COMITE DE LIAISON DES ASSOCIATIONS NATIONALES
DE RAPATRIES
95 rue d'Amsterdam 75008 Paris
Tel : 01 45 26 29 33 Fax : 01 40 16 91 91


@ssociation des
@mis d'@lgérianie


ABD-EL-TIF

Les Abd-el Tif


A.D.E.P.T

Association de
Défense des Biens
Patrimoniaux
Français en Tunisie


A.D.I.M.A.D

Association Amicale
pour la Défense
des Intérêts Moraux et
Matériels des
anciens détenus
politiques de
l'Algérie Française


A.D.R.A.F.N.A

Amicale des
Rapatriés d'Afrique
du Nord et leurs
amis


A.F.A.N.O.M

Association des
Fonctionnaires
d'Afrique du Nord et
Outre Mer


A.F.N.A.R.T

Association
Fédérative Nationale
des Rapatriés de
Tunisie

A.L.L.O
Association du
Lycée Lamoricière
d'Oran


A.N.F.A.N.O.M.A

Association
Nationale des
Français d'Afrique
du Nord, d'outre-mer
et de leurs amis


A.R.M.R
Association des
Rapatriés Mineurs
lors du Rapatriement
et des Pupilles de la
Nation


COMMUNIQUE

 

L'article 4 de la loi du 23 février 2005 affirme que la présence française en outre-mer, spécialement en Afrique du Nord avait pu comporter des aspects positifs. Le 29 novembre 2005 l'Assemblée Nationale repoussait une proposition du Parti Socialiste tendant à abroger l'article 4 contesté à la fois par des historiens pétitionnaires, par la gauche en miettes réunie sur ce seul sujet et par le gouvernement algérien.

Néanmoins le Président de la République demandait au Président de l'Assemblée Nationale le 9 décembre 2005 d'étudier les voies et moyens de la re-écriture législative de l'article 4 pour qu'il ne divise plus les français. Le 25 janvier 2006, les deux Présidents ont décidé de passer de la re-écriture législative à la suppression règlementaire. Pour ce faire, en application de l'article 37, 2ème alinéa de la Constitution, le gouvernement va demander au conseil Constitutionnel de constater que le 2ème alinéa de l'article 4 de la loi du 23 février 2005 ne relève pas de la loi, ce qui lui permettra de le supprimer par décret.

Le chef de l'Etat et son gouvernement ont peut-être juridiquement raison car les programmes scolaires ne figurent pas en tant que tels dans les matières réservées à la loi par l'article 37 de la Constitution.

Ils ont en tout cas politiquement et moralement tort.

En effet, proscrire dans l'étude objective de la présence française de la France outre-mer toute référence à la multiplicité de ses effets donc à ceux qui ont pu être positifs est une offense pour les rapatriés, leurs descendants et leurs amis. En outre, il est choquant que la saisine du Conseil Constitutionnel se limite aux seuls programmes scolaires consacrés à l'Histoire des territoires antérieurement français.

Dans ce contexte, les associations signataires demandent que la rédaction du décret appelé à remplacer le 2ème alinéa de l'article 4 soit précédée de la consultation de toutes les parties prenantes dans cette question qui intéresse l'identité nationale dont bien entendu les rapatriés qui expriment cette requête avec force mais dans un esprit d'ouverture.

Une telle consultation s'analyserait comme un grand débat national remplaçant le débat au Parlement que le déclassement du 2ème alinéa de l'article 4 de la loi du 23 février 2005 a rendu impossible.

 

 

C.A.P.F.A

Cercle des
Anciennes Provinces
d'Algérie


C.D.H.A

Centre de
Documentation
Historique sur
l'Algérie


F.N.E.R

Fédération Nationale
des Elus Rapatriés


F.N.R

Fédération Nationale
des Rapatriés


FRANCE AFRIQUE

G.A.M.T
Généalogie Algérie
Maroc Tunisie


G.N.P.I

Groupement
National
pour l'Indemnisation


Les Anciens de
Mostaganem


M.A.N

Mémoire d'Afrique
du Nord


M.A.F.A

Maison des
Agriculteurs Français
d'Algérie

R.A.N.F.R.A.N
Rassemblement
National des
Français d'Afrique
du Nord

VERITAS
Comité Pour le
Rétablissement de la
Vérité Historique sur
l'Algérie Française