IN MEMORIAM
Lt-Colonel Fernand COLL
Le Lt-Colonel (ER) Fernand
COLL, né à Oran, de l'Artillerie de Marine, Officier dans l'Ordre
de la Légion d'Honneur, Croix de guerre 39-45, Croix de guerre TOE
avec palmes (4 citations dont 2 à l'ordre de l'Armée) est décédé
le vendredi 16 juin 2006 à l'âge de 89 ans. Il était le père de
Jean-Michel Coll, fondateur des Laboratoires Quinton International,
et de Bernard Coll, secrétaire général de Jeune Pied-Noir.
Incorporé en 1938 au
2e Régiment d'Artillerie Coloniale, il vécu, comme
beaucoup de ses compatriotes d'Afrique du Nord, 7 ans et demi de
guerre au service de la France. Elève aspirant à l'Ecole
militaire de Cherchell - promotion «Victoire de Tunisie »
- en 1943, lieutenant en 1947, il fait parti des troupes de pacification
à Madagascar et rallie plus de 4500 malgaches en mettant
en Ïuvre la méthode Galliéni-Lyautey. Se sera sa première
citation à l'ordre de l'Armée. De 1952 à 1954,
il sert en Indochine dans l'Artillerie coloniale. Puis en 1955 en
France, en 1957 en AOF et en 1960 en Algérie à la
Direction de l'Etat-major interarmées d'Alger, il est chargé
d'assurer le soutien logistique des Centres d'expérimentations
nucléaires sous les ordres du Général d'Armée
aérienne Jean Thiry. Fin 1961, expulsé d'Algérie
il est affecté en Allemagne au 8e RAMA. En 1963, il rejoint
la DIRCEN, puis quitte l'Armée en 1965 pour entamer une deuxième
carrière à la Direction des Applications militaires
du C.E.A, effectuant de nombreuses missions et séjours en
Polynésie française, jusqu'à sa retraite en
juin 1980. Elu premier maire-adjoint de Châtillon en 1983,
il occupe cette fonction jusqu'en 1995 tout en menant parallèlement,
comme président, la section de Paris des Amis de la Polynésie
française et celle du Cercle Algérianiste de Châtillon,
et comme vice-président, celles de la Légion d'Honneur
92 et de l'UNC 92. Membre de Jeune Pied-Noir, il était jumelé
à une famille de Harkis de Châtillon.
Considéré par ses Chefs comme
un élément d'élite, complètement désintéressé, d'humeur égale et
très agréable, il connaissant parfaitement par expérience, la psychologie
humaine. Diplomate né, toujours prêt à affronter tous les problèmes
quels qu'ils soient, il savait les résoudre dans le sens de l'intérêt
général et du bien des personnes concernées. Depuis plusieurs années
il se savait atteint du mal qui l'a emporté. C'est avec la même
force de caractère qu'il a surmonté ses souffrances sans jamais
se plaindre.
La cérémonie religieuse sera
célébrée le jeudi 22 juin 2006 en l'Eglise Notre-Dame du Calvaire
- 2, av de la Paix - à 10 heures et suivie de l'inhumation dans
la sépulture de famille du cimetière communal de Châtillon (92).
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