La "République Villageoise Kabyle" (confrontée à la société arabe islamisée)
Une conférence en présence de nombreux invités et
d’adhérents qui fera date dans l’histoire du Cercle de Nice tellement la foule
était nombreuse, obligeant l’Hôtel à fournir un nombre supplémentaire de
chaises face à la demande.
Nous avons été nombreux à suivre avec attention la
conférence de Mme Marie Lou Lamarque sur le thème : « La République
villageoise kabyle » (face à la société arabe hiérarchisée)
Mme Marie Lou Lamarque, native de Tizi Ouzou,
licenciée en Histoire et géographie, animatrice d’un journal d’art contemporain
« ART thèmes – Paris- Côte d’Azur » et aussi écrivain d’un
ouvrage important : « Civilités Barbares – femmes d’Orient et
d’Occident / Algérie 1930 / 1962 », aux Editions de l’Harmattan, nous
décrivant sur un fond historique la vie de plusieurs femmes traversant l’épopée
de l’Algérie française.
Toute au long de son intervention, Mme Lamarque a su
nous emporter loin de Nice sur la route de la Kabylie montagneuse, nous
dessinant un paysage grandiose aux villages souvent isolés mais où l’histoire
et les mœurs se transmettent oralement, comme souvent dans les populations anciennes.
Elle nous a décrit un peuple résistant souvent aux lois ne correspondant pas à
sa civilisation millénaire et à ses convictions de montagnards. Une Kabylie au
cœur farouche, à l’esprit intransigeant qui est passé au fil des siècles et
sans véritablement faiblir, du temps des romains à celui des turcs, des arabes
puis des français, en essayant, et c’est la caractéristique de cette
population, parfois avec violence ou soumission, à conserver ce besoin de
liberté et d’indépendance de pensée au sein de leurs montagnes.
Des mœurs qualifiées de barbares bien entendu, mais
en rapport avec une intelligence permettant aux kabyles d’absorber une
éducation étrangère en conservant au-delà des « lois » venues
d’ailleurs, arabes ou européennes ce sens du devoir et de l’honneur primant les
contingences et les intérêts contraires à leur sens de la justice.
Bien entendu à la fin de la conférence saluée par des
applaudissements, des questions fusèrent, poussées par ce besoin de mieux
approfondir et appréhender l’histoire de cette région, fidèle à la France
durant deux guerres et méritant notre estime pour son sens des valeurs, mais
restée souvent rebelle et incomprise, avant de se rallier à l’idée d’une
indépendance de l’Algérie ne correspondant pas à son désir de peuple libre. Un
peuple kabyle toujours en rébellion contre le pouvoir central d’Alger, mais qui
n’aurait jamais agi comme certains personnages prétendants à la présidence de
la République française, avides de gloire ou de bulletins de vote et qui n’ont
pas eu honte, dans l’Algérie de 2017, de s’abaisser au mensonge et à la
filouterie en crachant sur l’épopée d’une Algérie française qui a fait d’une
terre inculte un pays moderne par la sueur et le sang des Pieds-noirs durant
132 ans.
De nouveaux applaudissements clôturèrent la
conférence.
Robert
Charles PUIG, pour le Cercle algérianiste de Nice et des A-M.