A Nice, le 13 septembre 2014

Le cycle des conférences du cercle algérianiste de Nice.

C’est avec un plaisir évident que les conférences du Cercle niçois sous la présidence de Michèle Soler ont repris en ce début septembre.
Ce samedi 13, de nombreux adhérents et des invités étaient donc présents pour assister à la conférence de Jean-Pierre Hutin autour de son livre « Les enfants de Sidi Ferruch ».
Une autre façon d’évoquer cette belle région et sa magnifique forêt de pins maritimes où les algérois aimaient se retrouver pour des week-ends festifs.

Il s’agit cette fois pour J-P Hutin, engagé à dix huit ans dans les parachutistes, de nous parler du camp du 3e régiment de parachutistes cantonné dans ces lieux et de ses actions durant les années de guerre en Algérie.
Avec passion et humour il commenta ce temps du danger ; les actions sur le terrain face à un ennemi éparpillé, diffus ; les crapahutages et les risques assumés, consentis, par des hommes fiers d’être dans un tel régiment et de servir la France.
Il nous confirma combien l’armée, celle des jeunes engagés et de nombreux appelés avaient fait leur devoir d’une façon exemplaire, éliminant, éradiquant les troupes rebelles du FLN de cette terre, que beaucoup de métropolitains apprenaient à aimer, avant que De Gaulle n’arrive, sème le trouble, le mensonge et l’Exode.
Une belle conférence alimentée par les remarques de spectateurs que j’ai plaisir à nommer : Raphaël Pastor et le Dr Jean-Claude Perez, puis terminée par de chaleureux applaudissements.

 

                                           Pour le Cercle algérianiste de Nice / Robert Charles PUIG



   Le conférencier

Jean-Pierre HUTIN

 

Jean-Pierre Hutin nait dans une famille marquée par le combat : ses grands-pères perdent l’un une jambe, l’autre un bras, pendant la Grande Guerre ; ses parents sont des résistants de la première heure, arrêtés par la Gestapo et déportés. Génétiquement guerrier, il devance l’appel. De 1958 à 1960, il combat en Algérie au sein du 3e Régiment de Parachutistes Coloniaux, les léopards de Bigeard. Et non, rien de rien. Non, il ne regrette rien.