolérable et infamant d'être soupçonné d'avoir été un complice spirituel, moral et philosophique du FLN,

c)   il est intolérable et infamant d'être soupçonné d'avoir applaudi à la victoire du FLN,

d)   il est intolérable et infamant d'avoir été complice de la conjuration anti-française qui explosa le 1er novembre 1954 en Algérie. Conjuration définie le jour même de la Toussaint Rouge, par le Président en fonction de l'association des Oulémas, EL BACHIR EL IBRAHIMI, comme un combat déclenché pour le « triomphe de l'Arabisme et de l'Islam ».

Non le père FISSET ne semble pas se reconnaître parmi ceux qui se sont inscrits dans le camp de l'anti-occident, dans le camp des ennemis du christianisme, puisque l'Occident ne peut être que chrétien.

Je n'éprouve donc aucune réticence à présenter des excuses à Jean FISSET. Oui. Je le fais avec lucidité et clairvoyance. Car sa lettre annonce quelque chose. Elle annonce que pour nous, qui nous sommes trouvés à la pointe du combat « Algérie française » et tout particulièrement pour moi qui ai assumé des responsabilités que personne d'autres ne veut assumer, se rapproche le moment o nous pourrons fredonner, l'âme en paix,

«...Et quand reviendra le temps des cerises.... »

Je reste fidèle à l'amitié dont m'a honoré le père BALZAMO.
Je reste fidèle à notre ami commun.
Et c'est pour honorer cette amitié que j'accorde à l'un et à l'autre un crédit total, quant à ce qu'ils m'ont rapporté.

 

                                                              Jean-Claude PEREZ

 

NOTE DU DOCTEUR JEAN CLAUDE PEREZ

Qui enrichit considérablement le message précédent 

Aujourd'hui, 9 avril, je prends connaissance d'une lettre que me remet en mains propres le Docteur Gilbert LOPEZ.
Il s'agit du témoin principal dans ce que je me permets d'appeler : « L'affaire FISSET ».
Avec son accord, et sous ma responsabilité, je sollicite sa parution dans notre revue « L'Algérianiste ».
Au nom de la vérité. Pour la défense de ce qui fut notre combat.
Un combat qui ne fut pas un dernier combat. Mais tout au contraire, le premier combat livré pour la défense de l'Occident chrétien.
Gilbert a voulu conférer un caractère solennel à son témoignage.
C'est la raison pour laquelle il utilise le vouvoiement dans cette lettre.

                                                                       J.C. PEREZ

 

Voici, ci-annexée, la lettre manuscrite de Gilbert LOPEZ.


ADDITIF TRES IMPORTANT, VOIRE FONDAMENTAL

EN DATE DU 3 JUILLET 2009

 

Dans le numéro 126 de l'ALGERIANISTE (Juin 2009), la lettre du père Fisset est transcrite intégralement, comme j'avais sollicité qu'elle le fût.

Mais, pour des raisons qui se sont imposées au Comité de rédaction de cette très importante et sympathique revue, aucune mention n'est faite, provisoirement, de ma respectueuse réplique.

Je suis persuadé néanmoins, que celle-ci sera publiée dans le prochain numéro.

Je décide donc, en accord téléphonique avec Camille Para, d'amorcer à partir de septembre 2009, une étude que j'intitulerai :

....Et Satan conduisit le bal en Algérie française....

Dans laquelle je dénonce la trahison de l'Eglise progressiste en Algérie française pendant la guerre qui fut déclenchée contre la France et le christianisme.

Cette étude 14 bis constitue en réalité une introduction générale à cette prochaine étude de septembre.

J'utilise le terme de « trahison » en pesant mes mots et avec la conviction d'exprimer la vérité.

La vérité en France c'est, avant tout, la loi.

La loi, en cette occurrence des trahisons de la fausse église, c'est la loi du 18 octobre 1999 qui l'exprime. C'est une loi promulguée par nos assemblées qui établit que les événements d'Algérie s'identifient à une guerre.

En conséquence de cette loi, il est impitoyablement nécessaire de souligner que ce que nous avons vécu en Algérie entre 1954 et 1962, c'était bien une guerre.

La France s'identifie à l'un des deux belligérants.

La France était la nation attaquée.

La Nation menacée d'invasion.

C'est en toute légitimité certes, mais AUSSI ET SURTOUT EN TOUTE LEGALITE QUE NOUS AFFIRMONS CECI :

Ceux qui se sont inscrits dans le camp opposé, c'est-à-dire dans le camp des agresseurs de la Nation française, quelles que fussent la nature et l'identité de cette agression, sont des traitres à la patrie :

-les fournisseurs d'armes et d'argent, ainsi que les agents de renseignements pour le bénéfice du FLN ;

-celles et ceux qui ont organisé des caches et des centres de soins clandestins pour les Fellegas blessés ou malades comme les Clarisses de Rivet et d'ailleurs ;

-celles et ceux qui ont permis à des tueurs anti-français d'échapper aux forces de l'ordre ;

-celles et ceux qui ont apporté leur concours à Jacques Chevallier et à l'état-major FLN de la mairie d'Alger ;

- celles et ceux qui aujourd'hui encore, expriment leur admiration pour Jacques Chevallier ;

- celles et ceux qui ont effectué des missions anti-françaises de toutes sortes.

Tous les auteurs de ces forfaits, en application de la loi du 18 octobre 1999, ont agi comme des traitres et leur victime, ce fût et c'est encore la France.

Je respecte mes ennemis. J'ai combattu le FLN de toutes mes forces. Mais je respecte les combattants du camp d'en face. C'est un privilège que je peux m'octroyer en tant que haut responsable de l'Organisation du Renseignement et des Opérations de l'OAS, à l'échelon national.

Mais je n'éprouve aucune estime, aucune considération, aucune pitié pour ceux qui ont trahi la France, même et surtout quand ils ont osé le faire au nom de Dieu.

S'ils estiment que cette accusation est infamante, cela veut dire qu'ils considèrent que le trahison fut et est infamante.

Qu'ils déclarent alors :

-       qu'ils se sont trompés,

-       et qu'ils expriment leur amour de la France et de l'Occident, celui que nous avons défendu,

-       qu'ils condamnent celles et ceux qui ont fait bénéficier des tueurs ennemis de leur concours.

Alors oui ...., tout sera oublié.

 

Jean-Claude PEREZ

 

Mis en page le 06/07/2009 par RP