86 /                                                                            Paris EST Sodome et Gomorrhe

Le cataclysme de ce temps d’avant. J.-C et la punition de Dieu contre Sodome et Gomorrhe peuvent-ils être considérés comme un avertissement, en ce début de troisième millénaire, lorsque la colère du Ciel a frappé, dans un éclair, l’avion de François Hollande partant pour l’Allemagne ? De l’humour, ou ce qui nous attend d’un quinquennat commencé dans le mensonge de promesses intenables ?

La prise de pouvoir du nouveau Président et sa prestation élyséenne face à son prédécesseur semblent nous démontrer, par son attitude clanique, non pas une présidence dans la concorde, mais entachée de positions peu rassurantes, comminatoires envers l’opposition de droite. Revoyons la scène devant le perron du palais de l’Elysée : une poignée de main froide et le refus d’accompagner Nicolas Sarkozy jusqu’à sa voiture. Une attitude sans gêne et sans considération, comme s’il était nécessaire de marquer d’entrée de jeu une différence de style, et d’hypothéquer les relations à venir avec l’opposition d’où qu’elle vienne. Une action inélégante qui nous permet de mesurer tout l’ancrage gauchiste et partisan d’un élu de la République rancunier et immature, se refusant à un geste qui ne lui coûtait rien.

François Hollande a gagné. Il a gagné avec son clan, sa coterie et il le montre d’entrée de jeu, dès les premiers instants de son investiture. Comment a-t-on pu en arriver là ? Parce que la droite UMP a été désunie ; que des Fillon, Raffarin, Copé et combien d’anciens chiraquiens de cette union UMP n’ont pas voulu faire front commun, face à la menace socialo-communiste et du front de gauche ; parce qu’ils préféraient un vote Hollande qu’une entende avec la nouvelle droite qui se dessine en France, pour combattre le désordre et le laxisme d’un Etat en déliquescence. Bien entendu, Nicolas Sarkozy a sa part de responsabilité dans la défaite. Il n’a pas su imposer, tout au long de sa présidence, cet esprit de rupture qui anima sa conquête du pouvoir. Il n’a pas su répondre aux attentes d’une grande partie du peuple et en ce qui nous concerne, nous les Pieds-noirs, il nous a laissés pour compte, oubliés ou méprisés, comme Jacques Chirac l’avait fait. En conservant son esprit gaulliste, il a oublié que le monde changeait, qu’une philosophie passéiste ne servait a rien Ce n’est qu’aux derniers mois de son mandat qu’il s’est rappelé que les Français d’Algérie, les Harkis et les Supplétifs arabes et musulmans étaient une force à respecter. C’était trop tard !

Paris EST Sodome et Gomorrhe ! Parce que la capitale est le nombril d’une gauche « caviar » qui se nourrit d’indécence et d’immoralité. Quel maire à Paris ? Un « mignon » qui distribue les prébendes des impôts à des associations troubles et méprisables, à des groupuscules partisans de la désinformation de l’Histoire française en Algérie, avec son inauguration d’une plaque du 19 octobre ; ses panneaux d’affichages pour souhaiter un «  Bon ramadan », ou subventionner des colloques à la gloire des ennemis de la France : le terrorisme FLN ! Triste France ! Mais continuons notre survol de Paris, en état de péché !

La fonction de Président de la République ne demande-t-elle pas que, dans sa normalité, le Premier Homme de l’Etat soit marié et non en « état » de concubinage ?

Le monde et nos mœurs ont évolué.

Je l’admets, je le conçois ce mode de vie, mais à ce niveau de représentation, aux yeux du monde, est-il convenable d’avoir un Président « anormal » ? Il a une mission, il a un mandat ! Il est une image de la France. La première ! Dans ce cas, où s’arrête sa volonté d’être représentatif de la France-Nation ?

Sans être bégueule, comment accepter un Président de la République vivant en concubinage, mais nous imposant le mariage des homosexuels et la possibilité dans ce cas, d’avoir des enfants par adoption, ou pour des femmes par fécondation in vitro ?

Encore de l’humour... noir, triste ? Que deviendront d’ailleurs ces enfants sans père ou mère ? Quelles perturbations psychiques ou morales entraîneront un tel processus ? Quelles seront les idées, les réactions de tels enfants ou adolescents à l’éveil de leur libido, dans un univers aussi perturbé ? La réponse est-elle dans le « genre » que l’éducation nationale veut imposer à notre jeunesse, avec la bénédiction du nouveau Président ?

Paris EST Sodome et Gomorrhe ! François Hollande vient de démontrer qu’il n’est pas le Président de tous les Français, mais celui d’un clan ! Un vieux clan, une tribu paléozoïque qui retrouve ses marques, son mépris d’une moitié des Français dont nous, les Pieds-noirs faisons partie ! Nous n’avons rien de bon à attendre de cette présidentielle là, l’objectif étant à gauche toute ! À gauche pour une relance virtuelle de l’économie et le mensonge de prochains emplois, alors que notre croissance est nulle ! À gauche, avec des offrandes aux sans papiers et aux clandestins et des impôts pour les autres ! À gauche, pour une politique universaliste et relativiste où la France perdra son rang de Nation, délayé dans des discours teintés de fausse charité, la chrétienté n’étant pas... la tasse de café du socialisme ! À gauche, hélas, et je l’ai déjà annoncée, ce copinage avec l’Algérie algérienne de Bouteflika, pire qu’au temps de Chirac ! À gauche, cette idée de la repentance qui va revenir au galop et notre honte de patriote. À gauche, un 14 juillet avec un défilé FLN et surtout, surtout, parce que cela arrivera, la décision de reconsidérer le jour du cessez le feu en Algérie, le 19 mars, comme un jour de cérémonie voulu par les socialo-communistes et une Fnaca anti-armée !

Rien ne nous sera épargné par le nouveau pouvoir !

Notre unité est à nouveau menacée, notre mémoire à nouveau bafouée si, d’entrée de jeu, notre bulletin de vote aux législatives, ne se porte pas directement sur celle ou celui qui sera contre cette gauche partisane, attachée à un sectarisme destructeur et aux lois libertaires, avec un risque accru d’insécurité ou mémorielles, avec la privation de notre liberté de penser, indignes de la Nation.

                                                          Robert Charles Puig / mai 2012

Mis en page le 24/05/2012 par RP