L'Evêque de Nice cédant à diverses pressions, ayant au dernier moment refusé la location de la salle de la Maison des Séminaires, les organisateurs de la table ronde* s'étaient rabattus sur la salle de Conférences de l'Hôtel Westminster, promenade des Anglais à Nice, et c'est donc sous les ors de cette magnifique salle que s'est déroulée la table ronde qui complétait la cérémonie du matin.
Devant une salle comble, nombreux restant debout, les intervenants choisis, au nombre de cinq, ayant tous participé aux journées du 22 au 24 avril, lors du "Putsch" des généraux, nous ont relaté leur action en ces circonstances.
Les débats étaient conduits par Pierre Descaves.
-Avec Serge Jourdes, ils ont présenté ce que fut la préparation et ce qui devait être l'intervention des métropolitains en France en divers lieux.
-Gaby Anglade nous décrivit la participation des Algérois servant de guides aux forces devant contrôler les points stratégiques d'Alger.
-Jean-François Collin
rappela les positions des officiers des troupes en Algérie, le clivage des opinions et les conséquences des choix effectués.
-Jean-Claude Pérez, évoqua les causes
prévisibles de l'échec de la rebellion des militaires : mauvaise compréhension restrictive du type de guerre menée en Algérie, naïveté des putchistes, volonté de ne pas impliquer les civils dans cette affaire, et mauvaise préparation.
-La conclusion revenait à Roger Holleindre qui fit la démonstration des conséquences passées et actuelles de l'échec de ce sursaut de l'honneur.
Avec la cérémonie du matin, la table ronde de l'après-midi, ce fut une journée de souvenir et de recueillement, un cinquantenaire bien marqué en mémoire de ceux qui ont préféré l'honneur et le respect de la parole donnée à la servilité et au mensonge.
* La table ronde était organisée par Michèle Soler (Présidente du Cercle algérianiste de Nice) en partenariat avec Pierre Descaves, le Clan-R, Veritas, le RNFAA, l'ADEP, l'ADIMAD.
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