85                                                                              La mascarade électorale               

Elle se continue et se continuera jusqu’au dernier jour des élections législatives !

A Nice nous avons l’appel de Christian Estrosi ! Il forme son propre courant à la fois bonapartiste, gaulliste et sarkoziste... au sein de l’UMP. Il se voit le rassembleur de la Droite... avec tout ça ! Mais il a oublié les Pieds-noirs. Y’en a plus à Nice ? J’espère que personne ne se trompera entre mai et juin ! Que retenir de son mandat de maire ? Les inaugurations des travaux lancés par son prédécesseur, je pense. Sinon son œuvre, qui marquera certainement cette bonne ville de Nice : les monuments ! Une statue du général ; une structure de rails déboulonnés des réseaux SNCF certainement, puis un monument pour les rapatriés, pour compenser... le général ; une plaque pour le jardin d’Honoré d’Estienne d’Orves et à venir, un buste pour l’ancien résistant, Raymond Aubrac. Au secours les finances niçoises !

Un nouveau plus, pour faire baver les médias, tellement heureux de la défaite de Sarkozy : c’est Mélenchon contre Marine Le Pen. Voilà le révolutionnaire de première classe qui a pris sa pâtée à la présidentielle et qui vient de trouver un autre terrain à sa mesure : les législatives. Bien entendu, ne nous faisons pas d’illusion, déjà les journalistes s’emparent de son cas. Ils le mijotent, le câlinent, lui font la part belle dans les journaux et les télés... Ils sentent bien que ce personnage est comme eux, riche... mais avec les pauvres ; qu’ils jouent les faux prolétaires mais surtout... que les vrais pauvres ne regardent pas leurs comptes en banque. Banal + est coutumière de cette sorte de guéguerre aux riches, aux autres, pas à eux les nantis de la trop fameuse gauche Caviar. N’oublions pas que Dominique Strauss Kahn avait déjà eu « plateau ouvert » à Banal +, avant sa petite sauterie new-yorkaise.

Ne nous faisons donc pas de soucis pour la Gauche. Avec l’appui des médias, Hollande remportera toutes les élections en 2012. La Droite UMP est trop innocente, trop aveugle, trop partagée entre des courants qui penchent à gauche ou vers un centre mou. Elle refuse de tendre la main à la Nouvelle Droite de Marine, mais admet que les socialistes s’allient aux communistes et à cette gauche révolutionnaire de Mélenchon qui prêche la guillotine aux patrons !

Aujourd’hui nous marchons sur nos têtes. Demain elles seront coupées, tandis que le pauvre Bayrou continuera de croire au miracle d’un Centre qui disparaitra avec l’avènement de ce socialisme universel, ce que même Lénine et Staline n’avaient pas réussi à créer. Mais nous sommes en France... encore aujourd’hui, et nous les Pieds-noirs, quel rôle tenir dans cette mascarade ? Déjà, remettons les pendules de la présidentielle à l’heure. Nos votes ont été multiples. Principalement l’abstention pour les plus purs ou le vote Sarkozy pour ne pas laisser la gauche au pouvoir. Mais, il n’y a pas « photo », si Sarkozy a perdu, c’est parce qu’il n’a pas été à la hauteur des espoirs mis en lui, de ses promesses vite avortées. Il a agi en personnage égoïste et orgueilleux sous l’influence de son entourage chiraquien. Des élus de Droite préférant les socialistes à l’ordre républicain ! Il n’a pas eu l’audace, l’agressivité que l’on pouvait attendre d’un chef de l’Etat moderne. Je pense aussi qu’il n’a pas utilisé les bonnes armes dans son combat à neuf contre un !

En effet, dans toutes les émissions médiatisées, ce ne fut qu’une suite d’impostures et de harcèlement médiatique : un acharnement anti-sarkoziste, souvent mérité.

