Lettre ouverte à Monsieur le Maire de Nice

 

Monsieur Christian Estrosi, Maire de Nice

Je suis sidéré de constater comme la ville de Nice se laisse phagocyter par l’ambiance de ce communautarisme qui pèse sur la Cité et permet au consulat d’Algérie, dans notre ville de Nice, le 17 octobre, de présenter une conférence sur les événements du 17 octobre 1961 à Paris, sans réaction de nos élus locaux, alors qu’à l’époque le GPRA s’était désolidarisé de cette manifestation. Oublient-ils, nos gouvernants, qu’en 1961 le Président de la République était De Gaulle ?

Cette conférence me parait incongrue, mais cela fait un certain temps que je ne suis plus surpris par des élus niçois qui se prêtent au jeu d’une Algérie toujours FLN.

Monsieur le Maire, non content de nous avoir imposé une statue du général, où vos quelques conseillers Pieds-Noirs n’ont pas su refuser ou s’abstenir de prendre part à cette décision, allez-vous accepter l’affront d’une conférence nous montrant d’un doigt accusateur ? Désignant, en coupable, une France, opposée à la révolution FLN et terroriste algérienne !

VOUS SEMBLEZ NE PAS SAVOIR QUE LE PEUPLE ALGERIEN SOUFFRE DEPUIS DES LUSTRES DE CE POUVOIR AUTORITAIRE ET ABSOLU ; qu’en Algérie la révolution existe depuis les années1990 et qu’en favorisant les instances politiques en place, le pays sera peut-être sous la poussée des islamistes, la Libye de demain, à nos portes !

Le Président de la République, Nicolas Sarkozy vient de « morigéner » les Turcs au sujet du génocide arménien de 1915. Arbitre du monde ( ?), il oublie de regarder devant son perron de l’Elysée et de se souvenir de l’Algérie française de 1962 et de ses drames : Alger, Oran, le bled !

Croyez-vous que les Turcs accepteraient une conférence sur le génocide arménien, à Istanbul ?

Vous, Monsieur le Maire de Nice, vous fermez les yeux sur cette mascarade indigne dans notre ville. Quelle tristesse ! Quelle erreur faites-vous à nouveau en vous prêtant à un jeu qui renforcera les tenants d’un Islam imposé en France, avec à la clé une burqa que vous évitez de condamner malgré la loi votée et une charia de plus en plus présente dans les banlieues.

 

Acceptez, Monsieur le Maire de Nice, mes salutations désappointées.

 

                                               Robert Charles Puig, à Nice, le 8 octobre 2011

 


Mis en page le 09/10/2011 par RP