
le 11 février 2006
COMMUNIQUE DE PRESSE
du BUREAU NATIONAL d'AJIR
Georges FRECHE insulte les Harkis
Après la profanation de la stèle érigée en hommage aux Harkis
à ROUBAIX, les Harkis viennent d'être agressés à nouveau samedi
11 février, cette fois par les termes méprisants et haineux d'un
élu Français.
Georges Frèche, président socialiste du Conseil Régional du Languedoc
Roussillon, a traité publiquement, au cours d'une cérémonie de souvenir
à Jacques Roseau, les Harkis de " sous hommes " et " d'éternels
cocus " que " les gaullistes et l'armée ont laissé égorgé comme
des porcs par le FLN ". Ces insultes ont été proférées en présence
de Jack LANG présent lors de cette cérémonie. Nous demandons aux
responsables socialistes de condamner solennellement et fermement
les propos de G. Frèche et de présenter leurs excuses aux Harkis.
Ces propos, blessants pour toute la communauté des Harkis,
sont intolérables ; ils doivent être sévèrement
sanctionnés. G. Frèche n'est pas au-dessus des lois
et il doit répondre de ses actes devant la justice de notre
pays. Notre ami Kader, le Président d'AJIR 34, qui a été
agressé physiquement par G. Frèche et ses sbires,
a déposé plainte aussitút après ces évènements.
Nous appelons donc tous les rapatriés, les anciens
combattants et toutes les femmes et les hommes indignés par
ces insultes haineuses à l'encontre des Harkis à exprimer
leur désapprobation des propos du Président du Conseil
Régional Languedoc Roussillon et si possible à venir
participer à Montpellier au rassemblement qui aura lieu Samedi
18 février 2006.
Nous invitons bien sûr toutes les associations de Harkis
à dénoncer ces propos insupportables, notamment en
écrivant à leurs députés et à
mobiliser leurs adhérents pour le rassemblement de Montpellier,
samedi prochain 18 février. Après les insultes algériennes,
cette agression supplémentaire, extrêmement violente,
ici en France, par un élu de la République, doit rappeler
à tous les Harkis et leurs enfants la nécessité
de continuer à être vigilants et l'intérêt
de se regrouper dans des associations fortes et indépendantes
pour défendre leur Honneur.
Nous demandons enfin à l'Etat d'assumer son rôle
et d'appliquer l'article 5 de la loi du 23 février 2005 qui
interdit " toute injure ou diffamation à l'encontre des anciens
supplétifs ou supposés tel. ".
Le Bureau national d'AJIR
|