Communiqué
Le 19 octobre 2012
L’histoire
de la guerre d’Algérie ne s’écrit pas en noir et blanc
Le Président de la République, François
Hollande, vient de reconnaître la responsabilité de la France dans la
répression de la manifestation organisée par le FLN à Paris le 17 octobre 1961.
Mais le Président de la République ne peut avoir une approche partielle et
partiale de la guerre d’Algérie.
Toutes les souffrances et tous les drames
doivent être reconnus.
Comment concevoir, en effet, que ce qui
est bon pour les manifestants algériens du FLN ne le serait pas pour les
victimes Pieds-Noirs assassinées le 26 mars 1962 rue
d’Isly, à Alger, de même que pour les milliers de disparus Pieds-Noirs enlevés, notamment le 5 juillet 1962, à Oran et assassinés par le FLN sans que
la France ne réagisse ?
L’histoire de l’Algérie, Monsieur le
Président de la République, ne saurait s’écrire en noir et blanc. Les Français
d’Algérie, Harkis et Pieds-noirs confondus, méritent
votre respect, veulent que leurs drames soient reconnus par la Nation et ne
peuvent se satisfaire du mépris que vous affichez à leur égard.
Si une telle attitude était dictée par le
seul souci d’une repentance à l’égard du FLN algérien, nombreux seraient nos
compatriotes à vous désavouer car votre rôle n’est pas de dresser les Français
les uns contre les autres, mais en priorité d’unir la nation dans la dignité et
le souvenir de toutes les victimes françaises, civiles et militaires de la
guerre d’Algérie.
Thierry Rolando
Président national du
Cercle algérianiste