GROUPE
DE RECHERCHES DES FRANÇAIS DISPARUS EN ALGERIE GRFDA
(Constitué
de Monseigneur Pierre BOZ, du Général Maurice FAIVRE, de Jean MONNERET,
historiens et de familles de disparus)
Secrétariat : Colette DUCOS ADER 65 Boulevard de la plage 33120
ARCACHON
Tel/Fax : 05 57 52 08 27 Mobile : 06 89 33 64 23 e-mel : col.gda@wanadoo.fr
Bilan de l'activité
du groupe de février 2003 à Juin 2006
Nous avons développé
une activité ininterrompue qui se solde par un bilan relativement
positif. Néanmoins beaucoup de nos revendications sont loin d'avoir
abouti.
1 °) ce qui
a été obtenu :
A - La publication
du rapport du Comité International de la Croix Rouge.
B - L'ouverture
des archives aux historiens.
C - La possibilité
pour les familles d'obtenir la communication du dossier de leur
parent disparu.
D - Un nouvel état
d'esprit permet d'évoquer avec les autorités le problème des enlevés
portés disparus en Algérie et plus particulièrement depuis le rapport
de M. DIEFFENBACHER, qui s'est largement inspiré de nos travaux.
E - Pour la première
fois, les enlèvements pratiqués en Algérie
par le F L N du 1er novembre 1954 à décembre 1962
ont été reconnus comme l'ont été les
victimes civiles de toutes confessions dans le cadre de la loi du
23 février 2005
2°) ce qui reste
à obtenir :
A - La publication
du rapport des historiens sur leurs recherches dans les archives
du Ministère des Affaires Etrangères
B - L'édification
d'un monument commémoratif à la mémoire des
victimes civiles conformément aux propositions du groupe
de travail présidé par le Général MEYER
dans le cadre du Haut Conseil des Rapatriés. Les familles
souhaitent que soient évoquées les personnes enlevées
et portées disparues en particulier après le 19 mars
1962 et les mois qui suivirent le 3 juillet 1962, date de l'indépendance
de l'Algérie.
C - La création
d'une commission d'enquête franco-algérienne chargée de faire toute
la lumière sur le dossier des enlèvements et de leurs conséquences.
Le délicat problème de la recherche des lieux de détention et des
sépultures des victimes doit être abordé.
Nous ne pensons
pas que le mémorial de la France d'outre mer de Marseille
ni la fondation de la mémoire de la guerre d'Algérie
et des combats de Tunisie et du Maroc puissent à eux seuls
répondre au « droit de savoir » des
familles.
D - Les familles
de disparus estiment qu'elles ont droit elles aussi à l'expression
de la solidarité nationale comme y ont eu droit d'autres familles
françaises détruites par les drames marquant l'Histoire de France
dans la période contemporaine. Ces revendications matérielles sont
défendues dans le cadre de l' A.R.M.R (Association des Rapatriés
Mineurs au moment du Rapatriement).
Le 3 août 2006
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