La punition.

Comme celle de Sisyphe, obligé par les Dieux de remonter sans fin en haut de la montagne un rocher qui retombe et qu’il doit toujours remonter, voilà que par une action déshonorante le parti LREM et son chef décident de donner à la repentance esquissée par François Hollande et accentuée par le présent président une tournure plus indigne, condamnable.

Comme une boue nauséabonde, le tsunami LREM veut une fois de plus tenter une nouvelle falsification historique et effacer la traîtrise et la déloyauté d’un individu vendu au terrorisme algérien, dans un désobligeant hommage à celui qui a servi le FL-haine durant la guerre d’Algérie.

Ainsi la France montre le visage de l’humiliation, de l’ignominie et la bassesse.

Après avoir en 2017 traité la guerre d’Algérie de « crime contre l’humanité » lors d’un déplacement à Alger, après avoir dans un humour vulgaire et méprisable osé reprendre la phrase gaulliste du « Je vous ai compris », pour narguer et humilier les Pieds-noirs de Toulon, voilà que la boue fétide de l’engeance LREM fait preuve d’une nouvelle provocation contre l’histoire algérienne pied-noir et qu’une nouvelle gifle est infligée à l’armée française et aux parachutistes après l’éviction honteuse du général Pierre de Villiers ce qui créa une tension au siège de l’état-major des armées.

En effet. Sous l’influence de députés LREM, le président de la République reconnait publiquement la « faute » de l’armée française dans la disparition à Alger en 1957 de Maurice Audin, un des complices du FL-haine contre l’Algérie française. Il se déplace auprès de sa veuve pour présenter les « excuses » du pays.

 

Une fois de plus, comme Sisyphe, nous devons à nouveau remonter le rocher de la vérité jusqu’au faîte de l’Histoire. Nous atteler à ce pensum pour que notre passé ne sombre pas dans le gouffre de l’indifférence, car nous sommes une nouvelle fois plongés dans la tromperie, l'adultération historique et l’effacement de nos huit ans de lutte pour conserver cette terre d’Algérie à la Nation.

 

Une fois de plus depuis l’avènement des LREM, nous voilà submergés par cette boue pestilentielle, méphitique qui après avoir supprimée le mot « race » de la Constitution ne souhaite que l’élimination des pages qui écrivirent la grandeur de la France pour n’offrir aux yeux du monde qu’une civilisation amputée, trépanée de son histoire.

Nous devinons parfaitement que se cache sous ces décisions, le souhait de donner aux gens du Maghreb ayant une double nationalité une place prépondérante dans les affaires de l’Etat, une sorte de blanc seing à des personnes particulières et un quitus à l’Algérie de Bouteflika.

 

Une fois de plus, la punition nous stimule. Nous remonterons le rocher avec courage, obstination, persévérance, jusqu’à ce que la vérité submerge le mensonge et terrasse le Goliath LREM.

 

Une fois cette tâche accomplie, nous demanderons au président de la République de se rendre chez chacun des parents des trois mille morts et disparus d’Oran, le 5 juillet 1962, et de présenter les excuses de la Nation pour cet horrible et inadmissible massacre.

                                               Robert Charles PUIG / 13 septembre 2018

Mis en page le 13/09/2018 par RP