Merci Monsieur Robert Menard pour ce 14 mars 2015 !

Je voulais nommer ces quelques lignes : la métropole de la honte contre la France du devoir mais, je crois que vous méritez le titre qui accompagne ces quelques lignes avec les remerciements de tous les Pieds-noirs et des sympathisants de ce pan d’ « Histoire », en  montrant aux yeux de la France combien il est temps de se réveiller et de démontrer que derrière l’hypocrisie politicienne qui nous gouverne, peuvent s’élever des voix patriotes.

Vous avez pris, Robert Ménard, avec la ville dont vous êtes Maire cette initiative de rendre justice à un grand militaire, patriote et homme d’honneur à la fois, en donnant son nom à une des rues de Béziers, le Commandant Hélie Denoix de Saint-Marc. Cette décision, en remplacement de cette ignominie absolue du nom du 19 mars 1962 est un événement d’une grande portée pour la reconnaissance de ce temps de la guerre d’Algérie et du fourvoiement où la politique française, par ses mensonges, a cru effacer des années de souffrance et de drames. Faut-il le rappeler ? Combien de viols, de disparitions et de cadavres ont suivi cette date tragique du 19 mars et les mensonges gaullistes ? Faut-il rappeler les assassinats du 26 mars à Alger par une horde sauvage sous commandement militaire du Général Ailleret et du Rocher noir, bastion du gaullisme, avec Fouchet ; l’indépendance accordée à partir d’un vote anticonstitutionnel d’avril par De Gaule puis, outre les enlèvements sous le regard d’une armée française honteusement immobile et d’une gendarmerie statique dans le bled, le droit de tuer donné au FLN sur la population européenne ou musulmane attachée à la France, cet absolu reniement de la protection des français de la ville d’Oran, victime d’un massacre sans précédent dans cette guerre d’Algérie où l’armée française, cantonnée dans la ville n’a pas joué son rôle de défenseur de l’ordre, soumise qu’elle était à l’exigence gaulliste depuis Paris de ne pas intervenir et l’amorphie du commandant de la place, le général Katz, laissant intentionnellement un peuple se faire éventrer, torturer, violer ou agoniser puis massacrer, sans réaction.

Cette cérémonie à votre initiative a été saluée par la communauté pied-noire et de nombreuses associations dont le « Cercle algérianiste » et « Non au 19 mars ». Elles ont démontré combien elles étaient fières de votre geste de Maire de Béziers en assistant à cette cérémonie du 14 mars 2015, à la fois journée du souvenir et de l’espoir que le rôle des héros de notre temps de guerre, en Algérie, soit enfin définitivement reconnu.

Je n’ai pu être avec vous, mais je vous avais écrit un message de soutien auquel vous avez répondu, et je vous en remercie. Par le cœur, j’étais dans votre ville avec toutes les associations pieds-noires ou d’anciens combattants, en ce jour historique de l’œuvre et du combat de ceux qui croient en une plus grande France.

Pourtant au soir du 14 mars 2015, j’ai voulu connaître l’impact national que ce rassemblement avait eu sur les « ondes nationales ». J’ai cherché une radio, une télévision prenant acte de cette cérémonie. Me suis-je trompé d’heure d’émission ? Si FR3 a joué son rôle d’informateur, personnellement et par hasard sur « I Télé », j’ai entendu et vu quelque images ponctuées par les huées d’une contre manifestation où le drapeau FLN algérien était complaisamment filmé ! Bravo les médias aux ordres. Vous continuez votre œuvre de saboteur de l’histoire et vous oubliez déjà qui a commis les massacres de janvier 2015, comme vous avez oublié ceux perpétrés par le FLN entre 1954 et 1962.

 

Ainsi, une fois de plus ou plus prosaïquement comme d’habitude, les médias ont sabordé un moment de la VRAIE histoire en montrant un drapeau FLN pour, avec le gouvernement socialiste « Maître » d’une presse gauchisante, se faire les rapporteurs en se prosternant ou se prostituant, d’une fausse « Histoire de France » colportée depuis plus d’un demi siècle en « enfumeurs » du temps passé ; en porteurs de valises, en pieds-rouges traîtres à la Nation mais en harmonie avec une fratrie politicienne de droite et de gauche bannissant ce temps des « Héros » de l’Algérie française. Heureusement, ce 15 mars, un article sur Nice-Matin rapportait les principaux moments d’un grand rassemblement et malheureusement les cris d’orfraie d’associations aux théories pernicieuses et indignes.

Monsieur Robert Ménard, à travers cette décision positive et l’inauguration d’une rue au nom du Cdt Denoix de Saint-Marc, il me semble que vous nous aidez à retrouver ce qu’était la France au fil de ces guerres historiques de 14 / 18 et 39 / 45, quand l’armée d’Afrique venait porter le fer au cœur des panzers nazis et défendre puis sauver la Patrie.

Là encore, une « Histoire » de France bafouée pas les sans-cœur de l’histoire, les altérés du sang patriotique, les saboteurs de l’enseignement qui se veulent harpies poissardes d’un temps qu’il faut sacrifier au nom d’un humanisme relativiste, et pythies vaticinatrices et putrescibles d’une époque de dignité et de fierté qu’il faut conspuer et bafouer.

Merci d’avoir permis aux associations pieds-noires et aux anciens combattants d’honorer cette journée du 14 mars que je nomme le « Réveil » de la conscience populaire aux mensonges gaullistes et à l’étouffement que nous imposent trop d’hommes politiques face à cette page d’archives que vous avez activé, stimulé, par cette cérémonie.

Est-ce le début d’une ère de Vérité ? Je l’espère à la fois et je doute.

En effet, depuis janvier 2015 il y a tant de signes qui me prouvent le contraire et montrent combien le gouvernement socialiste et « ses » médias se soumettent aux exigences salafistes ou djihadistes de banlieues en révolution, (des milliards) et n’ont pas conscience de l’ampleur et de la mainmise du communautarisme fanatique, envahissant et sectaire qui plane sur notre pays, cette terre qui fut fille de l’église chrétienne et qui semble n’être plus rien.

Des mains impures sont tendues pour satisfaire l’Orient à qui nous vendons notre âme et nos biens. Ces mains tendues sont autant de mains enchaînées ou tranchées par une charia impitoyable qui veut la fin de l’Occident, tandis que  nos édiles restent aveugles.

Nous sommes les seuls, depuis la fin de l’Algérie française à soulever le problème de ce mal venu d’Orient et à se faire injurier parce que nous respectons l’hymne national et les trois couleurs de la Nation. Nous sommes les seuls à nous opposer à cette gabegie ingénue, cette longanimité aveugle et cette complaisance pernicieuse de perdants face au monde trouble des populations musulmanes, non sorties du moyen âge, et qui se cherchent un idéal baignant dans le sang des victimes chrétiennes d’Orient.

Serons-nous entendus ?

 

                                                                      Robert Charles Puig / mars 2015