70 /                                                                                       Le zoo aux charognards

Charognards comme on ne peut plus l’être depuis cinquante ans, ils crachent sur la guerre d’Algérie. Crapauds malodorants ils nous voudraient morts ou en putréfaction.

Ils ont « l’audace » du vautour qui se repaît de ce temps dramatique où nos gouvernants ont perdu leur honneur de patriotes…

Ils ont l’obsession de notre fin. Une tare visible, qui les mine à l’exemple d’un cancer, et atrophie leur esprit resté sous le « charme » et le soufre de la Russie soviétique et du stalinisme, si néfaste à sa population.

Ils appartiennent à des associations imprégnées du temps du goulag, non pas pour le condamner, mais pour se complaire dans ce communisme dépassé, répressif et sanguinaire où ils puisent les thèmes de leurs discours d’intellectuels ou d’universitaires gauchisants, délateurs du combat mené en Algérie contre les fellaghas.

 

En 2012, ils sont toujours présents et j’apprends, sans surprise, que certaines associations vont « fêter », j’écris bien… fêter, la victoire du FLN sur la France et l’indépendance de l’Algérie. Sont-ils Français ces individus qui préparent une manifestation extraite de la pure idéologie stalinienne ?

Ils vont bientôt « chanter » victoire et célébrer d’une manière impie, sacrilège, blasphématoire la fin d’une époque tragique… les morts…. les viols… les assassinés et les disparus de l’Algérie française.

Ils sont contre le droit de mémoire et la défense d’ancêtres devenus Français en participant à l’aventure d’une terre sans âme, avec l’envie de construire un nouveau monde.

Ils sont le lama cracheur de méchancetés et font partie d’une horde qui se vautre dans la fange et la boue nauséabonde de l’Histoire avec un but : déformer, falsifier, tronquer la vérité de 132 ans de présence française en Algérie. Ils sont la hyène qui mutile, estropie et rogne l’épopée de la magnifique aventure « Pied-noir », par de méprisables mensonges, comme ceux du gouvernement, en cette triste année 1958, puis des suivantes…

 

J’ai du mal à définir l’attitude de cette basse-cour, mais sans forcer le trait de mon exposé, elle appartient à ce monde grouillant de cloportes intellectuels ou universitaires, de « bobos » contestataires à l’esprit étriqué et de ces hypocrites, fallacieux ou insoumis au service militaire, souvent déserteurs et pourtant asphyxiant « l’étrange lucarne » des télévisions de leurs émissions en « prime time ». Ils sont là, tous ces maldisants, avec le pouvoir de pousser les députés à voter des lois mémorielles : Gayssot, Taubira, ou le génocide arménien, qui sont un contre sens à la liberté de penser et au droit de juger. Présents dans les médias, mais inconscients de l’absurdité de leur passé, ils se pâment, s’offrent au public, sans représailles des autorités depuis si longtemps ! Ces charognards font partie du paysage « people » médiatique et audio-visuel. Ils se permettent avec ceux du même bord qu’eux, de la même paroisse, de juger du passé en parfaite mauvaise foi ! Est-ce là, la vraie la France ? Un pays où on peut siffler la Marseillaise, brûler le drapeau aux trois couleurs et être applaudi par des renégats, jouissifs de cet état des lieux désastreux !

La raison de ce manque de considération et d’insolence est lointaine…

Elle est apparue avec l’accusation de tortures de l’armée française en Indochine et en Algérie, puis avec l’acharnement d’individus sapant à plaisir le socle des valeurs qui font la France. Souvenons-nous ! Notre histoire est pleine de ces pièges qui déforment l’honneur d’une Nation. Tout d’abord, le navrant réseau Francis Jeanson, fournisseur d’armes, de faux papiers et porteur de valises pour le compte du FLN. Est-ce que les Pieds-rouges qui se sont précipités, en son nom, en Algérie à l’indépendance, espérant trouver un nouveau « Paradis du prolétariat » auront un jour le courage de raconter l’affront que leur présence a suscité au pays de Ben Bella, ainsi que les conditions de leur retour sans gloire, en Métropole ?

L’autre événement des années noires : Le manifeste des 121 de septembre 1960. Un coup de couteau, comme la lame d’un douk-douk sur la gorge d’un innocent. Un acte criminel. Les noms des signataires ? Je ne veux pas salir mon papier en les écrivant, mais « Google » les a, tous ! Dans ce brûlot, tout ce qui accentue la désinformation et l’abaissement de la France est inscrit, dans un esprit radical, communisant et outrancièrement pacifiste. Hommes politiques protecteurs de leurs charges, avant l’intérêt du pays ; intellectuels phraseurs, arrogants et menteurs, comme il en existe encore ; universitaires manipulateurs et de mauvaise foi, ils ont été nombreux à glorifier le terrorisme algérien. A défendre le meurtre contre le droit d’exister dans ces départements d’Outre-mer, en Algérie ! A remettre en cause les lois françaises, faire l’apologie du crime, et applaudir celui qui assassinait, violait, torturait, pourvu que cela se fasse contre des civils fidèles à la Patrie.

Ce manifeste a préfiguré le déclin du pays : l’art du mensonge et de la désinformation ; l’hostilité à l’esprit des lumières et au respect de l’humain ; le pacifisme borné et dangereux.

Bientôt, pour les cinquante ans de l’indépendance de l’Algérie, il y aura des émules d’un communisme obsolète qui glorifieront, en une basse cérémonie, la victoire FLN sur la France… en France, au sein d’associations socialo-communisantes. Nous y retrouvons quelques Pieds-Noirs indignes, dans cette fête annoncée, comme lors d’une bacchanale sanglante de vampires. Ils déblatèreront sur nos souvenirs et se gaveront du sang des morts en Algérie ! La honte de cet acte méprisable rejoint la traitrise du temps de la deuxième guerre mondiale, lorsque certains esprits se vendaient à l’URSS.

Ils ne comprennent pas, ces oiseaux du malheur, malgré les médias qui les accompagnent et les hommes politiques de tous bords qui acceptent leurs dictats dans le vote des lois ou les cérémonies du 19 mars que pour nous, Pieds-Noirs, la bataille continue sans relâche, pour la mémoire et l’honneur d’une terre sacrifiée à la mégalomanie d’un homme.

Obtus dans leur démarche, ils ne comprennent pas que l’anniversaire de ce cinquantenaire qui marquera notre exode, sera celui du souvenir et de la prière. Que si un chant doit s’élever aux nues, ce sera le « Dies Irae », le chant de la messe des morts, afin de rendre hommage à nos disparus… en Algérie !

Pour ces raisons, ces charognards, pauvres d’esprit, ne méritent que notre mépris.

                                                          Robert Charles Puig / janvier 2012

Mis en page le 25/01/2012 par RP