Il fut celui qu’il faut éliminer : le dindon d’une farce grossière, d’une machination journalistique ou les médias « bobos » le donnèrent en pâture à un peuple chargé de baisser le pouce, et de le condamner à la mort politicienne. Du Sénat à l’Assemblée Nationale, ils ont été nombreux ceux de son propre camp qui lui ont tiré dans le dos, pour qu’il perde ! Sa défaite, il la doit à son camp. Le camp des mous, des tristes, des cafardeux qui ont eu peur d’une France nouvelle, celle que nous, qui avons les yeux ouverts, attendions depuis si longtemps. Ce fut un rêve ce cinquantenaire de notre exode. C’est devenu un cauchemar avec cette nouvelle présidence saluée par les drapeaux étrangers, principalement algériens. Un cauchemar avec un Bouteflika applaudissant Hollande, tandis qu’il falsifie ses propres élections. Un cauchemar, cette gauche socialiste qui ouvrira les frontières au communautarisme et distribuera nos finances aux clandestins, en nous créant de nouveaux impôts pour appauvrir les classes moyennes. Mais pour eux NON ! Pas de pauvreté ! A-t-il prévu par exemple une taxe sur les œuvres d’art dont bénéficie Madame DSK ? Non. On ne touche pas à l’argent des amis. Car bien entendu, pas d’illusion encore... Beaucoup seront blanchis de leurs « affaires »... d’autres profiteront très vite de l’aubaine que cette présidence va leur offrir ! Les métropolitains sont encore trop peu nombreux à avoir compris. Ils badent de plaisir... aujourd’hui !

Nous héritons de François Hollande. Pour quel avenir ? Il est incertain parce que la crise est là et le pays surendetté. Comment financer la croissance, les nouveaux emplois ? Certains imbéciles nous accusent d’avoir fait le jeu du socialisme ! Qu’ils regardent à leur porte ! Les Pieds-noirs ont voté suivant leur cœur ou leurs sentiments. Mes compatriotes ont trop souffert de l’indifférence du gaullisme ; d’un pays qui les renie depuis cinquante ans. Ne l’oublions pas : le FLN nous a bouté hors de notre terre, avec l’accord du gouvernement français mais le pire, c’est que la Métropole nous refusa le droit de mettre les pieds – naturellement noirs – sur son sol, notre sol aussi. Quel horrible sentiment que de se sentir apatride dans l’argile de la Mère-Patrie ! Quelle désillusion, aujourd’hui, de se sentir obligés de brandir le drapeau de la Nation, bleu, blanc et rouge, pour nous opposer aux drapeaux étrangers, principalement algériens qui ont fleuri, sans aucune contestation, sans une seule remarque des médias au soir du 6 mai, en France. C’est la France que nous allons avoir. La France ? Non, un pays sans passé, sans mémoire, puisque l’éducation nationale l’interdit ! Ils sont bien là ces étrangers aux drapeaux triomphants qui vont nous faire ressentir plus fortement encore notre honte et notre exode. Pas d’illusion encore ! Mélenchon sera le fléau ; le maître à ne PLUS penser français ; le suppôt du stalinisme qui sort de l’ombre comme une apocalypse et souhaite le désordre, la révolution prolétarienne comme l’espèrent certaines chapelles secrètes et avec un smic à 1700 euros, la fin des PME françaises ! Avec Hollande qui lui ouvre une voie royale aux législatives, ils nous bâtiront une nouvelle nomenklatura à leur manière, en devenant des rois borgnes au royaume des aveugles. Nous le savons bien. La manigance est simple. Au nom du peuple, il faut dresser une partie du pays contre l’autre. Jouer encore une fois sur notre « qualité » de Pieds-noirs, de fascistes, de colons, pour pousser la Métropole à nous rendre coupables de tous les maux à venir de cette

France en déliquescence. Rien ne nous sera épargné. Ni la repentance ni le défilé FLN au 14 juillet. A travers les législatives, le peuple comprendra-t-il que le « match » que Mélenchon veut mener contre Marine Le Pen, c’est toute la fausseté d’un système électoral qui va se jouer : un hochet pour amuser le public et conduire au pire.

Une propagande ou le chancre du pouvoir trotskyste et communiste pourra crier, narguer et menacer, parce que sa tactique est connue et sa haine de l’ordre, incommensurable.. Plus le mensonge sera gros, plus il se sentira vainqueur. Plus il pratiquera la menace et l’injure et plus les cameras se braqueront sur ses pantomimes, au détriment d’un vrai échange d’idées.

Son « gagne pain » c’est d’être incorrect et brameur. D’être imparfait pour que la foule soit présente au pied de la scène. Il est donc bien de notre temps, où les chansons qui insultent la nation ont antennes ouvertes, sur les radios et les chaines de télévision. Mélenchon sera écouté, sans être entendu, faut-il espérer, et ses propos abjects seront plus diffusés que de sages paroles françaises et républicaines, démocrates et raisonnables. Un personnage qu’il ne faut pas craindre. Simplement le mépriser !

De toutes les manières, la timorée droite française a du plomb dans ses idéaux ! Elle se laisse berner par les socialistes et si les élections législatives donnent les socialo-communistes-verts gagnant, c’est l‘UMP qui sera le coupable, comme pour les présidentielles.

                                                                                  Robert Charles Puig / mai 2012

Mis en page le 24/05/2012 par RP