Georges Dillinger
est le pseudonyme d'un universitaire, né à Alger
en 1929, Il est issu d'une famille dont une partie était
installée dans cette province française dès
la fin des années 1840, Il a suivi un cursus scolaire
et universitaire à Alger et a soutenu une thèse
de doctorat d'Etat à l'Université de Paris, Il
a été en fonction pendant quarante-huit ans (1950-1998),
successivement au C.N.R.S., à l'Université puis
comme professeur dans un grand établissement d'enseignement
supérieur à Paris. Il a fait son service militaire
à l'école d'élèves officiers de
Cherchell en 1953-1954. Par la suite, il a été
rappelé en 1955-1956 dans la zone opérationnelle
de Grande Kabylie.
Outre la connaissance de l'Afrique du Nord que pouvaient lui
apporter son ascendance et son enracinement dans la société
algéroise, il a eu la chance, grâce à ses
activités de recherche scientifique sur le terrain, de
connaître ce vaste pays en profondeur, Cette approche
diffère de celle de tant d'écrivains qui, trop
souvent, n'ont connu de l'Algérie que quelques milieux
urbains ou la mince bande côtière où il
faisait bon vivre. Georges Dillinger aime passionnément
ce pays, rude, parfois sauvage, aux contrastes climatiques et
géographiques très affirmés. En parcourant
cette Algérie profonde, il en a apprécié
les différentes communautés, partout où
se préservaient leurs spécificités pendant
la paix française, qui s'est perpétuée
jusqu'en 1954.
Après 1962, ses contacts avec l'Afrique du Nord n'ont
pas cessé, ainsi qu'en font foi ses publications scientifiques,
les travaux qu'il a dirigés, les cours qu'il a dispensés
en particulier à l'Université de Tunis.
A l'occasion de ses travaux scientifiques sur le terrain, il
a pu aussi longuement parcourir de nombreux pays, tant en Europe
qu'en Amérique, Les comparaisons ainsi rendues possibles
l'ont toujours fortifié dans son admiration et son amour
pour la France, Membre d'un grand nombre d'associations et de
sociétés scientifiques européennes, il
a été aussi associé à la Commission
géologique du Canada, à l'American Association
of Petroleum geologist, membre de l'Académie des Sciences
de New York, Ces travaux sahariens lui ont valu la médaille
d'argent de la recherche scientifique décernée
par le C.N.R.S.
Depuis l'automne 1993, il a ajouté à ses activités
professionnelles la publication d'essais et d'articles, fruit
d'un effort de réflexion où l'étude des phénomènes
sociaux, culturels et spirituels, l'ont emporté sur des
considérations politiciennes.
Il a publié cinq essais en autoédition (publications
G,D.) :
« L'Algérie et la France, malades l'une de
l'autre », Paris, 1994
« Chronique de France asservie », 1997
« Le politiquement correct: d'un christianisme calciné
à un individualisme déchainé »,
1998
« Mai 68 ou la mauvaise graine » 2000
« Français d'Algérie face au vent de
l'Histoir », 2002
Ces travaux lui ont valu le prix 1996 de l'Association Véritas,
Comité pour le rétablissement de la vérité
historique sur l'Algérie Française et, en 2003,
le grand prix algérianiste Jean Pomier.