LES FALSIFICATEURS DE L'HISTOIRE DE FRANCE

TEMOIGNAGE ET ETUDE DETAILLEE
SUR LES EVENEMENTS  DU 17 OCTOBRE 1961

Par JEAN PAUL SPINA

L’INITIATIVE PROVOCATRICE DU CONSUL D’ALGERIE A NICE 

 

Nous devons témoigner, massivement, de notre vigilance sur ce sujet majeur de la falsification de l’Histoire et des évènements 1954 / 1962.

Et surtout de bien faire comprendre qu’en région PACA, la lâche collusion des gaullistes avec le FLN et ses représentants ne se fera pas à nos dépends.

1°) Lundi 17/10/2011 à Nice
Si nous ne sommes pas là pour dire que "PACA c'est chez nous", plus qu'ailleurs, en France et que toutes les initiatives directement liées à notre histoire et ses prolongements doivent être "approuvées" par notre communauté et ses représentants et,   Si nous ne donnons pas ce dernier avertissement aux complices du FLN qui vont organiser "les festivités" de 2012, nous sommes fichus... c'est le Consul et Christian Estrosi qui prépareront et commémoreront à leur manière le 50ième  anniversaire.....

2°) Le 17 octobre 1961 à Paris
est un évènement "métropolitain" de confrontation directe entre la police française, les autorités de l’état et « l’ennemi » du moment (1658 policiers contre 25000 manifestants algériens ordonnés et encadrés par le FLN qui en porte l'entière responsabilité puisqu'il a voulu défier les ordres de couvre feu de la Préfecture de Police).
Nous n'avons aucune raison de "dédouaner" Papon, le Ministre de l'Intérieur de l'époque etc... Et, encore moins, de Gaulle.
C'est un aspect que nous ne voulons pas développer pour le moment bien que nous puissions nous en servir, dans un deuxième temps, en évoquant le sadisme, le machiavélisme, le peu de considération pour "les victimes" pour faire aboutir ses ambitions politiques et les actions qu'il a engagées, seul, pour liquider l'Algérie en mettant bien en lumière son racisme viscéral pour les PN et les Algériens, harkis comme FLN...   Il n'y a qu'a ressortir les pages d'Alain Peyrefitte pour nous servir...   A sept mois de donner l'indépendance et après avoir fait "tuer", pour rien depuis 1958, des milliers de soldats français, de Gaulle donne l'ordre de "casser du fell ".   C'est démontrer l'incompréhensible politique de bluffs et de leurres qu'il à menée pour aboutir à ses fins depuis 1958.   Cet aspect là n'est pas le plus important pour le moment.   A travers l'évènement du 17 octobre 61 dont "tous les ennemis" de la France se sont emparés depuis 2001, il convient de vous donner une chronologie des faits que j’ai particulièrement suivis en raison de ma position géographique en région parisienne et aussi par le fait d’avoir été témoin d’un incident déterminant sur le sujet.

-1991- 
Pour en marquer le 30ième anniversaire, Jean Luc Eïnaudi, anti colonialiste notoire et journaleux d’investigation  comme il se prétend à l’époque, publie un 1er livre sur le sujet la Bataille de Paris , livre qui passe sans ameuter les foules gauchos, malgré les chiffres « effarants »  des victimes qu’il a dénombrées et il en fait porter toute la responsabilité à Maurice Papon.

-1997-

Le gouvernement socialiste, dans le but « d’accabler » Papon au cours de son procès à Bordeaux et, sûrement, sur pression des amis d’Eïnaudi, refait parler du livre d’Einaudï.

Considérant l’importance des accusations d’Eïnaudi et les origines « citoyennes » de ses sources, Lionel Jospin demande une vérification « irréfutable » des chiffres avancés.

Toutes les archives concernant le sujet sont ouvertes à une commission, nommée par le gouvernement socialiste, composée de trois historiens « irréprochables » qui travaillent, pratiquement, pendant un an et arrivent à des chiffres de victimes DIX FOIS INFERIEURS , à ceux du livre d’Eïnaudi. (30 victimes certifiées sur les 300 annoncées dans le livre).

Cité comme témoin a charge dans le procès Papon, Eïnaudi est accusé de faux témoignage le 21 octobre 1997 mais il est relaxé par complaisance « sur sa bonne foi » vu qu’il n’a pas eu, lui, en son temps « accès aux archives » et qu’il a du procéder « par évaluation » !

-2001-

Bertrand Delanoë, élu maire de Paris le 18 mars 2001, s’empare du 17 octobre 61 et fait poser le 17 octobre 2001, en face de la Préfecture de Police de Paris, avec tout le cérémonial médiatique habituel, une stèle à la mémoire des innombrables victimes de la répression policière.

Le lendemain, il donne une « véritable tribune » de propagande et de justification de son action en faveur des victimes, lors du Salon du Maghreb des livres qui se tient à L’hôtel de ville.

