Drapeaux
en berne, parce qu’il a été immolé par la barbarie algérienne.
Trois
jours de deuil et de drapeaux en berne !
Un
homme, un français, est mort fin septembre dans des conditions affreuses, dans
la région de Tizi-Ouzou en Algérie. Il s’appelait Hervé Gourdel.
Il
est mort égorgé et plus, décapité ! Sa famille ne sait pas encore où son
corps de supplicié se trouve. C’est une aberration,
une funèbre tragédie. Est-elle unique ?
Trois
jours de chagrin et de drapeaux en berne !
Le
gouvernement socialiste se sent concerné.
« Enfin ! »
puis-je écrire, mais n’a-t-il pas provoqué ce drame en flattant l’Algérie FLN
autant sinon plus que ses prédécesseurs, en occultant la face sombre, sanglante
de cette terre ?
Trois
jours de deuil et de drapeaux en berne !
Ils
se souviennent que cette terre existe autrement. Que ce n’est pas nouveau cet Aïd-el Kébir, avant l’heure... Une fête devenue impie et
blasphématoire et que Moloch, le Dieu des cananéens n’aurait pas
désavoué !
C’était
dans le bled... des militaires.... des civils... C’était à Alger et Oran... C’était
après les « accords » d’Evian. Une violence meurtrière ; un
acharnement à tuer.
Moi,
je souhaiterai que trois jours de prières et de drapeaux en berne honorent un
jour les moines de Tibherine, assassinés, décapités dans des conditions
tellement affreuses que le gouvernement algérien hésite à accepter de lever le
voile sur leurs morts.
Je
voudrai que des prières et des drapeaux en berne honorent un jour les morts,
tous les morts européens et algériens, chrétiens et musulmans, assassinés,
disparus, de l’Algérie française. Cette Algérie méprisée d’avoir été
française ; cette Algérie massacrée, torturée, humiliée ; cette
Algérie oubliée par plus de cinquante ans de mensonges et de contrevérités des
pouvoirs politiques élyséens.
C’est
pour cela qu’Hervé Gourdel est mort.
J’espère,
je souhaite et je rêve... Trois jours de deuil et de drapeaux en berne... pour
l’Algérie française de ma jeunesse. QUAND ?
Robert
Charles PUIG / septembre 2014
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