Le sinistreSiné
récidive
Le dessinateur
journaliste Siné dispense ordinairement son médiocre
talent de caricaturiste par « Charlie-Hebdo »,
et nous a habitué depuis longtemps à ses basses injures
pour tout ce qui touche à l'Algérie française,
ayant même eu quelques démêlés judiciaires
pour avoir gratuitement insulté les Harkis. Le 11 janvier dernier,
ce parfait gentleman écrit à propos de la consultation
des Pieds Noirs prévue par J.L. Debré sur la fameuse
loi de février 2005 : « C'est un peu comme si, pour
écrire l'histoire de l'occupation pendant la seconde guerre
mondiale, on allait demander leur avis à d'anciens collabos »
Rappelons
qui est Siné : ce bourgeois installé qui représente
jusqu'à la caricature le faux intellectuel parisien en pantoufles,
est déguisé depuis toujours en révolutionnaire,
et représente somme toute une espèce assez banale. On
a pu en juger aux prout prout de cet anarchiste en peau de lapin lorsque
sa maison (pardon, sa Résidence) de Corse fut récemment
plastiquée par d'autres terroristes peu soucieux de la fraternité
des casseurs et sans doute bons juges de la qualité humaine
de leur client....on est toujours le collabo de quelqu'un !
Peut être
pourrait on observer que le rapport est assez nébuleux entre l'existence
d'habitants ordinaires d'une province française et l'exercice de collaboration
qui a pu exister pendant l'occupation de la France ; et aussi que
l'attitude des Français d'Algérie vis à vis des collaborateurs en
question est sans équivoque : ils sont les seuls à avoir lutté contre
eux en uniforme... on aimerait savoir dans quel trou était fourré
Siné pendant cet épisode historique ?
On pourrait
aussi disserter sur l'injure proférée par ce pitre haineux
, et il ne serait pas difficile de réfuter le mensonge contenu
dans son affirmation . Ce serait lui faire trop d'honneur... mais
remarquons ce qui est finalement le plus révélateur
: insinuer que pour écrire l'histoire de l'occupation pendant
la guerre il serait condamnable de demander leur avis aux anciens
collaborateurs, est affirmer que pour écrire l'Histoire, il
ne peut être question de recueillir le témoignage de
ceux qui ne sont pas de votre bord. L'histoire volontairement hémiplégique,
telle est la conception clairement exposée par notre libertaire
en poil de chameau...c'est la définition même du terrorisme
intellectuel : Staline pas mort !
Merci,
Siné, d'avoir craché le morceau : on vous a compris !
Hyères
29/01//2006