(Midi
Libre 25/03/2006)

Voir aussi
Philippe
de Gaulle condamné pour ses propos sur les Harkis (babelouedstory)
Le
procès de Ph. DE GAULLE (piedsnoirs-aujourdhui.com)
Plainte
en diffamation de Harkis : De Gaulle, touché... coulé
! (harkis.info)
Le
monde (depêche) et France
3 -> REGIONS -> Régions - Flash Info
Plainte en diffamation de harkis:
l'amiral De Gaulle et Midi Libre condamnés
AFP 24.03.06 | 14h22
La cour d'appel de Montpellier a
condamné l'amiral Philippe de Gaulle pour des propos diffamatoires
sur les harkis ainsi que le quotidien Midi Libre qui les avait
rapportés, a-t-on appris vendredi auprès des avocats des différentes
parties.
L'amiral Philippe de Gaulle et
Midi Libre avaient été relaxés par le tribunal correctionnel de
Montpellier en première instance le 6 octobre 2005.
Leurs avocats ont décidé de se pourvoir
en cassation. Me Jean-Claude Zylberstein, l'avocat de Philippe
de Gaulle, a estimé que "la décision de la cour d'appel avait
été influencée par le contexte local", dans une allusion à l'affaire
du président PS du Conseil régional Languedoc-Roussillon Georges
Frêche et ses récents propos sur les harkis.
Me Laurent Salleles, l'avocat de
Midi Libre, a de son côté déclaré que "la cour d'appel ne s'était
pas expliquée "sur la liberté d'expression dans le cadre de la
polémique historique" sur le rôle des harkis pendant la guerre
d'Algérie.
Philippe de Gaulle et le quotidien
ont été condamnés jeudi pour "diffamation envers des agents de
l'autorité publique" à verser un euro de dommages et intérêts
ainsi qu'à 1.500 euros de frais de justice à chacun des trois
harkis qui s'étaient portés partie civile, ainsi qu'à la publication
de l'arrêt dans Midi Libre.
L'avocat des plaignants, Me Pierre
Courbis, s'est déclaré "satisfait" de l'arrêt, car a-t-il dit,
"l'amiral De Gaulle avait tenu des propos très graves, laissant
entendre que les harkis avaient contribué à leur propre massacre".
M. de Gaulle avait fait ces déclarations,
peu après la sortie de son livre intitulé "De Gaulle, mon père".
Elles avaient été rapportées dans un article du quotidien régional
daté du 2 avril 2004. Trois harkis s'étaient dits "profondément
choqués" et avaient porté plainte.