Toujours droit dans sa mémoire et fidèle au sang d'Algérie

Jean-Claude Pérez démontre à la France et à l'Europe les menaces géopolitiques actuelles et futures

dans un livre " L'Islamisme dans la guerre d'Algérie "
et un cycle de conférences sur la nouvelle révolution mondiale

" La dimension géopolitique de la Guerre d'Algérie " : c'est le titre des magistrales conférences que prononce désormais à travers la France le docteur Jean-Claude Perez, natif de Bougie, (Petite Kabylie), diplômé de la faculté de médecine d'Alger et qui devint le plus célèbre " Toubib " du populeux quartier de Bab-El-Oued, de 1954 à 1962, non seulement par son dévouement et sa générosité auprès de ses malades les plus démunis et de toutes confessions, mais également par son rôle dans la lutte urbaine antiterroriste contre les assassins du F.L.N. à Alger. Il est dommage que son exemple n'ait pas été davantage suivi par les Européens des principales villes de l'Algérie française où il installa son cabinet médical. A ma connaissance, seul Robert Tabarot et ses amis des quartiers oranais de Gambetta et de Saint Eugène, le suivirent. On ne peut que le regretter car l'O.A.S. est arrivée, ensuite bien trop tard et pour un délai trop court pour peser d'une lourde influence et arriver à faire basculer un président parjure, des gouvernements hypocrites et de lâches politiques, tous autant renégats, qui avaient mobilisé les Français de la Métropole d'alors contre les Français d'une province comptant quinze départements : L'Algérie française bâtie davantage par la charrue et la quinine que par les armes de la conquête du 14 juin 1830 !

Le pilier du combat pour l'Algérie française

Jean-Claude Perez, diplôme en poche en 1954, accomplit alors son service militaire en qualité de sous lieutenant de réserve au IXème régiment de tirailleurs algériens de Miliana et participe à des opérations dans le Haut Cheliff, qui révèlent et sensibilisent, le médecin qu'il est pourtant, par l'horreur des assassinats de femmes et d'enfants, les mutilations et exactions sur les hommes, par les bandes armées dans les douars et les mechtas, isolés dans les djebels. Des bandes qui veulent tout d'abord semer la terreur au sein des populations en majorité musulmanes et qui, ensuite, encadrées par les prêches des Oulémas, au nom de la Djihad et l'application de la Charia du prophète, de s'attaquer aux Européens, aux cris de " N'Katlan, N'Sarra ! ", comprenez " Tuez les chrétiens " par un terrorisme lâche et aveugle au cœur des villages et des villes.

Des évènements dont les facteurs géopolitiques échappèrent totalement aux responsables de la IVe République qui se contenta de mobiliser un contingent de natifs ou d'habitants de toutes souches d'Algérie, (dont je fis partie de septembre 1955 à 1956), pour assurer des opérations de maintien de l'ordre, suite à l'alerte générale proclamée, le 20 août 1955 par l'autorité militaire sur tout le territoire algérien. Pourtant déjà, depuis la Toussaint rouge du ler novembre 1954, le nombre d'accrochages avec les rebelles de plus en plus fanatisées dans les Aurès, l'Akfadou, le Filahoussen et l'Ouarsenis, et les débuts des attentats urbains contre les populations civiles innocentes, dressaient de tristes listes conséquentes de morts ou disparus. Toutefois les conséquences de ces évènements avaient déjà alerté ce jeune médecin de 27 ans, Jean-Claude Perez qui, à peine démobilisé, ouvrit son cabinet de médecine générale, le 31 octobre 1955, à deux pas de la place des Trois Horloges, en plein centre de Bab-El-Oued.

Déjà meurtri par les génocides qu'il avait constatés en uniforme dans les djebels, le disciple d'Esculape rendu à la vie civile ne put suppporter longtemps la terreur qui frappait, par des attentats à la bombe ou des crimes à l'arme blanche, ses compatriotes de toutes confessions dans son quartier populaire et jusqu'au cœur d'Alger.

Jean-Claude Perez ressentit alors profondément le drame et la détresse de ses concitoyens. Tournant de plus en plus le dos à son rôle de patricien qui aurait pu lui offrir une vie facile, il répondit à leur appel pour leur protection et la défense de son Algérie française natale. Il organise aussitôt un groupe d'autodéfense qui deviendra rapidement le premier élément antiterroriste de Français d'Algérie contre les tueurs du F.L.N. Son entrée dans le combat clandestin ne s'arrêtera qu'à l'exode en 1962 et des années d'exil liées à une condamnation à mort par contumace.

Cela se passait en 1955 : Ce " pilier du combat pour l'Algérie française ", comme l'avait appelé le général Raoul Salan, dont il fut l'O.R.O. au sein de l'Etat-Major national de l'O.A.S. jusqu'en 1962, avait déjà compris que cette rébellion algérienne de la Toussaint Rouge de 1954, prolongation des émeutes de Sétif en 1945, allait se transformer en une guerre de huit années, soutenue au nom de " Allah Akbar ! " ... "Dieu est grand ! " par les Oulémas et autres Imams de pays musulmans étrangers dans la logique d'une future révolution mondiale islamiste et intégriste.