J.L.Eïnaudi parle de son livre à la tribune et dédicace à tour de bras son livre écrit en 1991 qu’il a fait intégralement rééditer en format de poche, pour la circonstance, en n’ayant changé que le titre qui devient  « Octobre 1961, un massacre à Paris »

Lors d’un débat ouvert à tous les visiteurs du salon et auquel j’assistais, Jean Pierre Chevènement , ancien Ministre de l’Intérieur, commanditaire de l’enquête menée par les trois historiens, l’interpelle en lui disant que « la réédition de son livre en 2001, avec les mêmes chiffres et allégations mensongères que celui de 1991, est une escroquerie intellectuelle, une falsification des faits et qu’il ne pouvait pas comprendre pourquoi le Maire de Paris fait usage d’un faux pour justifier sa démarche ».

Depuis 1997, lors du procès Papon, M. Eïnaudi connaît, exactement, le déroulé de l’évènement et le nombre exact des victimes. Il est parfaitement au courant du nombre des victimes imputables à l’action de la Police et celles liées aux purges que faisait le FLN dans les rangs du MNA… et Jean-Pierre Chevènement cite les historiens de qualité qu’il avait mandatés, Jean Paul Brunet et Linda AMIRI, « que vous ne pouvez quand même pas soupçonner de complaisance » ajoute-il en s’adressant à un groupe d’universitaires gauchistes présents et pour le moins « déstabilisés  ».

Clash donc,  voire stupeur, dans la salle, le public et, bien sûr, dans les premiers rangs où Bertrand Delanoë est bien présent.

 - 2002 - 

Le 17 octobre, Le Nouvel Observateur se permet d’en « rajouter » une couche (en l’absence de B.Delanoë hospitalisé suite à l’agression de Berkane !!).

Son article parle « d’un massacre où des centaines de personnes sont tuées, dont une soixantaine par noyade et 400 autres tuées les jours suivants jusqu’au dimanche 22/10/61 » .

Voilà la preuve de la DESINFORMATION idéologique, politique, orchestrée par un grand hebdo national ! ! !

Voilà la preuve de l’utilisation de chiffres tronqués pour tromper le lecteur et l’orienter vers la repentance.

- Les années suivantes –

Forts de leur « impunité » les Eïnaudi, C. Bourdet, J. Verges, P.Vidal Naquet, B. Stora, Manceron , Blanchard etc.. persistent et signent.

Avec arrogance, ils occupent les plateaux de télévision, les débats, colloques, etc… et utilisent toujours, sur le sujet, les mêmes chiffres assortis de quelques réserves et approximations de prudence.

Pour le 50eme anniversaire de l’évènement, toute la gauche parisienne est mobilisée pour en parler dans la capitale et surtout en banlieue.

Elle va aller répandre son venin dans de nombreux quartiers, « dits sensibles », pour expliquer aux « djeuns », comment la police Française a massacré des pauvres émigrés algériens leur parents, qui manifestaient pacifiquement et,  toujours, en colportant depuis près de 15 ans, les mêmes mensonges…

Déjà que nos policiers n’osent plus rentrer dans ces quartiers, c’est une véritable campagne d’incitation à la haine qui se prépare (**)

Cela ne vous rappelle pas la « démarche  »  et le soutien que toute la gauche avait apporte au film Hors la loi ?

Alors, pour une fois que l’on peut leur mettre le nez dans leur Mensonge, pour une fois que les chiffres que nous connaissons ont été «certifiés vrais» par un gouvernement socialiste et un Ministre socialiste intègre - qui n’a d’ailleurs pas hésité à claquer la porte fin aout 2000 - et que l’on peut dire

"ces chiffres sont incontestables", allons-nous laisser passer cette opportunité de leur crier « menteurs, falsificateurs de l’histoire, incitateurs à la haine » etc ??? …

Allons-nous nous priver de rappeler au Consul d’Algérie que, même s’il a organisé la conférence dans un lieu public et qu’elle sera tenue par un historien qui se voudrait d’une bienveillante neutralité (1), il a lancé ses invitations sur des cartons du Consulat d’Algérie avec le drapeau de son pays… ? 

Aussi, nous allons nous efforcer de lui rappeler qu’en Paca, la région qui nous a accueillis pour fuir les égorgeurs du FLN, nous ne sommes pas disposés à laisser le champ libre à la désinformation concernant notre histoire ou ses prolongements.

Les gouvernants de l'Algérie, le FLN, peuvent dire et faire croire tout ce qu’ils veulent aux algériens mais, ici, en France, il faut bien intervenir et les mettre en garde pour qu’ils ne se servent pas des bobards que la gauche et sa presse colportent, répandent, pour leur donner des alibis de haine envers la France en général et les policiers et autres fonctionnaires exposés en particulier.

Voilà pourquoi je serai, avec bien d’autres, lundi 17 octobre à 17 h, sur la Promenade des Anglais, en espérant vous avoir convaincus du «bienfondé» de notre démarche car, avant toutes choses et au-delà des nuances et des interprétations que chacun(e) peut avoir sur le sujet, nous serons très heureux de vous y retrouver.

Jean Paul Spina

(**) Un débat est aussi organisé à Columbia University dans l’ Etat de NY lundi 17/10 ! !

(1) Maître Jean Jacques Ninon qui doit animer la conférence est une figure de Nice,  homme aux multiples facettes : avocat, artiste peintre / littéraire, enseignant , historien, ancien attaché parlementaire de Max Gallo, amateur d’Harley Davidson etc…. à mieux connaître avant lundi 17…..

Communiqué Colectif anti 19 mars et reportage Gerard Diaconesco

Mis en page le 19/10/2011 par RP