19 mars 1962 / 19 mars 2013 : la loi scélérate.
Le
gouvernement socialiste impose au peuple cette date néfaste, semeuse de
discorde. Elle fit de la France, dans les jours et les mois qui suivirent la
signature unilatérale d’accord sans valeur avec les barbares, une terre sans
fierté, sans dignité. Le 19 mars 1962 scella dans l’humiliation et l’infamie la
décision du pouvoir gaulliste d’abandonner aux griffes des terroristes du FLN
son peuple, en Algérie et de s’amputer d’une partie de son territoire et de ses
richesses. Cette décision inimaginable quelques mois avant, poussa la
population européenne et souvent arabe à s’exiler, à fuir cette terre sortie du
néant depuis 132 ans pour en faire la terre moderne du XXe siècle. Je précise
bien en ce qui concerne les musulmans, une petite partie seulement de cette
population loyale à la Nation et au drapeau français put s’extraire des griffes
des bourreaux FLN, car 150 000 patriotes arabes et français furent abandonnés
au douk-douk des terroristes, avec la quasi bénédiction du pouvoir parisien,
sous la coupe de Charles De Gaulle.
Cinquante
ans sont passés. Pendant tout ce temps, j’ai regardé devant moi, espérant en un
avenir et un pays fier de son aventure maghrébine et de cette Algérie, française
du sang versé par son peuple Pieds-Noirs. Pendant cinq décennies j’ai attendu le
réveil de cette engeance politique qui nous gouverne ; de ces médias
contradicteurs et si médiocres lorsqu’ils évoquent notre mémoire ; de ces
juges « torquemadesques » qui sont des
historiens fossoyeurs d’épopées et de gloire. Je me répète, durant cinquante
ans !
Nous sommes en 2013, au mois de mars !
Un gouvernement socialiste et progressiste, faiseur de lois sociétales et
destructeur du passé décrète que le 19 mars sera la date de commémoration de la
fin de la guerre en Algérie en « habillant » les édifices publics de
l’oriflamme nationale. Un acte contre nature et contre le bon sens et l’honneur
du pays ; contre la mémoire crucifiée d’une partie du peuple en Exode et
contre la dignité et la réputation des Anciens Combattants, ceux de toutes les
guerres.
L’Exécutif socialiste décide cette
aberration, accompagné de quelques associations calomniant l’armée française de
l’Indochine et de l’Algérie, d’avant le putsch de 1961. Des associations qui permirent
à Benjamin Stora, chancre de la désinformation
historique, de traiter les militaires appelés métropolitains d’AFN de pleutres
et de couards. Un affront pour une jeunesse qui a fait son devoir de citoyen en
défendant l’intégrité du territoire, avec ses blessés, ses morts et ses
disparus, tandis que des civils étaient assassinés par les terroristes.
Ce 19
mars 2013 est un diktat imposé. Il est le signe d’une France qui abandonne ses
valeurs nationales et européennes pour un ordre nouveau, offensant et
douloureux : celui de la déchirure, de la flétrissure et de la souillure
de l’étendard bleu blanc et rouge qui connut les champs de batailles et la
conquête des continents.
La commémoration
de ce 19 mars 2013 est un acte délétère, nuisible, anti Nation qu’il nous faut
dénoncer par nos écrits, nos actions, nos manifestations et dont il sera
nécessaire demain, de juger et condamner les ordonnateurs et les décisionnaires
criminels.
Robert
Charles PUIG / mars 2013
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