L'Islamisme et la guerre d'Algérie

Nul ne peut donc mieux parler et écrire l'Histoire de l'Algérie française, que le Dr. Jean-Claude Perez puisqu'il a été le premier de ceux qui l'ont vécue en plaçant " leur peau au bout de leurs idées ", en se trouvant au cœur des événements, en les ayant "produits " et en contribuant à leur déroulement voire à leur genèse !

Ce passé, (Guerre des djebels; Lutte contre le terrorisme urbain; Combats clandestins de l'O.A.S), il l'a déjà évoqué dans plusieurs conférences, ces dernières années et dans trois livres, " Le sang de l'Algérie " ; " Debout dans ma mémoire " et Vérités tentaculaires sur l'O.A.S. et sur la guerre d'Algérie " ! Cette partie de sa vie des années 50/60 laisse déjà entrevoir -au milieu des mots, des phrases, des lignes et des chapitres de ses trois précédents ouvrages l'essence et la trame des 500 pages de ses derniers témoignages et vérités incontournables, rassemblés sous le titre " L'Islamisme dans la guerre d'Algérie ", Logique de la nouvelle révolution mondiale, parues en fin d'année 2004- la propagation du " fascisme vert " de la nouvelle révolution mondiale des Islamistes déjà décelable dans les dangereuses propagandes lancées par les Oulémas que peu de politiques français et de nos compatriotes avaient supputée alors.

Jean-Claude Perez avait, lui, compris par contre, que ces fous de Dieu puisant dans l'Histoire de cette Régence turque devenue Algérie après les débarquements de Sidi-Ferruch et des Andalouses en 1830, défiaient déjà aux côtés du F.L.N. et de ses fellaghas, les facteurs géopolitiques de toute les démocraties de la Mare Nostrum, l'équilibre du Maghreb et du Moyen Orient jusqu'à l'Iran. Dans son habituel style direct, précis et pointilleux, après avoir expliqué sa croisade patriotique de premier combattant civil dès 1955, dans la défense de ses concitoyens et membres de notre Communauté contre le terrorisme du FLN qui ensanglantait leur sol natal, Jean-Claude Perez développe la logique, fruit de ses recherches pendant plus de cinquante années, de cette nouvelle révolution islamiste qui, depuis la disparition de l'Algérie française, dernier bouclier contre son essor, semble avoir échappé, depuis l'exode, à tous nos gouvernements français et dont le danger lié à la folle politique tolérante de l'Immigration qui paraît également loin des préoccupations de nos gouvernants actuels et de ceux de nos pays voisins, pour l'instant, attelés à l'édification de la toute neuve Europe unifiée, déjà plus ou moins minée par le danger de cet Islamisme sanguinaire.

Le pinacle de la conférence de Nice

An 2005 : Cinquante années ont vécu! A des milliers de kilomètres de son berceau, Bougie, de sa ville, Alger, de son sol natal devenu une nouvelle Atlantide, Jean-Claude Perez, du haut de ses 1,80 m et de ses 77 ans, (il est né le 17 janvier 1928) respirant la force tranquille de ses engagements anciens, présents et futurs. Conférencier convaincant au docte crâne chauve et grâce au charisme de ses yeux vifs derrière de grosses lunettes et à son énigmatique sourire, il a décidé, cette année, de prendre son bâton de pèlerin, c'est à dire son dernier ouvrage "L'Islamisme dans la guerre d'Algérie ", Logique de la nouvelle révolution mondiale", pour accomplir son propre chemin de Compostelle, bien plus vaste que l'authentique, de ville en ville, de conférences en conférences, à travers l'hexagone ! D'ailleurs conférence et livre ne vont pas l'un sans l'autre. Si l'on a écouté l'une, on se doit de lire l'autre ! Si l'on a lu l'un, on se doit d'aller écouter l'autre !

Praticien doublé d'un Historien, Jean-Claude Perez veut guérir et libérer, si on l'écoute et si on le lit, d'un " incidentalome historique " pour l'Algérie française qui a toujours été et qui subsiste encore de nos jours pour la France, sous une montagne d'ignorances et de contradictions, d'incertitudes et d'interrogations de certains compatriotes de " Notre Pays perdu ", qui, à la porte d'une sénilité précoce, se livre à une dangereuse mégalomanie affabulatrice en déformant l'Histoire de leur terre natale auprès de médisants historiens autoproclamês de l'Algérie française et de sa guerre, tout heureux de l'aubaine, évidemment pour mieux nous dénigrer.

