Docteur Jean-Claude PEREZ
Auteur du Livre « Attaques et contre-Attaques »
Publié à DUALPHA EDITIONS
BP 58
77522 COLOMMIERS CEDEX
A PROPOS D'UN MESSAGE QUI A SURPRIS QUELQUES ANCIENS
FRERES D'ARMES... ... ET QUELQUES AUTRES
Je me suis permis
d'évoquer, très
récemment, des attitudes
que j'ai qualifiées, un peu sévèrement,
de renégatoïdes.
Je prétendais faire
référence à l'attitude de ceux qui s'opposent systématiquement
à l'évocation de l'OAS.
Je faisais référence
à des femmes et à des hommes qui veulent nous rejeter du passé,
c'est-à-dire de la vie et de la mort de l'Algérie française.
Je ne visais aucunement,
dans ce propos, quelques uns parmi ceux qui récemment, à Aix
en Provence, ont fait l'effort, sous l'égide de mon ami et frère
d'armes Fred de Montpellier, de définir une volonté d'action
qui fût commune à toutes les organisations dites de Rapatriés
d'Algérie
Une volonté commune
d'obtenir enfin du Pouvoir, une attitude et surtout des décisions
inspirées l'une comme les autres, de la volonté de RECONNAISSANCE.
RECONNAISSANCE DE
QUOI ?
La reconnaissance
du fait historique suivant : un peuple français d'Algérie
multiconfessionnel, fût sur le point d'être abandonné, sciemment
et volontairement, à un destin tragique. A un génocide.
Abandonné à ce que
j'ai appelé dans mon livre « une solution définitive » par le biais d'un massacre de notre collectivité.
Fred et ses amis
n'ont pas manqué d'insister, lors de cette réunion d'Aix en
Provence, sur la nécessité de mettre en relief un fait historique
indiscutable : à un moment donné, seule une poignée de
combattants volontaires français d'Algérie et de Métropole,
ont pris des armes pour défendre la France, la terre d'Algérie
et le peuple français qui y vivait.
Je conçois parfaitement
que des nécessités d'opportunité, ou plutôt de bienséance politique
ainsi que des nécessités d'efficacité dans la conduite de cette
opération, induisent une précaution : ne pas recourir au
sigle OAS.
Je comprends cette
attitude.
Je l'accepte. Ou
plutôt je m'y soumets.
Le qualificatif
de « Renégatoïdes » s'adresse en réalité à celles et à ceux qui poursuivent
une autre finalité : désolidariser la collectivité des
rapatriés d'Algérie, de la poignée de combattants qui se regroupa
dans l'OAS.
Pour la survie de
notre peuple. Pour tenter le combat de l'impossible. Pour le
prestige des Français d'Algérie. Pour honorer leur combativité.
Pour laisser un message à nos enfants.
Personne ne peut
et ne doit me tenir rigueur de défendre l'histoire de l'OAS,
sa signification et sa réalité.
Une réalité riche,
avant tout, de douleurs, de trahisons et de reniements.
Des reniements exhibés
parfois, aujourd'hui encore, par certains « anciens »
opportunistes, qui ne désespèrent pas de terminer leur vie en
jouissant d'une ouverture politique très profitable.
Un fait dominant
doit être souligné :
l'OAS d'Algérie,
l'OAS de Métropole, illustrent en réalité le PREMIER REMPART.
Un premier rempart qui fût dressé contre la conquête araboislamiste
fondamentaliste de la France, de l'Europe et de l'Occident,
telle que je l'ai définie dans mon livre cité en référence.
Conquête qui s'est
mise en mouvement, au sens opérationnel du terme, en Algérie,
le 1er novembre 1954, à l'occasion de la Toussaint
Rouge.
Conquête qui pour
se développer, tire, sans arrêt, le plus grand profit du vide
spirituel et du manque de clairvoyance politique qui lui sont
opposés.
Je suis un ancien
chef de l'OAS. Ni repenti. Ni converti.
Je suis néanmoins
réceptif et ouvert à toutes les manœuvres
qui permettront à notre peuple Pied Noir et à
son histoire, de bénéficier de la RECONNAISSANCE
que l'on doit lui concéder dans tous les compartiments
de son identité historique.
Peuple français,
peuple européen auxquels se sont intégrés et s'intègrent encore,
les harkis et les anciens combattants musulmans qui n'ont pas
renié le drapeau de la France.
Que Fred, Maurice,
Serge, Robert, Jean-François et d'autres se rassurent.
Je suis parfaitement
capable de détecter les nôtres... les miens...
là où ils se trouvent. Et je les accompagne dans leurs efforts et dans leurs
démarches.
Démarches que personnellement
je suis incapable de conduire, parce que, justement, je suis
ce que je suis et que je suis resté ce que je fus.
Jean-Claude
PEREZ