Cher Correspondant,

 

Permettez-moi de vous offrir mes vœux de bonne santé et de bonheur pour 2014.

 

Une page d’histoire particulièrement douloureuse va être évoquée cette année. Celle du 100ème anniversaire d’un premier génocide européen. Des millions d’hommes d’occident furent massacrés par la volonté des « Pol-Pot » de l’époque, durant le conflit mondial de 1914/1918.

 

            On a oublié que le peuple européen fut appelé à naître, en tant que tel, lors du Pacte de Reims de la fin du Vème siècle, ou du tout début du VIème siècle.

Pacte établi entre les Mérovingiens d’une part et le Saint-Esprit d’autre part. Grâce à un maître d’œuvre : l’évêque Rémi.

Comme le rappelle mon fidèle camarade, Philippe Lamarque, ce jour du 25 décembre d’une année comprise entre 496 et 506, Rémi donna le baptême à Clovis et à 3000 guerriers francs.

Par cet octroi solennel du baptême, Rémi accomplit une mission : un transfert de la royauté davidique à un peuple vigoureux qui accepte dès lors de mener un combat. Un combat pour maintenir la Gaule dans la tradition du catholicisme apostolique et romain. Par ce baptême fut assignée à la Gaule, une redoutable mission : assurer dans l’avenir la pérennité d’une victoire remportée un siècle plus tôt par Saint-Hilaire de Poitiers, contre l’arianisme. C’est-à-dire contre une thèse unitaire et hérétique, ennemie du christianisme romain, qui rejetait le dogme de la Sainte-Trinité, fondement du catholicisme apostolique.

 

            Jusqu’au VIIIème siècle, la Gaule résista avec efficacité contre l’arianisme. Mais le rôle avilissant d’une fraction de la papauté médiévale d’une part, et les drames provoqués par des luttes intestines au sein des clans successoraux mérovingiens d’autre part, ont failli déstabiliser et détruire ce qui était devenu le ciment de la nouvelle nation. La nation française qui était en train de naître. Ce ciment c’était le catholicisme romain qui impliquait, avant tout, une totale adhésion au dogme de la Sainte-Trinité.

 

            Le sud de la Gaulle, l’Austrasie, était fragilisé par un voisinage dangereux. Générateur d’une contagion. De l’autre côté des Pyrénées, en effet, une évolution contraire était dominante depuis des siècles. Le christianisme traditionnel était menacé d’asphyxie par les Goths ariens qui détenaient alors le pouvoir.

C’est une princesse franque, Ingonthe, arrière-petite-fille de Clotilde seconde épouse de Clovis, qui sauva la Croix en Ibérie. Elle réussit à convertir son époux, le duc de Tolède, Herménegild, au catholicisme romain. Il s’agissait du prince héritier du royaume goth d’Ibérie. Le père de celui-ci, le roi Léovigild, le fit exécuter pour le punir d’avoir renier la foi arienne à laquelle, lui, le roi, prétendait rester fidèle.

Plus tard, toujours sous l’influence de la veuve Ingonthe, Récarède, frère cadet d’Herménegild, le nouveau roi d’Ibérie, renia l’arianisme. Il se convertit à son tour solennellement lors du Concile de Tolède, au catholicisme trinitaire.

Nous sommes alors en 589. Mais, malgré le baptême de Récarède et de l’ensemble de sa cour tolédane, l’aristocratie gothe ibérique reste arienne dans une forte proportion. Avec une observance coutumière de la polygamie, en particulier.

 

            Lorsque le message du prophète Mohamed fut connu en péninsule ibérique, les ariens crurent, à l’instar de leurs coreligionnaires iraniens, syriaques et maghrébins, découvrir dans le message révélé au rasoul, par l’archange Gabriel, une confirmation divine de leur foi. Ils adhérèrent en masse à l’islam

L’Espagne, comme d’ailleurs le Maghreb, ne fut jamais conquise par des envahisseurs arabes. L’Espagne fut, en grande partie, occupée et administrée par des Musulmans d’origine endogène. « Los agarenos invasores » [1] étaient d’origine indigène en Ibérie et au Maghreb. Enrichis de cette nouvelle expression qu’était la foi musulmane, tous les Ibériques unitaires ont adhéré avec conviction à l’exigence du 3ème calife Otman : celui-ci avait rendu obligatoire l’usage exclusif de la langue arabe littérale, au cours de l’observance du message transmis au Prophète de la Mecque et de Médine.

Dans cette adhésion totale à l’islam, tous adoptèrent des patronymes et des prénoms arabes.

 

            En 711, survint la confrontation décisive. La bataille de Guadalete.

Le roi Rodrick, le dernier régnant catholique romain, fut vaincu par Tarik, duc de Tanger, un notable arien, déjà converti à l’islam…. peut-être….

Avec Tarik, s’est convertie à l’islam la cavalerie gothe, instrument majeur pour la « conquête » de l’Espagne.

Cette défaite de 711 à Guadalete, notre patrie la France, fut condamnée à en subir une équivalente par la volonté de De Gaulle, à Evian en 1962.

Comme je crois le développer dans une étude que je vous ferai parvenir le 15 janvier [2] , De Gaulle, dans sa soumission au GPRA [3] en 1962 à Evian, est resté fidèle aux engagements qu’il avait pris dès 1943 en faveur de Ferhat Abbas, sous l’influence de Catroux.

 

            Nous sommes actuellement en France sous la pression invasive d’un exhibitionnisme communautaire islamiste qui prétend porter atteinte à la loi du 9 décembre 1905. « Loi de séparation des Eglises et de l’Etat ». Dans le but de nous soumettre, à moyen terme, par le biais d’un rejet de la laïcité que  nous connaissons en France.

Nous respectons l’islam.

Nous respectons toutes les expressions de la foi en Dieu, dans la mesure où elles-mêmes respectent nos institutions.

            Notre vœu pour 2014 : garantir avant tout la sauvegarde de la nation française et à travers elle, la sauvegarde, la liberté et l’indépendance du peuple européen dont il est urgent qu’il affirme sa volonté d’union.

La loi davidique qui fut transmise à Clovis et aux 3000 guerriers francs lors du baptême de Reims, doit nous inspirer aujourd’hui encore.

Nous ne sommes pas dans l’obligation de nous soumettre, passivement, aux conséquences désastreuses de la défaite gaulliste de 1962. Ce n’est pas notre défaite. C’est la défaite de De Gaulle.

 

            Bonne année à tous. Meilleure santé à la France. Avec une pensée aux hommes, femmes et enfants, que l’on tue de par le monde pour la seule raison qu’ils sont chrétiens.

 

Jean-Claude PEREZ

Nice, le 2 janvier 2014

 

 



[1] Los agarenos invasores : les musulmans envahisseurs

[2] « HISTRIONISME GAULLISTE 5 »

[3] GPRA : Gouvernement Provisoire de la République Algérienne

 

 

Mis en page le 3/01/2014 par RP