Le film algérien
« Hors la loi » à Cannes !
Ils ont osé.
Nous demandons vérité et justice.
Oui, ils vont dérouler
le tapis rouge du Festival de Cannes pour accueillir en grande
pompe le dernier film de Rachid Bouchareb « Hors la
loi ».
Oui, ils vont oser
malgré nos nombreux avertissements, nos interventions répétées
depuis des mois auprès de tous les politiques concernés. Nous
ne demandions pas que soit interdite la diffusion de ce film en
France, mais nous considérons que la décision du Jury de sélection
du Festival est une véritable provocation « à domicile ».
En effet, ce film
algérien, réalisé par l'auteur d'« Indigènes » est avant
tout un film de propagande politique pour le compte de ceux qui
l'ont commandité et financé, un véritable complot contre la France,
son histoire, sa présence et son oeuvre en Algérie. C'est une
organisation cinématographique qui a profité de fonds publics
français complétés par ceux d'un mécénat idéologique d'entrepreneurs
dévoués à la cause. Il n'aurait jamais dû bénéficier du tremplin
publicitaire et médiatique que va lui offrir une institution française,
le Festival de Cannes, o il sera présenté quelques jours à peine
après sa sortie officielle en Algérie.
Cette « machine
à façonner l'opinion française » a commencé avec la réalisation
du film « Indigènes », Un film « plein de bons
sentiments » qui selon les naïfs de tous bords devait avoir
des vertus pacificatrices après les émeutes de banlieue. Film
historique, disait-on, mais qui oubliait au passage les quelques
170 000 soldats pieds noirs débarqués en Provence. Film palmé
au Festival de Cannes 2006 et soutenu ensuite par un flot de publicité
et de critiques élogieuses des médias et, cerise sur le gâteau,
diffusé par DVD dans les établissements scolaires pour son message
pédagogique ! ! !
Mais malgré ses lacunes, ses omissions et ses invraisemblances
historiques, « Indigènes » n'était
pas un film « anti-France ».
Pour le film « Hors
la loi », c'est le même scénario qui se prépare pour faire
maintenant accepter aux français les exigences de repentance du
pouvoir algérien qui, à cette occasion et en toute liberté, falsifie
l'histoire de la guerre d'Algérie et de la présence française
jusqu'en 1962.
Car c'est bien l'acte officiel de repentance des « crimes
du colonialisme » qu'exige le FLN algérien, et il est soutenu
en France par tous les complices idéologiques, les inconsistants,
les ignorants, des godillots de la majorité, tous adeptes de la
repentance.
Depuis plus de 2 ans,
les déclarations de nos ambassadeurs en Algérie, les voix de ministres
et de parlementaires en mission dans ce pays, et même celle du
Président de la République (discours de Constantine du 5 décembre
2007) orientent le « discours officiel français » vers
les exigences du FLN qui a annoncé récemment toute une série de
mesures d'intimidation sur ce sujet.
C'est pourquoi, en
présence d'un tel dessein et tant de machiavélisme d'état
les français, épris de justice et soucieux de vérité, doivent
réagir avec force, pour contrer cette entreprise de désinformation
et dénoncer les vrais « faussaires » de l'histoire et
la mythologie mensongère qu'entretient le FLN au pouvoir en Algérie
depuis 1962. Ce film, présenté de manière rassurante, lénifiante,
comme étant la suite d' « Indigènes », ne cherche
qu'à salir et humilier la France.
Nous irons, sur la
Croisette, raconter LA VRAIE SUITE d' « INDIGENES »,
celle que nous connaissons, qui a été dès 1954 l'extermination
systématique par les tueurs du FLN de tous les anciens combattants
musulmans défenseurs et libérateurs de leur patrie la France,
mais aussi la généralisation sur tout le territoire des attentats,
des attaques contre les civils en ville et dans les campagnes
et, dès le « cessez le feu » du 19 mars 1962,
l'organisation du massacre de dizaines de milliers de Harkis et
de leurs familles, en même temps qu'un acharnement d'assassinats
et d'enlèvements pour des milliers de Pieds noirs.
Nous leur montrerons,
preuve à l'appui, ce que les « Hors la loi » djihaddistes
du FLN faisaient des décorations des « héros d'Indigènes » qu'ils
venaient d'égorger : anciens combattants, gardes-champêtres et
tous les français musulmans fidèles à la France. Nous leur parlerons
de toutes les victimes civiles de cette guerre d'Algérie, européennes
et musulmanes, en rappelant les purges, les exterminations criminelles
de villages ent
ers, liées aux conflits internes entre le FLN et le MNA.
Nous leur crierons
notre indignation de voir les porteurs de valises et les déserteurs
être glorifiés par le film et être élevés au rang de « Justes »
pour avoir fourni des armes aux assassins de soldats français.
Avec les anciens combattants,
nous leur dirons que l'armée française n'était pas une armée de
tortionnaires seulement capables d'exterminer des populations
algériennes innocentes, comme veut le faire croire le film :
de nombreux officiers et sous officiers, des « Justes
courageux », ont sauvé, malgré les ordres, plusieurs milliers
de Harkis et leurs familles.
Oui, nous devons tous
nous retrouver sur la Croisette dès le 12 mai et jusqu'au dernier
jour peut-être, le 23, pour la remise des trophées. Nous devons
nous organiser pour crier la vérité et la faire entendre devant
les micros et les caméras de nombreux médias. Avec nos affiches,
nos banderoles, nos slogans nous pouvons « pourrir »
ce Festival pour dénoncer cette machination politique qui va se
dérouler sous couvert d'un évènement culturel de renommée mondiale.
Oui, nous le dirons
avec force, le Festival ne doit pas être un outil de propagande
politique au profit du FLN.
Nous allons bien faire
comprendre aux politiques que la repentance exigée par une clique
de maffieux djihaddistes ne peut avoir aucune signification à
nos yeux. Les dirigeants algériens ont hérité d'un pays riche, « clés
en mains ». Ils essaient aujourd'hui de dissimuler leur bilan
de faillite et de corruption en provoquant des situations de conflits
mémoriels pour faire diversion, détourner l'attention des algériens
confrontés aux dures réalités de leur quotidien et diviser encore
tous les natifs de ce pays.
Les organisateurs
et tous les « irresponsables » du Festival de Cannes
ont été maintes fois prévenus. Veulent-ils relancer la guerre
d'Algérie en France ? menacer la cohésion sociale et la paix
civile ? raviver les blessures, les douleurs des drames vécus
en donnant une tribune à ces moudjahidines qui n'ont offert, en
1962, aux Pieds-noirs et Harkis, que le choix de la valise ou
du cercueil ?
A l'affiche prochainement à Cannes pendant le Festival :
CROISADE SUR LA CROISETTE
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