Je regarde... cet an qui s’achève...

Il défile. Il passe... Je regarde le monde, l’Europe, la France... mon pays. Il n’est plus celui que j’ai connu il y a longtemps en patriote fier de ma Nation et de ses colonies.

Certes le droit de prétendre à un drapeau national est légitime, mais qu’en ont-ils fait, ceux qui ont été « libérés » du joug du colonialisme ? Je crois que beaucoup m’en veulent... Ils ne se remettent de ce temps ancien où l’Europe, en avance sur son temps, faisait bénéficier le reste du monde de ses connaissances, sa médecine, son éducation... Bien entendu il est facile de dire que l’Occident a profité des richesses de ses colonies... Il faut en convenir... en créant des infrastructures adéquates laissées en héritage avec l’éducation, la médecine, les temps modernes !

Pourquoi par exemple accuser l’homme blanc de l’esclavage ? Ce mal, c’était avant tout des africains qui vendaient des africains ! L’Orient en était friand de ces marchés aux esclaves et cette traite existait depuis longtemps entre Asie, Moyen-Orient et Afrique... Qui peut me contredire ? Juste ces associations hommistes, progressistes qui accusent l’Europe, l’Occident de tous les maux du monde. C’est la mode de critiquer celui qui aux XIX e et XX e siècles était un conquérant, un aventurier, un bâtisseur.

Les temps ont transformé le monde en deux clans. Les prêcheurs de fausses nouvelles par l’intermédiaire des réseaux sociaux et les repentis. Dans les anciennes colonies devenues des Nations se trouvent les prêcheurs. Souvent ce n’est pas par le feu et le glaive qu’ils nous abattent... Juste par des mots en continuant à nous accuser de les avoir colonisés... en quelque sorte de leur avoir apportés la prophylaxie et les remèdes contre les maladies endémiques qui les tuaient, en quelque sorte de leur avoir apporté l’éducation et même la démocratie, si mal employée... Ils sont les vainqueurs nous obligeant à la repentance, à faire de nos pays des zones de non droit parce que nous ne savons pas châtier ceux qui prennent nos pays pour des territoires conquis.

Pourquoi finalement sont-ils les gagnants de l’Occident, ceux d’Afrique et de l’Orient ? Parce que pour nos élus, la repentance est à l’ordre du jour et que nos nouveaux « grands » hommes n’ont pas connu le monde d’avant, mon monde...

Alors, parce qu’ils ont l’innocence et l’inconscience des frileux au sang de navet dans les veines, ils avouent que nos guerres étaient « un crime contre l’humanité » et le colonialisme « une faute de la République ». Pauvres personnages qui bradent et vendent l’histoire du pays pour gagner des voix aux élections. Souvent des hommes politiques ont baissé leur froc pour gagner des élections municipales, régionales ou présidentielles... Ils mettent le doigt dans le communautarisme, inconscients que par ce chemin le salafisme et le djihad ont débordé de l’Orient pour nous envahir... Est-ce à dire qu’une autre politique ferait mieux ? J’ai un doute depuis longtemps, parce que nos hommes politiques sur le problème algérien ont montré leurs limites à imposer la vérité sur le drame des pieds-noirs et des harkis... Tous, depuis 1962, ont préféré s’accommoder des exigences algériennes. Pour cette raison honteuse, cela se voit comme un nez au milieu de la figure que notre France ira de mal en pire avec ce genre d’hommes politiques, néfastes, funestes et prétentieux.

Bientôt de nos prisons sortiront des terroristes ?

La loi est pour eux, l’inquiétude pour nous.

Ils bénéficieront de la clémence socialisante de notre justice mise en place sous Hollande et qui pardonne au crime Alors demain, ces « libérés » et ceux qui reviennent du camp de Dae’ch que feront-ils subir au peuple ? Au couteau ou en voiture, ils feront la loi parce que nous ne savons pas punir.

Un témoignage de plus ? Cette élection algérienne où le principale artisan de la fin du « Boutefliquisme" vient de disparaître... Une crise cardiaque... Cela sent le couscous réchauffé et le lait d’ânesse aigre... pour une autre dictature ? Combien d’Algériens avec leur laissez-passer vont envahir notre sol ? Les accords d’Evian les autorisent à venir par Marseille ou ailleurs. Seront-ils reconnaissants de nos bras ouverts ? Depuis pratiquement soixante ans ils sont soumis à la propagande subliminale d’une « guerre gagnée » et jamais la France n’a désavoué cette illusion. Alors ils arriveront en vainqueurs, en prêcheurs d’un islam fondé sur la loi du plus fort...

Même situation au Mali et en Afrique malgré des propos claironnés. Nos soldats sont mal vus et sautent sur des mines artisanales dans nos véhicules soi-disant blindés... Nous nous faisons berner par les gouvernements africains. Nous montrons notre faiblesse, celle de nos gouvernants comme nous l’avons fait en Algérie en nous agenouillant devant Ben Bella, Boumediene et Bouteflika.

Nous n’avons jamais su faire la différence entre un berbère, un kabyle ou un homme des sables, un bédouin ou un touareg. C’est pour cette raison que nous avons encore une guerre perdante en Afrique.

Nous alors ? Les anciens, les Pieds-noirs au garde-à-vous devant la Marseillaise et le Chant des Africains. Dans le jeu de l’oie métropolitain nous sommes en prison ! Occultés, effacés, interdit de vérité !

Les français continueront à avaler une histoire de France tronquée et mensongère. Ils continueront à avoir des grèves ; des chemins de fer à l’arrêt pour soutenir des mêmes avantages que du temps de la machine à vapeur, le temps de « La bête humaine » d’Émile Zola. Personne ne semble se souvenir qu’avant Mitterrand la retraite était à 65 ans pour 40 heures de travail hebdomadaire... Un temps bien avant les avancées médicales qui nous font la vie plus longue... Mais l’air du temps a changé. On veut... on veut... On réclame, on exige, et le président en exercice, pour montrer sa bonne volonté, mais toujours depuis l’étranger quand il fait des annonces « particulières »... se donne en exemple en indiquant qu’il se passera de sa retraite de chef d’État. Cela me fait une belle jambe !

Mais assez de mes jérémiades et mes sauts d’humeur...

Attendons le temps nouveau avec... Mes Meilleurs Vœux 2020.

Robert Charles PUIG