DROIT DE MEMOIRE
Président national : Docteur Pierre
BARISAIN-MONROSE
« Ligue du Droit des Français à
disposer de leur mémoire »
En réponse à la Ligue
des droits dits « de l'Homme », qui entend s'opposer
à la commémoration de l'exécution des insurgés
de l'OAS, Degueldre, Dovecar et Piegts, au motif qu'ils se sont
opposés, les armes à la main, au pouvoir légal
de l'époque et qu'ils ont eux-mêmes abattu le Commissaire
Gavoury, il y a 47 ans, L'Association « DROIT DE
MEMOIRE » demande à la Justice l'interdiction
de la commémoration de la chute de la Commune de Paris,
le 21 Mai 1871, l'interdiction de citer les noms des fusillés
par l'Armée dite des Versaillais qui représentaient
le bras du Gouvernement légal du Président Thiers,
toujours appelé à ce titre « le Libérateur
du Territoire », et la destruction du monument du
Cimetière du Père Lachaise, dit « Mur
Des Fédérés. ».
A ceux qui pourraient s'étonner
d'un tel parallèle, il est rappelé que la Commune de Paris de
1871 dura environ 3 mois et l'OAS moins d'un an, quelle fut
la réaction spontanée d'un peuple invaincu qui n'admettait pas
que le Gouvernement pactise avec les Prussiens et accepte de
leur remettre ses armes et ses fortifications, tout comme le
peuple d'Alger ne pouvait accepter que le Général De Gaulle
pactise avec l'ennemi - vaincu sur le terrain - et lui remette
inconditionnellement les clés de 10 départements français et
l'avenir énergétique du pays.
A ceux qui ont la mémoire
courte, « la Ligue du Droit des Français à
disposer de leur mémoire » rappelle, aussi,
que l'insurrection de 1871, bien qu'elle bénéficiât
de sympathies dans le reste du pays, fut spécifique de
Paris et qu'elle commença par l'exécution de deux
Généraux : Lecomte et Thomas, le 18 Mars 1871,
de trois otages le 5 avril, et qu'elle se termina par la mort
d'otages civils, tels que l'archevêque de Paris, Mgr Darboy,
Deguerry, curé de la Madeleine, et Bonjean, président
de la Cour de Cassation, dont nous osons espérer que
la mémoire pèse autant que celles du Commissaire
Gavoury, de l'enseignant Mouloud Ferraoun et de quelques personnalités
civiles, mises constamment en avant à la charge de l'OAS,
pour faire oublier les milliers d'instituteurs, magistrats,
agriculteurs, retraités, anciens combattants, femmes,
enfants sur le chemin de l'école et élus du suffrage
universel froidement abattus par le FLN durant 8 années
de plomb.
Que les Français soient tenus
de ne pas se souvenir de leurs pages de gloire se comprendrait
au travers du prisme d'une volonté gouvernementale de
ne pas heurter les susceptibilités de quelques voisins.
Mais l'acharnement historique des politiciens sommés
par la FNACA de quadriller le pays de plaques commémoratives
rappelant la déculottée de Juillet 1962 procède
d'un étrange parti pris.
Comme si ce peuple avait héréditairement
besoin de manifester dans l'apothéose et la joie collective
sa soumission à l'endroit de ses vainqueurs.
Tout le monde sait que l'arrestation
de Jean Moulin par les gestapistes de Klaus Barbie ne déchaîna
dans le pays ni manifestations ni protestations. Tout le monde
sait moins que ce héros fut remplacé par un autre héros nommé
Georges Bidault.
Tout le monde sait aussi que l'arrestation
du général Salan qui commandait la résistance
du peuple d'Algérie contre l'abandon et la trahison ne
déchaîna pas non plus de manifestations ni de protestations.
Tout le monde sait moins que ce héros fut remplacé
par ce héros permanent nommé Georges Bidault que
les hommes de sac et de corde payés par la république
gaullienne - les barbouzes -contraignirent à l'exil -
au Brésil - au moment où le Colonel Bastien Thiry
était fusillé et le Colonel Argoud capturé
illégalement en territoire allemand et livré à
la Justice d'exception.
En réclamant l'examen de
la vérité historique sur les motivations de la
résistance des peuples à l'oppression et à
la mort, l'association « DROIT DE MEMOIRE »
ainsi que les innombrables personnes morales et physiques qui
réclament la vérité comparative sur les
gloires autorisées et sur les gloires condamnées
à se taire, mettent en relief l'extraordinaire
mauvaise foi et le fanatisme des négationnistes qui ne
savent qu'opposer la profanation et les CRS aux réclamations
des victimes et aux revendications des historiens libres.
Association DROIT DE MEMOIRE - p/o Guy Rolland
- Secrétaire
Secrétariat : Guy ROLLAND
5, rue du, Grand
Cormoran - D 20 - 31240 - L'UNION
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