Ce néologisme employé par les médecins spécialistes lors de la découverte dans les résultats d'un scanner, d'une tumeur qui n'était pas l'objet de leur investigation, ne doit plus conditionner l'avenir des pays malades de ce troisième MiIllénaire, comme la France, l'Europe et même le reste du monde et l'Occident, frappés par ce démoniaque cancer islamiste.

C'est à Nice dans l'amphithéâtre archicomble du Centre Universitaire Méditerranéen, (C.U.M.), sur la promenade des Anglais que le Dr. Jean-Claude Perez a entamé, en ce 9 mars 2005, le cycle de ses conférences sur le thème " La dimension géopolitique de la guerre d'Algérie ", dont la quintessence et la " scientifique moelle " chère à son collègue Rabelais se trouvent dans son dernier livre "L'Islamisme dans la guerre d'Algérie", Logique de la nouvelle révolution mondiale.

Une fois de plus, après l'avoir écouté pendant plus d'une heure trente, figé comme des étudiants de faculté, dans un silence monastique, sublimé par le charisme de sa voix et le ton de son récit riche, en émouvants repères sur le Passé, mais surtout en analyses et en anecdotes, sur le Présent et l'Avenir, son auditoire conquis a salué, debout, dans une vibrante ovation, la haute qualité de la conférence du 9 mars dernier.

Cette ovation niçoise, véritable Ola d'une finale de Coupe du monde, sportif, ou semblable à la sortie d'un matador sur les épaules de ses péons par la porte monumentale des Arènes après une glorieuse faena, ou que Uderzo aurait sublimé clans un port en triomphe sur le bouclier gaulois d'Abraracourcix, se doit de résonner non seulement dans l'hexagone mais au-delà de ses capitale voisines européennes.

Désormais Jean-Claude Perez espère, cette nouvelle fois, être mieux compris en dénonçant les méfaits à venir de l'Islamisme et de ses graves conséquences géopolitiques sur notre vieille république française et sur la Jeune Europe en construction.

Toujours debout et authentique dans ses vérités incontournables, Jean-Claude Perez, le Croisé qui avait brandi le drapeau français pour défendre son sol natal de 1955 à 1962, a démontré à ses fidèles que vivait toujours en lui, attaché à ses convictions patriotiques, bien éloignées de toute influence politique et de toute nostalgie pleurnicharde, qu'il s'est transformé, en ce troisième Millénaire, en Croisé européen pour défendre cette Europe maintenant recroquevillée sur elle-même, alors qu'à l'époque médiévale, elle avait envoyé des conquérants vers les Eldorado des Amérindiens et sur la route des Indes, avant de détruire en Méditerranée, la piraterie barbaresque des ternes africaines.

Le conférencier s'attache maintenant et espère convaincre tous ses auditeurs et les bâtisseurs responsables de cette Union européenne, des dangers que représente l'invasion fanatique des Islamistes, faux prophètes de la religion coranique déformée et même condamnée dans leurs pays musulmans d'origine, mais que ces fanatiques sont bien décidés à l'imposer par la Charia, au besoin par le terrorisme de la Djihad, sur les démocraties et la laïcité de la France et des pays du continent européen qui les accueillent, bras ouverts, assistance financière à la clé, au nom des droits de l'Homme !

Amnistié en 1968, après une condamnation à mort par contumace, puis retraité de son cabinet médical à Paris, en 1995, Jean-Claude Perez s'est ainsi consacré de plus en plus à rechercher et à disséquer minutieusement, dans un style à la portée de tous dans ses conférences et ses écrits, les sources et les causes de la tragédie qu'il a vécue de 1955 à 1962, en compagnie de près d'un million de ses compatriotes de toutes confessions qui ne désiraient qu'une seule chose : Demeurer français dans les quinze départements de l'Algérie française !

Voilà quel est le nouveau combat idéologique du patriote Jean-Claude Perez, qu'il présente dans ses conférences, toujours religieusement écoutées et saluées par un public enthousiaste, comme ce fut donc le cas, en ce mois de mars dernier, au C.U.M. de Nice. Cependant, un vieil adage précise que les paroles de l'orateur s'envolent mais que les écrits d'un véritable témoin des événements demeurent à la Postérité!

Aussi insisterai-je, sur le fait, que conférence et dernier ouvrage se jumellent tellement dans une complémentarité des sources vécues, d'études approfondies d'enseignements méthodiques, que l'on se doit " Si on a écouté l'une ! Lire l'autre ! Si l'on a lu l'un, on se doit d'aller écouter l' autre".

C'est pourquoi il est conseillé, à ceux qui ne l'avaient déjà fait, avant Nice, et à ses proochains, auditeurs de Bordeaux et de Montpellier, qui ne l'auraient pas encore fait, de ne pas manquer la lecture du son dernier ouvrage. " L'Islamisme dans la guerre d'Algérie ", (8 mai 1945-5 juillet 1962), logique de la nouvelle révolution mondiale " paru dans la collection Vérités pour l'Histoire, chez Dualpha éditions.

Yves Hemy